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Archives de catégorie : On en parle

Le cauchemar de tout artiste: le plagiat

24 mercredi Sep 2025

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, On en parle

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Chaque rentrée littéraire ou presque voit son affaire judiciaire et/ou médiatique autour de l’acte de création littéraire. Qui ne craint pas de se faire plagier? Qui ne craint pas de se faire accuser de plagiat? L’histoire de l’édition regorge de procès, dont les conclusions judiciaires ont eu moins de retentissement que les prises de position de la rue ou des réseaux sociaux.

La question centrale derrière celle du plagiat repose en réalité sur celle du processus de création. Alors à partir de quoi crée-t-on? De sa propre expérience (élargie à celle de la famille, des amis, d’un village, d’un pays, etc.), de sources journalistiques (articles ou dossiers d’enquête, sujet et traitement de la nouvelle), de sources littéraires (bien des écrivains disent se nourrir de leurs lectures), de sources artistiques autres (représentations visuelles comme des photographies ou des peintures, par exemple), de phénomènes de société (l’impact des réseaux sociaux sur l’estime de soi), d’événements politiques ou/et historiques, de rêves, de souvenirs, d’idées que l’on veut défendre (féminisme), d’études scientifiques (astronomie, psychologie, etc.), et cette liste se tient loin de l’exhaustivité. Autant de domaines et une pléthore de possibilités pour chacun. Disons que tout ça participe de la sacro-sainte inspiration. Est-ce que l’inspiration (thème, lieu, personnages, voire même l’intrigue) suffit à authentifier l’originalité de la création? Pas plus qu’ un motton de glaise ne garantit l’originalité de la sculpture. D’autant que plusieurs de ces critères (héros, intrigue) touchent au mythe, à l’universel.

Un même thème peut se retrouver dans un bon millier de romans sans qu’il y ait contrefaçon. Même chose pour un lieu. À moins de l’avoir déposé. Et quelque chose me dit que l’Office de la propriété intellectuelle du Canada ne le permettrait pas, pour des raisons évidentes. Un prénom de personnage alors? Pour se vanter d’avoir inventé un prénom, il faut se lever de bonne heure. Rien ne peut dépasser l’imagination des parents quand il s’agit de nommer leur progéniture. Chaque fin d’année civile, des articles sont publiés à ce sujet à grand renfort d’exemples hilarants ou carrément consternants. L’actualité (et aussi https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/livres/franck-thilliez-accuse-de-plagiat-que-reproche-une-autrice-quebecoise-au-roi-du-polar-qui-dement-24-09-2025-RM6CYR63FNBZDFZOPAQW7MORSQ.php) me donne l’occasion d’examiner un prénom de personnage féminin: Angelune. Peut-on dire qu’un auteur l’a créé? Et si un autre l’utilise, aurait-on un cas de plagiat? Une rapide recherche sur Google montre qu’on retrouve ce prénom dans les premiers résultats au Yukon et en France, mais qu’il est particulièrement populaire aux Philippines.

Maintenant, supposons que l’auteur B crée une œuvre et que l’autrice A en écrive une fanfiction. S’agit-il d’un plagiat? Pas nécessairement non plus. Alchemised, de SenLinYu, (Hachette) est un roman de dark fantasy, lui-même adapté d’une fanfiction, Manacled, de la même autrice et issue de l’univers d’Harry Potter (le motton de glaise). Dans Alchemised, l’autrice a enlevé toute référence à HP et a créé un nouveau monde de nécromancie et d’alchimie. C’est une œuvre originale, qui résulte de combinaisons associatives différentes.

L’originalité de l’œuvre réside-t-elle dans le processus d’écriture? C’est ce qu’on serait tenté de penser. Et pourtant les formations en création littéraire se fondent sur le fait qu’on peut apprendre à écrire, qu’il existe des schémas d’intrigue, de relations et que ces schémas ne sont pas infinis. Par exemple, on va pouvoir relever une liste de types de conflits (internes au personnage ou entre personnages) et de leur résolution. Si je considère la table des matières du Thésaurus des conflits volume 1, les autrices en établissent 6 grandes catégories, dont les frictions relationnelles qui regroupent 29 conflits types, les échecs et erreurs qui en représentent 22, les dilemmes/tentations sur le plan moral seraient au nombre de 20, les devoirs et responsabilités (17), etc. Et si les types de conflits, de personnages, d’intrigues ne sont pas infinis, mais des déclinaisons des mêmes schémas, alors l’utilisation d’un même schéma narratif ne peut constituer la preuve d’un plagiat. Si vous décelez plusieurs points de convergence entre deux œuvres, cela n’implique pas pour autant que l’une est plagiée sur l’autre. Pas plus que la seule antériorité d’une œuvre sur l’autre.

Trois romans dont l’histoire se ressemble (et je suis certaine qu’on peut en trouver d’autres): Terminal Grand Nord d’Isabelle Lafortune, Une saison pour les ombres de R.J Ellory, Norferville de Franck Thilliez. Est-ce à dire que les auteurs se plagient? Non, cela implique surtout que le fait de société dont il est question dans ces trois livres, à savoir la disparition de nombreuses Autochtones, a enfin touché un grand public. Quel éditeur ou quelle éditrice n’a pas reçu un manuscrit portant justement sur le sujet traité dans le prochain à paraître?

Et le style dans tout ça? Admettons que l’autrice A possède une « voix » et un rythme qui lui sont « propres », et que l’auteur B raconte une histoire équivalente avec sa propre voix. S’agit-il d’un plagiat? Pas nécessairement. Parce que cette différence de voix va aboutir à des œuvres très différentes. Par ailleurs, le fameux regard de l’auteur, l’angle avec lequel il aborde un thème, sa divergence neuronale, confère à son œuvre une unicité. Nous sommes là plutôt dans l’ordre de l’impalpable. On peut toujours passer les textes au tordeur d’un logiciel, reste une dimension qui dépasse le seul logarithme: la sensibilité artistique.

De la sensibilité artistique à la sensibilité de l’artiste, il n’y a qu’un pas. Et il peut arriver qu’on ait le sentiment, voire la certitude, que son œuvre a été plagiée sans que ce soit nécessairement le cas. Pourquoi? Parce que de la création d’un autre, on ne voit que le produit fini, soit une très petite partie du travail de création. Et oui, on peut trouver bien des similitudes à deux œuvres sans qu’il y ait pour autant plagiat. Et cela peut même arriver au sein d’une même maison d’édition. Je pense ici au cas Camille Laurens/Marie Darrieussecq toutes deux publiées chez P.O.L. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/plagiat-litteraire-l-affaire-camille-laurens-marie-darrieussecq-1571150 Et avec la certitude d’avoir été plagié vient le pathos: la révolte contre l’injustice avérée ou non. Comment se fait-il qu’elle ait plus de succès que moi, alors que c’était mon idée? On s’entend qu’on a rarement vu un procès en plagiat au sujet d’une « œuvre » qui aurait remporté un succès confidentiel.

Alors, existe-t-il des moyens pour prouver un plagiat? Si toutes les « preuves » de plagiat considérées individuellement peuvent être infirmées, on va alors considérer le faisceau de preuves. C’est pour cela que la plainte en contrefaçon va stipuler plusieurs éléments (par exemple: lieu, thème, type de personnages, époque, paraphrases) qui ajoutés les uns aux autres peuvent légitimer la suspicion de plagiat et permettre d’entamer une poursuite judiciaire.

Le travail de la défense consistera à:

  • montrer la nécessaire cohésion de ces éléments: par exemple, dans un certain type de lieu, on va retrouver nécessairement le même genre de personnages, ou l’utilisation du huis clos comme procédé littéraire, par exemple.
  • établir la paternité de l’œuvre: Chaque auteur fait un vrai travail de documentation avant d’écrire un roman et en conserve la trace sous forme de dossiers papier et/ou numérique, de livres lus, de notes, de courriels, etc. Il y a aussi les différentes versions de plan de l’œuvre, dans le cas où l’auteur travaille d’après un plan, et les différentes versions des chapitres. On peut également se référer aux autres œuvres d’un même auteur, dans lesquelles on va isoler plusieurs éléments récurrents: on pourrait alors parler de « signature ». Autant de traces de la filiation d’une œuvre.
  • et en dernier lieu à prouver que s’il y a ressemblance, il ne s’agit pas d’un effet de la volonté de l’auteur. Et cette preuve-là, tient en un adverbe: « sciemment. » Selon la loi canadienne du droit d’auteur (https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/page-14.html), le plagiat ou contrefaçon est fait sciemment. Un procès en plagiat est donc en partie ce qu’on appelle en langage populaire un procès d’intention. L’auteur B a-t-il sciemment contrefait un ou plusieurs éléments de l’œuvre de l’auteur A?

Voilà pourquoi bon nombre d’auteurs et d’autrices avouent ne pas lire pendant leur période de production. Ils craignent de plagier sans le savoir. La mémoire est un atout, mais aussi une faiblesse. Légalement, seule l’intention permet de distinguer le plagiat avéré de l’inspiration. Même si un livre A fait partie des documents examinés dans le cadre de la recherche pour un livre B, cela n’implique donc pas nécessairement que le livre B est un plagiat du livre A.

Avec tous les risques que cela entraîne, on peut se demander pourquoi plagier? Le plagiat est-il une voie vers le succès? Bien des maisons d’édition font clairement mention dans le contrat de publication que l’auteur garantit l’originalité de l’œuvre et qu’il dégage la maison d’édition de toute responsabilité à cet égard. Cela se présente en général comme suit: L’AUTEUR garantit que son œuvre est originale, inédite, et qu’elle ne viole, à sa connaissance, aucun droit d’auteur existant. L’AUTEUR garantit à l’ÉDITEUR que l’œuvre ne fait pas l’objet d’un autre contrat avec une autre société. L’AUTEUR garantit qu’il a pris tous les moyens que prendrait une personne raisonnable afin de s’assurer que l’œuvre ne porte atteinte à la réputation, à la vie privée ou à un autre droit de la personnalité de quelque personne. L’AUTEUR s’engage à tenir l’ÉDITEUR indemne de toute condamnation par un jugement final mettant en cause les déclarations et garanties de l’AUTEUR, sous condition pour l’ÉDITEUR d’aviser par écrit l’AUTEUR de toute réclamation ou de tout recours pouvant mettre en cause telles garanties dès qu’il en a connaissance. Ou en d’autres termes: tu copies volontairement, tu vas payer et tu seras seul à le faire. Je n’ai pour ma part vu que deux cas de plagiat supposés dans ma carrière, pour des milliers de manuscrits reçus. Et sur ces deux cas, un avait clairement confondu inspiration et copie.

Il y a le tribunal de la justice et il y a le tribunal social. Une affaire de plagiat n’est pas encore considérée comme recevable par la justice qu’on en trouve des mentions dans la presse, et donc dans les réseaux sociaux. Les factions se constituent et s’injurient joyeusement au nom de celui ou celle qu’elles croient défendre ainsi. Mais là aussi, on nage en plein pathos. Nos propres frustrations nous orientent vers un camp ou l’autre, au mépris de la recherche de la vérité. Et cela ne s’arrête pas là. Parce que l’affaire close, l’odeur de scandale reste et tache. On peut alors retrouver le chemin des tribunaux pour atteinte à la réputation.

*****

Deux exemples emblématiques de vol de propriété intellectuelle au Canada:

L’affaire Caillou: https://www.ledevoir.com/motcle/caillou

L’affaire Robinson: https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/200908/27/01-896193-chronologie-de-laffaire-claude-robinson.php

Pour aller plus loin sur l’aspect neuroscientifique de la création artistique:

« La création artistique au prisme des neurosciences » https://artcurhope.com/creativite-artistique-neurosciences/ ,

« la créativité » https://institutducerveau.org/fiches-fonctions-cerveau/creativite

Quelques références en ce qui a trait au processus de création littéraire:

Angela Ackerman et Becca Puglisi, Le thésaurus des conflits vol.1, La comédie française, 2025, ISBN: 9798299302745

Angela Ackerman et Becca Puglisi, Le thésaurus des conflits vol.2, La comédie française, 2025, ISBN: 9798299115444

Angela Ackerman et Becca Puglisi, Le thésaurus des traits de caractère positifs, La comédie française, 2024, ISBN: 9798303490239

Angela Ackerman et Becca Puglisi, Le thésaurus des traits de caractère négatifs, La comédie française, 2024, ISBN: 9798309687428

Joseph Campbell, Le héros aux mille et un visages, J’ai Lu, 2013, ISBN: 9782290069011

Stephen King, Écriture: Mémoires d’un métier, Albin Michel, 2001, ISBN: 9782226126702

John Truby, L’anatomie des histoires: comment devenir le maître des genres, Michel Lafon, 2025, ISBN: 9782749955827

K.M. Weiland, Creating character arcs, PenForASword publishing, 2016, ISBN: 9781944936044

K.M Weiland, Writing archetypal character arcs, PenForASword publishing, 2023, ISBN: 9781944936143

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©Agence littéraire Laëns 2025

Des échos de Borealium tremens, de Mathieu Villeneuve

13 mercredi Sep 2017

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, On en parle

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Mathieu Villeneuve, Borealium tremens, Éditions La Peuplade, août 2017

Résumé de l’éditeur : David Gagnon veut rénover la Maison brûlée, dont il hérite à la mort de son grand-oncle, une maison-fantôme comme les autres dans le fond d’un rang de Saint-Christophe-de-la-Traverse. Il veut aussi y cultiver la terre et y terminer son roman, malgré les menaces d’expropriation, les voix qui vibrent, les hallucinations, les racines qui gagnent du terrain, les tiques et l’hiver féroce. Engoncé dans son tombeau de bois pourri, dans l’alcool et dans les archives de sa famille, le jeune écrivain est appelé à accomplir la prophétie sauvage, celle qui avait autrefois animé Auguste et plusieurs autres avant lui, et qui animera ceux qui ne sont pas encore nés.

Lire un extrait

10.09.17          Épilogue — CKIA fm : « On sent l’héritage littéraire de Mathieu Villeneuve (…) qui fait un bel éloge de Maria Chapdelaine : (…) une écriture très maîtrisée, [des] personnages très colorés, (…) un roman ambitieux pour un premier roman, un bon souffle, un bon ton, un titre à surveiller. » [Maud Lemieux]

 

09.09.17          ICI-Saguenay Lac-Saint-Jean : « Borealium tremens de Mathieu Villeneuve publié à La Peuplade est le roman québécois qui m’a le plus plu en ce début de rentrée littéraire. C’est un roman écrit avec une justesse de ton, c’est très, très incarné, c’est très ancré dans le territoire. (…) C’est un grand roman qu’il faut lire, perché sur une branche (…) ; je le conseille à tout le monde qui s’intéresse à la mythologie saguenéenne ou à la littérature en tant que telle. » [Olivier Boisvert — Quoi lire… en 90 secondes]

 

09.09.17 : Le Soleil : « Pourquoi ça promet : Un thème qui revient de plus en plus chez une nouvelle génération d’écrivains, ce « roman du terroir » nouveau genre où des jeunes font un retour à la terre, aigris par la ville. Mais la campagne remplit rarement ses promesses. Curieuse de voir la proposition de Mathieu Villeneuve, jeune auteur de 27 ans originaire de Chicoutimi, « descendant de bûcherons et de paysans. » [Isabelle Houde — « La rentrée littéraire en 10 promesses »]

 

06.09.17          La Presse : « Quand un jeune homme hérite de la maison de son grand-oncle, tout peut arriver. Un récit dont l’action est campée dans la belle nature saguenéenne, et qui nous parle des effets du développement urbain sur l’environnement et sur les humains. » [Nathalie Collard — « Rentrée littéraire : guide de survie »]

 

04.09.17          Impact campus : « Un premier roman attendu — Borealium Tremens [La Peuplade], de Mathieu Villeneuve, est en magasin depuis le 29 août dernier. Le diplômé du Baccalauréat en études littéraires de l’Université Laval ravive la flamme du roman du terroir en proposant une histoire alliant notamment hallucinations et secrets familiaux. Le protagoniste, un jeune auteur, hérite d’une vieille maison nichée dans un rang bien reculé; alors qu’il tente de boucler son roman, il se heurte à diverses embûches, dont des menaces d’expropriation, un hiver rigoureux et la découverte d’une prophétie. » [Alexis Bédard-Fiset]

04.09.17          Les méconnus : « L’auteur, dans son premier roman, propose de réinventer le roman du terroir ce qui n’est pas un mince pari et ne manque pas d’attiser la curiosité. » [Katherine Raymond, « La rentrée québécoise en 10 titres »]

02.09.17          Le Devoir : « Mathieu Villeneuve, lui, a préféré convoquer les fantômes du passé dans cette recherche de vérité à laquelle va se prêter David Gagnon sur les terres familiales de Saint-Christophe-de-la-Traverse. Il a hérité d’une maison qu’il va rénover dans l’espoir d’y cultiver la terre autour et d’y finir l’écriture d’un roman à l’intérieur. Borealium tremens (La Peuplade), roman du terroir réinventé (…) relate son aventure où la cocaïne, l’alcool et la menace d’expropriation vont faire émerger des voix du passé pour éclairer un peu ses préoccupations du présent. » [Fabien Deglise, « Dans toute la complexité du « nous », cahier F « Les belles feuilles de l’automne »]

 

02.09.17          Le quotidien : « Borealium tremens, le premier roman de Mathieu Villeneuve, originaire de Rimouski, risque de susciter beaucoup d’intérêt. » [Anne-Marie Gravel]

 

31.08.17          ICI ARTV : « Un premier roman intrigant ! » (in Les romans incontournables de la rentrée littéraire québécoise)

 

29.08.17          Ton barbier : « Nous n’avons vraisemblablement pas fini d’être surpris, saison après saison, par les chicoutimiens de La Peuplade. On nous propose ici une première œuvre délirante, un roman de la terre revisité au parfum d’essence, de bois brûlé et de cocaïne. David, anti-héros dépressif et rarement sobre, hérite de la « Maison brûlée », une bâtisse familiale sise au fond d’un rang de Saint-Christophe-de-la-Traverse. Il décide de s’y installer et de la rénover avec son frère et une amie d’enfance, et sombrera lentement mais sûrement dans un abysse d’alcool et de maladie mentale. » [P.-A. Buisson — 17 livres québécois essentiels sortis en août]

 

28.08.17          La fabrique culturelle : « Mathieu Villeneuve nous offre une magistrale fable sur la solitude, la folie et le poids de nos origines. À lire dès que possible ! » [Lecture #LaFab : 5 livres en août]

28.08.17          Revue Les Libraires : « Un récit envoûtant et dépaysant : voilà une proposition audacieuse pour un premier roman. » [Alexandra Mignault— « Rentrée 2017 : Littérature québécoise »]

25.08.17          Le Droit : « Son écriture se gorge tantôt de l’alcool consommé par ses personnages ; tantôt des déluges ayant marqué, voire façonné l’histoire de sa région natale, dont celui de 1996 ; tantôt du sang prélevé par des tiques proliférant au point de rendre les orignaux fous ; tantôt des relents des déversements de l’Alcan.

Elle goûte la vase des lits de rivières où dorment les vestiges des villages submergés à cause des barrages d’Hydro-Québec ; la poussière levée par les véhicules dans les rangs de Sainte-Monique, près d’Alma (rebaptisé Saint-Christophe pour les besoins de sa cause) ; le terreau des champs mêlé à la sueur des fronts de celles et ceux qui les défrichent.

Elle farfouille l’âme de ses personnages, déclenche leurs cauchemars, joue de leurs rêves et pulsions. Entre carré amoureux, pulsions de vengeance, quête dévorante et délires éthyliques. » [Valérie Lessard— « Les travers de la péri-urbanité »]

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