• Actualités
  • On en parle
  • Conseils
    • Devenir écrivain
    • Auteur publié
    • Deuxième roman
  • Services
  • Emploi
  • Rencontres d’auteurs
  • Agenda
  • Contact

Agence Littéraire Laëns

~ Blogue

Agence Littéraire Laëns

Archives de mot-clé : correction de manuscrits

Kili$ arrive en librairie

24 mercredi Nov 2021

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités

≈ Laisser un commentaire

Mots-clés

agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire, agent littéraire Québec, coaching d'écriture, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, direction littéraire, GRC, Kili$, Memoriam, Michel Picard, Presses universitaires d'Ottawa, promotion du livre, réfugiés, REFC, thriller

C’est aujourd’hui que sort en librairie le second roman de Michel Picard, Kili$, un thriller sur fond de trafic d’armes, de réfugiés confiés aux bons soins d’une compagnie pharmaceutique et de terrorisme international.

 

Le roman :

Tchétchène d’origine russe et ancien trafiquant d’armes repenti, Ivan Gouchenko est abattu à son domicile. Le meurtre de ce PDG d’une division turque de la société Apobiotech Pharma, une transaction de 40 millions de dollars, des allégations de blanchiment de fonds et le vol d’un virus prennent une dimension internationale.

Pour percer le mystère, Fisher, directeur des opérations canadiennes chez Neuro-Alpha, demande au docteur Derren d’accéder à la mémoire d’un homme : Jalel Al-Hariz, un des terroristes les plus recherchés. Une mission de routine pour un analyste aux renseignements criminels. Une mission des plus palpitantes pour un neurologue.

Sauf que la belle-fille du trafiquant repenti se trouve au cœur de l’affaire. Et que l’ancienne flamme de Fisher est à son tour accusée de fraude.

Après Memoriam, on retrouve avec bonheur le tandem Fisher-Derren qui n’a de cesse de dénouer cet imbroglio de Kilis à Montréal, de la détresse d’un camp de réfugiés au laboratoire aseptisé de Bio Pharma. Et cela, quitte à défricher les mémoires les plus violentes, quitte à voler des souvenirs par effraction.

L’auteur :

         Titulaire d’un doctorat en sciences politiques, Michel Picard rejoint la Gendarmerie royale du Canada, à titre d’analyste aux renseignements criminels. Il a notamment participé à l’enquête du dossier Norbourg, créé et dirigé le programme de lutte contre la criminalité financière de l’Université de Sherbrooke.

Reconnu pour son expertise en matière de fraude, il donne des conférences tant au Canada qu’au Royaume-Uni, enseigne auprès de différents services de police au Canada et au Maroc et collabore régulièrement avec plusieurs chaînes télévisées (dont LCN, TVA et RDI).

En 2011, il publie aux Éditions Logiques son premier essai, Faites-moi confiance, autopsie des crimes financiers et son second en 2015, La Commission Charbonneau, les aveux d’un système corrompu, cette fois chez Stanké.

Si l’écriture d’ouvrages qu’il qualifie de techniques semblent aller de soi pour Michel Picard, c’est la fiction et les défis qu’elle comporte qui l’attirent. En 2020, son premier roman, Memoriam, paraît aux Presses de l’Université d’Ottawa. Il met en scène Philippe, un jeune neurologue qui consacre sa carrière à la maladie d’Alzheimer et souhaite disculper son père soupçonné de terrorisme. Michel met son expérience en analyse des renseignements criminels et son vécu au service de ses personnages.

___________________________________________

©Agence Littéraire Laëns 2021

 

L’affaire du collège indien, de Sylvie Brien au bûcher!

07 mardi Sep 2021

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités

≈ Laisser un commentaire

Mots-clés

98.5 fm, agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire, agent littéraire Québec, autodafé, Bayard Canada Livres, Carole Tremblay, cause autochtone, censure, coaching d'écriture, Conseil scolaire catholique Providence, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, direction littéraire, Gallimard Jeunesse, Grands prix Desjardins de la culture Lanaudière, L'affaire du collège indien, La voie de Zahra, Le Devoir, Montréal capitale mondiale du livre de l’Unesco, Paul Arcand, prix littéraire Bernadette-Renaud, Prix littéraire des enseignants de français AQPF-ANEL, Prix Paul-Hurtmans, Prix Peuplier, Radio-Canada, Saint-Maur en poche, Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue, Salon du livre de Paris, Spirit Lake, Sylvie Brien, Thomas Gerbet, Vipérine Maltais, woke

Sylvie Brien a appris récemment avec stupeur que son roman pour enfants, L’affaire du collège indien, publié chez Gallimard a été non seulement retiré des bibliothèques d’une trentaine d’écoles francophones du Conseil scolaire catholique Providence en Ontario, mais aurait été aussi mis au bûcher!

affaireLa romancière ne pouvait qu’exprimer sa stupéfaction et son indignation, alors que dans L’affaire du collège indien paru en 2006 chez Gallimard-Jeunesse, elle dénonce le sort réservé aux Autochtones dans les pensionnats et le racisme de la société des années 20 envers eux.

Certes, on note que le sort réservé à l’ouvrage de Sylvie Brien s’inscrit dans un contexte particulier : « Une grande épuration littéraire a eu lieu dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence, qui regroupe 30 écoles francophones dans tout le Sud-Ouest de l’Ontario. Près de 5000 livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits dans un but de réconciliation avec les Premières Nations. (…) Le conseil scolaire ne spécifie pas la raison du retrait. [L’affaire du collège indien est] une histoire qui se déroule en 1920 avec des personnages et des lieux fictifs. Dans l’histoire, une adolescente défend un Autochtone accusé à tort d’un incendie. L’auteure rejette tout préjugé : « Au contraire, j’ai dénoncé des choses qu’on ne disait pas ». Elle affirme être une des premières auteur.e.s jeunesse à avoir abordé « les horreurs des pensionnats » en se basant sur des documents d’époque. Bibliothèques et archives Canada (Nouvelle fenêtre) a déjà écrit à propos de ce livre que « Sylvie Brien [y] aborde avec justesse le sujet des pensionnats où les jeunes autochtones, arrachés à leur famille, étaient éduqués loin de leurs parents et de leurs traditions ».» (Thomas Gerbet,Radio-Canada)
Ce matin, au micro du 98.5 fm, Paul Arcand en bafouillait. Car ce roman étudié dans de nombreuses écoles est accompagné d’une fiche pédagogique, a bénéficié de recherches historiques solides et défend les Autochtones. Pour le journaliste, il s’agirait d’un problème de sortie du contexte. Écoutez l’émission ici.

Et RTL se faisait également l’écho de ce scandale en France.

Cet acte de la part de la commission scolaire semble d’autant plus injustifiable que Sylvie Brien dénonce de nombreux abus et injustices perpétrés sur des enfants dans plusieurs de ses romans : L’affaire du collège indien, mais aussi La voie de Zahra (Bayard Canada), Spirit Lake (Gallimard-Jeunesse) en sont quelques exemples.

On peut et on doit repenser notamment la manière dont est enseignée l’histoire autochtone, voire son contenu. Mais brûler, censurer des œuvres qui sont autant d’alliées de la cause autochtone?

Ce que les médias ont dit de L’affaire du collège indien:

17.05.2009      À Voix haute Vol. 2 N°8      « Le style alerte et teinté d’humour de Sylvie Brien enchante. Elle sait glisser à petites doses des éléments de mystère et des notions d’histoire (dans ce cas, la scolarisation forcée de milliers de jeunes Amérindiens enfermés dans des pensionnats très loin de leurs familles) tout en multipliant les sous-intrigues capables de faire progresser l’enquête. » [Claude Daigneault, « Vipérine Maltais, une héroïne pour tous au cœur d’une tragédie de notre histoire »]

05.04.06          La voix du Luxembourg      « Sylvie Brien sait ménager le suspense et attirer notre attention en situant l’action dans un collège canadien qui sert de banc d’essai pour instruire de jeunes Indiens arrachés à leurs parents sous prétexte de les civiliser chez les Blancs… Vipérine, toujours aussi vive et maline, nous entraîne sur ses pas et l’épilogue, bien construit, comme le reste du roman, nous satisfait pleinement. » [C. de Jamblinne]

24.03.2006      Tribune Bulletin – Côte d’Azur     « **** Première satisfaction, le roman est écrit dans un français parfait, bien que simple. Et non dans les approximations branchées fleurissant dans la littérature pour jeune public au prétexte de modernité. (…) Humour, mystère, suspense et forte identité constituent les ingrédients d’une série bien construite. » [Liliane Tibéri]

Mars 2006      Le Messager « Une intrigue à la Agatha Christie dans une atmosphère pleine de charme. »

10.03.06          Chroniques de l’imaginaire            « Le thème de fond, les enfants indiens arrachés à leurs familles pour être placés dans des pensionnats, constitue une bonne trame de départ, qui a été exploitée d’une manière subtile et pédagogique. » [Toonnette, « L’affaire du collège indien »]

2006    Bibliomanes   « Un policier bien ficelé, campé dans le cadre original du Québec des années 1920, dont on découvre avec horreur un épisode peu glorieux: la scolarisation forcée, et dans des conditions déplorables, qu’ont subie de jeunes Amérindiens et ce, jusqu’en 1980. Des peintures ajoutent à l’atmosphère oppressante se dégageant de ce roman mené tambour battant dans lequel on retrouve avec plaisir une héroïne brillante et à la langue bien pendue qui nous réserve une fin théâtrale digne d’Agatha Christie. » [Caroline Ricard]

2006    Ricochet         « Après Mortels Noëls, la petite détective Vipérine revient plus en forme que jamais ! Toujours aussi futée, elle est plus sûre d’elle, de sa position au pensionnat et dans sa famille (elle est orpheline de mère). C’est elle la narratrice, et elle maîtrise le récit : le lecteur ne saura rien de ses déductions au cours de l’enquête ; ses observations nous sont livrées comme des faits. Vipérine garde les réponses pour la fin digne du meilleur Agatha Christie : sur une scène de théâtre, devant des adultes spectateurs ébahis, la jeune fille fait un exposé logique et clair du déroulement du drame. L’époque du début du siècle au Canada est toujours aussi bien mise en scène, avec une dénonciation d’un épisode peu glorieux : la scolarisation de force des enfants indiens dans des conditions déplorables, et ce jusque dans les années 1980. Ce deuxième opus, toujours d’excellente qualité, séduira sûrement les amateurs de Sherlock Holmes et autres Rouletabille ! » [Sophie Pilaire, « L’affaire du collège indien »]

13.05.06          Le Devoir       « S’ils rafraîchissent la mémoire, les ouvrages pour la jeunesse de Sylvie Brien sont loin d’être des romans à thèse lourds et ennuyeux. Il s’agit de véritables petits polars, construits dans les règles de l’art, ponctués de nombreuses pointes d’humour. De plus, si les faits historiques stimulent l’écrivaine, les phénomènes inexpliqués la fascinent tout autant. Il y a donc toujours un fantôme qui rôde, un esprit qui veille ou une apparition mystérieuse dans la trame de ses romans. » [Carole Tremblay, « Littérature jeunesse : le Québec des années 20 continue sa percée à Paris »]

18.06.06          Déjà Grand    « ****1/2 Cet ouvrage ravira les esprits avides de suspense, car l’auteur parvient à l’attiser jusqu’au dénouement qui selon les règles de l’art est surprenant et inattendu. Une écriture fine et précise qui fait plonger le lecteur dès les premières lignes dans ce Québec de 1921 sans jamais l’ennuyer. Rien n’y est superflu et surtout le livre révèle un pan cruel et scandaleux de l’histoire du Canada. Une réussite ! »

Sylvie Brien, auteure

Sylvie Brien Cr. Photo : Jean-François O’Kane

La romancière : Sylvie Brien publie en France et au Canada (24 romans), écrit de la littérature adulte et du jeunesse, tantôt avec un narrateur masculin, tantôt avec un narrateur féminin, se passionne autant pour l’histoire que pour l’archéologie, veille à ce que ses personnages soient attachants et donne de nombreuses conférences.

Ses livres rencontrent un large public, lui permettent d’être invitée au Salon du livre de Paris, à la semaine Paul-Hurtmans du Centre de Littérature de Bruxelles, au Salon international du livre de poche « Saint-Maur en poche », d’être présidente d’honneur du Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue en 2009 et de la Quinzaine du livre de Lanaudière en 2010, et valent à Sylvie Brien la reconnaissance de ses pairs : lauréate du Prix littéraire des enseignants de français AQPF-ANEL dans la catégorie « roman 13 ans et plus » avec 16 ans et patriote et membre du jury du prix littéraire Bernadette-Renaud en 2018, elle a été, entre autres, finaliste au Prix Paul-Hurtmans en 2010, lauréate des Grands prix Desjardins de la culture Lanaudière 2010 et finaliste au Prix Peuplier en 2017. La Fenêtre maléfique a été sélectionné pour l’événement « Montréal capitale mondiale du livre de l’Unesco. » Ses romans font régulièrement partie des sélections des libraires sur France Info.

___________________________________________

©Agence Littéraire Laëns 2021

Gabriel Osson lance Tambours et assons

10 mardi Août 2021

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités

≈ 1 commentaire

Mots-clés

AAOF, agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire, agent littéraire Québec, Éditions David, Éditions Terre d'accueil, coaching d'écriture, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, D'ici et d'ailleurs, direction littéraire, Gabriel Osson, Hubert le restavèk, Le jour se lèvera, poésie, poésie vivante, Prix Alain-Thomas, prix Christine-Dumitriu-van-Saanen, promotion du livre, Radio-Canada, Tambours et assons, Vaudou

Gabriel Osson lance aujourd’hui son premier extrait «Tambours et assons» de l’album D’ici et d’ailleurs disponible en octobre 2021.

Le projet : Gabriel offre une performance poétique des textes qu’il a écrits pour son prochain recueil D’ici et d’ailleurs, à paraître en octobre 2021 aux Éditions Terre d’accueil. Il interprète ses poèmes adaptés pour la scène sur la musique de Dieufaite Charles.

Identité : Entre Haïti et Toronto, ce sont les couleurs de Gabriel qui se déclinent comme autant d’instantanés de ses deux pays. Entre amour et nostalgie, bonheur et consternation, Gabriel Osson nous invite à le suivre dans un parcours célébrant les origines, la transmission de la mémoire et les perspectives d’avenir.

Tambours et assons : Ce texte est un appel à se réunir, à œuvrer pour le développement du pays et à conquérir sa liberté. Les tambours et assons sont des instruments de musique traditionnelle également utilisés dans le Vaudou.

Gabriel Osson, Agence littéraire Laëns

Gabriel Osson (Cr. Ph. : Christine Bérubé)

L’artiste : Romancier finaliste au prix Christine-Dimitriu-van-Saanen en 2017, lauréat du prix Alain-Thomas 2021 et artiste peintre franco-ontarien, Gabriel Osson est né à Port-au-Prince en Haïti. Auteur des romans Hubert, le restavèk et Le jour se lèvera, tous deux publiés aux Éditions David, il est également président de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français (AAOF) depuis 2018. Il anime l’émission hebdomadaire « Franco Découvertes » à la radio de Toronto, CHOQ FM 105.1. En 2019, Radio Canada dresse son portrait dans une série d’articles consacrée aux 25 personnalités noires franco-ontariennes les plus influentes.

___________________________________________

©Agence Littéraire Laëns 2021

Mathieu Villeneuve au Festival America

18 mardi Sep 2018

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Agenda

≈ Laisser un commentaire

Mots-clés

accompagnement littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire, agent littéraire Canada, Éditions La Peuplade, Émilie Perreault, Baird Harper, Borealium tremens, Brins d'éternité, Brit Bennett, Chicoutimi, Christian Desmeules, Christophe Bernard, coaching d'écriture, correction de manuscrits, David Laporte, direction éditoriale, direction littéraire, Emma Hooper, Fabien Deglise, Festival America, Festival du premier roman de Chambéry, Hari Kunzru, Hubert Artus, Julien Védrenne, L'Écrit primal, la famille en littérature, La femelle du requin, la maison comme personnage, La Presse, Lapsus, L’Artichaut, Le Crachoir de Flaubert, Le Devoir, Le Droit, les mythologies littéraires, Littérature du Québec, Livres Paris, Marie-Hélène Dumas, Mario Cloutier, Mathieu Villeneuve, Nuit blanche magazine littéraire, Patrick deWitt, Phillip Lewis, Prix Aurora/Boréal, Prix d'écriture Damase-Potvin, Prix de création littéraire BDQ-SILQ 2018, Prix de la nouvelle Solaris, Prix des Horizons imaginaires, Prix littéraire du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Rendez-vous du premier roman, Rue Saint-Ambroise, Samuel Archibald, Sandrine Brugot-Maillard, Tara Lennart, Valérie Lessard, Vladimir Hernández, Yvon Paré

Du 20 au 23 septembre se tient à Vincennes le Festival America consacré aux littératures et cultures d’Amérique du Nord. Cette année, le Canada est à l’honneur avec pas moins d’une trentaine d’auteurs invités, dont Mathieu Villeneuve pour son premier roman, Borealium tremens, publié aux Éditions La Peuplade.

Festival America 2018

Amis festivaliers, voici vos occasions de rencontrer Mathieu Villeneuve :

Les Scènes : Mythologie(s) samedi 22 septembre 2018 de 12h à 13h

Qu’elle soit personnelle, familiale ou créée de toutes pièces, la mythologie tient une place de choix dans les œuvres de ces trois auteurs. Explication de texte ou « les mythologies, ça sert à quoi en littérature ? » Une discussion animée par Julien Védrenne, avec les auteurs : Christophe Bernard, Patrick deWitt et Mathieu Villeneuve.

Les Grands Débats : M… comme Maison : Home Sweet Home ? samedi 22 septembre 2018 de 14h à 15h

Souvent synonyme d’abri réconfortant et de repos, nous projetons dans notre maison une part non négligeable de nous-mêmes. Nées de la main et de la volonté des hommes, certaines maisons ont une histoire et une présence si fortes qu’elles peuvent prétendre à un rôle de tout premier plan. Quelle est la place de ces lieux dans la fiction contemporaine ? La maison est-elle un personnage comme les autres ? Une table ronde animée par Tara Lennart, avec : Patrick deWitt, Phillip Lewis et Mathieu Villeneuve.

Les Grands Débats : F… comme Famille : Histoire de famille #1 samedi 22 septembre 2018 de 16h à 17h

On dit qu’on ne choisit pas sa famille. En littérature, cette vérité permet à l’écrivain de laisser libre cours à son imagination, multipliant intrigues et personnages. Comment l’auteur orchestre-t-il les hauts et les bas familiaux ? À l’heure des nouvelles parentalités, comment traiter ce sujet dans la fiction ? Pour écrire, s’inspire-t-on de sa propre famille ou de celle des autres ? Un débat animé par Sandrine Brugot-Maillard, avec : Brit Bennett, Baird Harper et Mathieu Villeneuve.

Séance de dédicaces : samedi 22 septembre de 17h à 18h

Les Grands Débats : O… comme Origines : Là d’où je viens samedi 22 septembre 2018 de 18h à 19h

L’écriture prend parfois des allures d’enquête remontant le courant du temps. Que l’on soit à la recherche de ses propres racines ou de celles de ses personnages réels ou fictifs, le travail de l’écrivain s’aventure de fait sur les chemins de la mémoire individuelle et collective. Quels défis lui imposent cette recherche ? Une discussion animée par Marie-Hélène Dumas, avec : Vladimir Hernández, Hari Kunzru et Mathieu Villeneuve.

Séance de dédicaces : dimanche 23 septembre de 11h à 12h

Les Grands Débats : C… comme Communauté : Ce qui nous est commun dimanche 23 septembre 2018 de 17h à 18h

L’humanité a choisi de vivre en groupe, d’interagir et de partager un environnement commun. Il en va en littérature comme dans la société en général : le terme de communauté revêt bien des réalités. Quelle est sa place dans l’univers romanesque contemporain ? Une table ronde animée par Hubert Artus, avec : Baird Harper, Emma Hooper et Mathieu Villeneuve.

Borealium tremens, premier roman de Mathieu Villeneuve, publié aux Éditions La Peuplade, Agence littéraire LaënsPour découvrir Borealium tremens et en lire un extrait (.pdf), cliquez sur la couverture du roman.

 

Honneurs et distinctions à ce jour :

Prix de création littéraire BDQ-SILQ 2018

Finaliste au Prix Aurora/Boréal 2018

Finaliste au prix littéraire (catégorie « roman ») du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean 2018

Finaliste au Prix des Horizons imaginaires 2019

Sélection québécoise des Rendez-vous du premier roman 2018-2019

 

Quelques échos dans les médias :

05.04.2018 : Nuit blanche : « Le Nord de Villeneuve est un lieu déserté, qui semble lui-même victime d’une malédiction. (…) Magnifiquement décrit, le territoire est toujours recouvert d’une fine pellicule de grisaille. À chaque page, les paysages parlent de l’absence et de l’abandon à travers les traces dérisoires que les habitants ont laissées derrière eux ; à chaque page, un décor angoissant de film d’horreur se superpose à la triste réalité de l’exode rural. (…) Œuvre immersive, prophétique et crépusculaire écrite dans une langue vibrante, [Borealium tremens est un] roman de l’anti-terroir dans lequel le travail agricole est pour ainsi dire absent. Villeneuve est un habile prosateur et sa folie bien vite nous obsède. Il nous conduit lentement vers son climax, installe progressivement son atmosphère qui gagne toujours plus en étrangeté. Comme une lente escalade de l’ivresse, le récit s’opacifie puis s’accélère, jusqu’au delirium final où la réalité n’est plus qu’un fil fragile malmené par le délire éthylique. » [David Laporte, « Le délire nordique de Mathieu Villeneuve »]

05.04.2018 : « Un superbe livre ! L’écriture est dense, humaine et surtout fragile. Des émotions comme les vagues qui frappent les rochers. » [Caroline le Gal, libraire Au vent des mots, Lorient, France]

01.03.2018 : « Une lecture ensorcelante pleine d’ancêtres et de fantômes, d’espoirs et d’échecs, de besoin de mémoire et de quête des origines. Une écriture lucide, incandescente, sauvage et hantée. (…) Ici le paysage canadien est envoûté par les croyances (amérindiennes, villageoises et paysannes), les fables aux mille visages, des hommes accablés par la saleté, la saturation, la misère et une forme de haine de son prochain. (…) Il y a une langue, un univers dans ce roman, où, le temps d’un été chacun sera livré à lui-même. L’écriture de Mathieu Villeneuve donne envie d’en voir plus ! Un auteur dont on attend avec impatience le prochain texte. » [Charlotte Desmousseaux, libraire à La vie devant soi, Nantes, France]

02.11.2017      Littérature du Québec : « Mathieu Villeneuve entreprend un périple singulier dans Borealium tremens. (…) Dans ce roman baroque et hallucinant, [David Gagnon] se perd dans des chemins oubliés de son pays du Lac-Saint-Jean. (…) Le récit part dans toutes les directions, comme si l’écriture explosait ou implosait. Comme si David devait mourir à soi pour renaître comme un certain Jésus de Nazareth. Personne ne peut l’accompagner dans cette quête qui a rendu Auguste fou. Comment effacer les erreurs, les gaucheries qui ont saccagé le pays, comment retrouver le temps d’avant la construction des grands barrages ? Il faut tout faire sauter, comme Auguste l’a imaginé, retrouver la terre sacrée d’avant, quand tous les rêves étaient possibles, quand Marie Bouchard pouvait vivre en reine. (…) J’aime ce roman qui veut échapper à toutes les balises et secouer l’imaginaire, ce texte échevelé qui témoigne peut-être du plus grand échec qui puisse frapper une nation. (…) Un roman bouleversant qui balafre le territoire, de La Doré à Alma, passant par Péribonka et Sainte-Monique et encore nombre de paroisses quasi oubliées. Un texte puissant, envoûtant. » [Yvon Paré, « Mathieu Villeneuve nous envoûte »]

31.10.2017      La Presse : « Mathieu Villeneuve a créé un Don Quichotte du terroir qui accomplit les prophéties amérindiennes. » [Mario Cloutier, « Lise Tremblay, Mathieu Villeneuve et Matthieu Simard : angoisses (sur)naturelles »]

05.10.2017      Le Devoir : « Mathieu Villeneuve, Borealium tremens. Là aussi, on est dans une aventure un peu pétée, un délire apocalypto-rural, (…) une façon pour l’auteur de raconter le rapport au territoire, l’identité, la transmission aussi. (…) Mathieu Villeneuve va vous donner envie de partir en road trip au Lac-Saint-Jean. Vous voudrez redécouvrir le territoire avec lui. » [Fabien Deglise et Émilie Perreault, « Dix incontournables de la rentrée littéraire »]

16.09.17 Le Devoir : « Une épidémie de tiques, des orignaux devenus fous, de vieilles légendes qui s’incarnent, la persistance de tares familiales, des bouts des Relations des Jésuites : Borealium tremens mêle avec habileté passé fantasmé et présent tordu de cette région du monde. Il y plante aussi quelques personnages fascinants, comme un notaire centenaire ou cette Marie Bouchard, vieille Métisse « née du viol d’une nymphe autochtone par les dieux d’un Olympe de bois, de pulpe et d’aluminium ». Sous le regard sans concession de Mathieu Villeneuve, (…) les plus mauvais gènes trouvent à s’exprimer, et même le paysage est souffrant. Cicatrices, traumatismes, tares ancestrales, failles profondes, héritages embarrassants : pour les hommes comme pour le paysage, le présent prend des airs d’apocalypse. Tel un condamné qui creuse sa propre tombe, David (vite surnommé le « Fou de la Péribonka » dans la région) va connaître une lente descente aux enfers nourrie par la folie, la vodka artisanale, sa propre histoire familiale, les prophéties de l’ancien monde et les hallucinations. Tandis que le lecteur, pris de fascination horrifiée, essaie de percer à jour le jeu des illusions auquel le convie l’auteur de Borealium tremens. Aux commandes de cette fable sombre et à demi-apocalyptique, (…) l’écriture possède un souffle quasi lyrique. [Christian Desmeules — « La fable sombre de Mathieu Villeneuve » — Borealium tremens ***1/2]

25.08.17 Le Droit : « Son écriture se gorge tantôt de l’alcool consommé par ses personnages ; tantôt des déluges ayant marqué, voire façonné l’histoire de sa région natale, dont celui de 1996 ; tantôt du sang prélevé par des tiques proliférant au point de rendre les orignaux fous ; tantôt des relents des déversements de l’Alcan. Elle goûte la vase des lits de rivières où dorment les vestiges des villages submergés à cause des barrages d’Hydro-Québec ; la poussière levée par les véhicules dans les rangs de Sainte-Monique, près d’Alma (rebaptisé Saint-Christophe pour les besoins de sa cause) ; le terreau des champs mêlé à la sueur des fronts de celles et ceux qui les défrichent. Elle farfouille l’âme de ses personnages, déclenche leurs cauchemars, joue de leurs rêves et pulsions. Entre carré amoureux, pulsions de vengeance, quête dévorante et délires éthyliques. » [Valérie Lessard — « Les travers de la péri-urbanité »]

 

Mathieu Villeneuve, Agence littéraire Laëns

Cr. Ph. : Sophie Gagnon-Bergeron

L’auteur : Mathieu Villeneuve est né à Chicoutimi en 1990 au milieu de légendes de vieux chamanes fous, de Ski-Doo qui restent pris dans 15 pieds de neige et de chalets qui disparaissent. Titulaire d’un baccalauréat en études littéraires de l’Université Laval, il termine actuellement son mémoire de maîtrise en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal sous la direction de Samuel Archibald, tout en travaillant comme directeur littéraire de la collection policière aux Éditions Tryptique.

Pour écrire, Mathieu Villeneuve s’inspire du territoire, de l’Histoire, des traditions du conte amérindien, de la science-fiction, du roman policier et du fantastique. Ses textes ont été publiés dans La femelle du requin, Rue Saint-Ambroise, Brins d’éternité, L’Artichaut, Le Crachoir de Flaubert, Lapsus et L’écrit primal. En 2007, son tout premier texte de fiction, « L’homme qui possédait une armoire – ou était-ce le contraire? » remporte le 3e Prix d’écriture Damase-Potvin dans la catégorie jeunesse. Rédigée avec Damien Blass-Bouchard, la nouvelle « Attik » paraît dans le no 43 de Brins d’éternité en février 2016 et obtient la 2e place au Prix de la nouvelle Solaris.

Au cours de l’été 2017, financé par les Affaires interprovinciales canadiennes, il effectue une résidence d’écriture à la Maison Gabrielle-Roy, à Saint-Boniface. Son premier roman, Borealium tremens, paraît en août 2017 aux Éditions La Peuplade, vaut à Mathieu Villeneuve de participer à Livres Paris 2018 grâce au financement du Conseil des arts du Canada et remporte un succès tant critique que public.

 

___________________________________________

©Agence Littéraire Laëns 2018

 

Patrick Loranger revient au Salon du livre de Montréal

18 samedi Nov 2017

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Agenda

≈ Laisser un commentaire

Mots-clés

agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire Québec, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, Enquête sur l'affaire Décalypse, Joey & Jim Cornu Éditeur, L'affaire Décalypse, L'odyssée de Kisha Zycks, L'ordre des Ornyx, La guilde de Sakomar, Le secret de Décalypse, Littérature jeunesse, Littérature québécoise, Patrick Loranger, Piraterie, Pirates, promotion des auteurs, promotion du livre, Salon du Livre de Montréal, Science-fiction, Société des Écrivains de la Mauricie, Soulières Éditeur

Rencontrez Patrick Loranger au Salon du Livre de Montréal. Où ? Au kiosque 324. Quand ? Dimanche 19 novembre de 13h à 15h et de 16h à 18h, et lundi 20 novembre de 9h30 à 11h30 et de 12h30 à 14h30.

patloranger

Cr. Photo : Richard Blouin

Doué d’une imagination fertile, Patrick Loranger est l’auteur de la série à succès L’Ordre des Ornyx (Soulières Éditeur). Avec « L’Odyssée de Kisha Zycks », il plonge les amateurs de science-fiction au cœur d’une saga de piraterie spatiale, entre la galaxie de Dakjad et celle d’Ankbentid. Patrick Loranger partage sa vie entre ses métiers de technicien en électricité industrielle et d’écrivain, et son rôle d’administrateur auprès de la Société des écrivains de la Mauricie. Il anime aussi des ateliers d’écriture, donne des conférences et offre des animations en bibliothèques. Son but : propager le plaisir de la lecture auprès des jeunes.

couvert démo

Le secret de Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 4) : Depuis des semaines, le pirate Kisha Zycks lutte seul contre la Police de l’espace, les services secrets et la mafia stonk, pour laquelle il a volé les données du projet Décalypse. Heureusement, il croise la route de Johnny Stanlest, un pilote casse-cou qui l’aide à fuir dans son vieux vaisseau bricolé. Pour sortir de l’impasse, il lui reste peut-être un allié en la personne de Rick, le tueur à gages des Bloodsuckers. Mais peut-il lui faire confiance ?

Lire un extrait

couverture 30 avril 2015

Enquête sur l’affaire Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 3) : Le chef des Bloodsuckers lance son meilleur tueur à gages, Rick, à la poursuite du voleur des données du projet Décalypse. Sa mission : le ramener vivant. Comment être le premier à épingler le mystérieux Rhodopithèque, quand les chasseurs de primes et la mafia de deux galaxies sont déjà sur l’affaire ? C’est aussi la question que se pose le commandant Mac Leod, de l’Agence de sécurité et d’investigation ; car le pirate semble insaisissable. Mais quelle est donc la nature des données volées pour mériter un tel déploiement de forces dans l’Univers ?

Lire un extrait

final 3mars14L’affaire Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 2) : Wolfang Cheqnau, le parrain de la mafia stonk, propose à Kisha Zycks de dérober les données du Projet Décalypse pour cinq millions de crédits. Quelle aubaine pour le jeune mercenaire, qui rêve de se retirer de la piraterie et de vivre enfin avec sa famille ! Sans ami fiable et dorénavant sans l’appui du grand Sakomar, le Rhodopithèque se lance dans l’aventure. Quand la police de l’espace et des chasseurs de prime s’en mêlent, Kisha commence à douter. Cheqnau est-il loyal ? Et si sa famille, restée sur Polaris, courait un grave danger, par sa faute ? Entre enjeux militaires et identités clandestines, Patrick Loranger nous entraîne dans une course-poursuite au rythme effréné.

Lire un extrait

couverture finale 20 mars 2013La guilde de Sakomar (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 1) : Un vaisseau de l’Empire tombe en panne avec à son bord, toute une cargaison de munitions. Sakomar, le contrebandier qui règne sur une vaste région galactique, envoie son meilleur mercenaire, le jeune Kisha Zycks. Sa mission consiste à dérober le butin avant l’arrivée du remorqueur. Et le temps presse ! Quand un autre gang apparaît, Kisha n’a pas d’autre choix que négocier. Oui, mais transiger avec des bandits est une aventure risquée. Surtout quand il s’agit d’un piège…

Lire un extrait

Quelques échos dans les médias :

« Patrick Loranger promet à ses lecteurs un dépaysement total en compagnie des mercenaires de l’espace, leur proposant rien de moins qu’une guerre de gangs dans les univers qu’il nous décrits. (…) On se retrouve ici dans un univers où les occupants parlent le stonk-bérumien international et où la technologie spatiale permet l’exploration et le commerce. L’auteur de Shawinigan y a trouvé un terrain de jeu pour tisser une trame axée sur l’action, tout en abordant les thèmes de la loyauté et des préjugés. »

                                                             — Linda Corbo, Le Nouvelliste

« Je lève mon chapeau à l’auteur pour avoir créé des personnages aussi hors du commun et originaux, mais tellement détaillés qu’on arrive facilement à [se] les représenter.

                                                           — Anne-Marie Lobbe, Le Journal de Montréal

« D’évidentes qualités d’écriture et des airs de scénario de film. »

                                                          — Suzanne Teasdale, Lurelu

___________________________________________

 

©Agence Littéraire Laëns 2017

Le Bonheur cet illusionniste

28 mardi Fév 2017

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités

≈ Laisser un commentaire

Mots-clés

agence littéraire laëns, agent littéraire, agent littéraire Québec, Écrits des Forges, Éditions Les Heures Bleues, bonheur, Carnets de l'Isle-aux-Grues, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, Danielle Stanton, joie, Julie Stanton, Le Bonheur cet illusionniste, Pablo Neruda, poésie, Prix Alain-Grandbois, Prix du GG, Prix du Patrimoine des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, Prix Littéraires du Gouverneur Général, promotion des auteurs, promotion du livre

Après Mémorial pour Geneviève et autres tombeaux (Éditions Les Heures Bleues, 2013), finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général 2014 dans la catégorie « Poésie », Julie Stanton revient ce 8 mars avec un nouveau recueil : Le Bonheur cet illusionniste.

 

9782896453436

Entre fable poétique et réflexion philosophique, Le Bonheur cet illusionniste interpelle le personnage du Bonheur dans une odyssée de la Terre à la Lune, au nom de l’humanité déclinée dans un « nous » à la fois un et multiple — les Sages, les reines très lasses, les patriarches à l’œil d’acier, les hommes avec leurs cicatrices, les femmes d’automne, les vierges au corsage bouleversant, les puceaux d’une prodigieuse disponibilité, les enfants rossignols. Au prix des ravages infligés à la Terre, l’humanité poursuit sans relâche sa quête du bonheur, qui file, passe, s’attarde parfois, disparaît, revient et repart. Le Bonheur cet illusionniste en convoque les images à travers les âges et les cultures et propose de réfléchir aux échos que les générations actuelles en ont conservé.

Julie Stanton met ici en lumière l’illusion de permanence du bonheur et nous invite plutôt à cultiver la joie, cette intériorité indépendante de tout objet extérieur.

Extrait :

Il a surgi sans pudeur

dans le champ tumultueux de nos concupiscences

avec l’air de ne pas y toucher

pour voir si nous tiendrions

sur le fil ténu de nos résistances.

 

Le Bonheur rose de plaisir

sans rougir

d’avoir hissé son drapeau

noir déjà.

zsalon-du-livre-2014-2

Julie Stanton _ Crédit photo : Régis Mathieu

L’auteure : Julie Stanton est poète et romancière. Née en 1938 à Québec, elle y pratique divers métiers de l’écriture depuis 40 ans, dont le journalisme indépendant[1]. Elle fait partie de la délégation de poètes en 1997 et 1999, à la « Rencontre Internationale de Poésie féminine Contemporaine de Langue Française » à Paris. Julie Stanton a publié en revues dans Arcade, Estuaire et Le Sabord, au Québec, dans Les Cahiers Bleus, Midi et Lieux d’Être, en Europe. Elle a collaboré à plusieurs anthologies, tant au Québec, qu’en France ou au Mexique[2].

En 2004, Requiem pour rêves assassinés : Hommage à Pablo Neruda est lancé en présence de l’écrivaine à La Chascona[3] et est finaliste en 2005 pour le prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec. En 2011, Parfaitement le chaos suivi de Élie ma joie est reçu comme « un solide recueil ciselé aux flammes et aux souffrances ». La même année, Carnets de l’Isle-aux-Grues reçoit le Prix du Patrimoine des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches dans la catégorie interprétation et diffusion.

Bibliographie et prix honorifiques de Julie Stanton

___________________________________________

[1] Lauréate des Grands Prix des Magazines du Québec en 1992, 1994 et 1995.

[2] Anthologie de la poésie des femmes au Québec, des origines à nos jours (Remue-Ménage) ; 80 voix au féminin (Arcade); Carnavalesques 5. Revue de découverte des écritures contemporaines Voix des femmes des Amériques (Éditions Aspect/Nancy) ; et Constelación de poetas francófonas de cinco continentes (Universidad Nacional Autonóma de México).

[3] l’une des maisons-musées dédiées à la mémoire du poète et siège de la fondation Neruda à Santiago, au Chili.

©Agence Littéraire Laëns 2017

Patrick Loranger au SLM

10 jeudi Nov 2016

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Agenda

≈ Laisser un commentaire

Mots-clés

agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire Québec, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, Enquête sur l'affaire Décalypse, Joey & Jim Cornu Éditeur, L'affaire Décalypse, L'odyssée de Kisha Zycks, L'ordre des Ornyx, La guilde de Sakomar, Le secret de Décalypse, Littérature jeunesse, Littérature québécoise, Patrick Loranger, Piraterie, Pirates, promotion des auteurs, promotion du livre, Salon du Livre de Montréal, Science-fiction, Société des Écrivains de la Mauricie, Soulières Éditeur

Rencontrez Patrick Loranger au Salon du Livre de Montréal. Où ? Au kiosque 433. Quand ? Dimanche 20 novembre tout l’après-midi à partir de 13h, et lundi 21 novembre toute la journée à partir de 9h30.

patloranger

Cr. Photo : Richard Blouin

Doué d’une imagination fertile, Patrick Loranger est l’auteur de la série à succès L’Ordre des Ornyx (Soulières Éditeur). Avec « L’Odyssée de Kisha Zycks », il plonge les amateurs de science-fiction au cœur d’une saga de piraterie spatiale, entre la galaxie de Dakjad et celle d’Ankbentid. Patrick Loranger partage sa vie entre ses métiers de technicien en électricité industrielle et d’écrivain, et son rôle d’administrateur auprès de la Société des écrivains de la Mauricie. Il anime aussi des ateliers d’écriture, donne des conférences et offre des animations en bibliothèques. Son but : propager le plaisir de la lecture auprès des jeunes.

couvert démo

Le secret de Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 4) : Depuis des semaines, le pirate Kisha Zycks lutte seul contre la Police de l’espace, les services secrets et la mafia stonk, pour laquelle il a volé les données du projet Décalypse. Heureusement, il croise la route de Johnny Stanlest, un pilote casse-cou qui l’aide à fuir dans son vieux vaisseau bricolé. Pour sortir de l’impasse, il lui reste peut-être un allié en la personne de Rick, le tueur à gages des Bloodsuckers. Mais peut-il lui faire confiance ?

Lire un extrait

couverture 30 avril 2015

Enquête sur l’affaire Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 3) : Le chef des Bloodsuckers lance son meilleur tueur à gages, Rick, à la poursuite du voleur des données du projet Décalypse. Sa mission : le ramener vivant. Comment être le premier à épingler le mystérieux Rhodopithèque, quand les chasseurs de primes et la mafia de deux galaxies sont déjà sur l’affaire ? C’est aussi la question que se pose le commandant Mac Leod, de l’Agence de sécurité et d’investigation ; car le pirate semble insaisissable. Mais quelle est donc la nature des données volées pour mériter un tel déploiement de forces dans l’Univers ?

Lire un extrait

final 3mars14L’affaire Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 2) : Wolfang Cheqnau, le parrain de la mafia stonk, propose à Kisha Zycks de dérober les données du Projet Décalypse pour cinq millions de crédits. Quelle aubaine pour le jeune mercenaire, qui rêve de se retirer de la piraterie et de vivre enfin avec sa famille ! Sans ami fiable et dorénavant sans l’appui du grand Sakomar, le Rhodopithèque se lance dans l’aventure. Quand la police de l’espace et des chasseurs de prime s’en mêlent, Kisha commence à douter. Cheqnau est-il loyal ? Et si sa famille, restée sur Polaris, courait un grave danger, par sa faute ? Entre enjeux militaires et identités clandestines, Patrick Loranger nous entraîne dans une course-poursuite au rythme effréné.

Lire un extrait

couverture finale 20 mars 2013La guilde de Sakomar (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 1) : Un vaisseau de l’Empire tombe en panne avec à son bord, toute une cargaison de munitions. Sakomar, le contrebandier qui règne sur une vaste région galactique, envoie son meilleur mercenaire, le jeune Kisha Zycks. Sa mission consiste à dérober le butin avant l’arrivée du remorqueur. Et le temps presse ! Quand un autre gang apparaît, Kisha n’a pas d’autre choix que négocier. Oui, mais transiger avec des bandits est une aventure risquée. Surtout quand il s’agit d’un piège…

Lire un extrait

Quelques échos dans les médias :

« Patrick Loranger promet à ses lecteurs un dépaysement total en compagnie des mercenaires de l’espace, leur proposant rien de moins qu’une guerre de gangs dans les univers qu’il nous décrits. (…) On se retrouve ici dans un univers où les occupants parlent le stonk-bérumien international et où la technologie spatiale permet l’exploration et le commerce. L’auteur de Shawinigan y a trouvé un terrain de jeu pour tisser une trame axée sur l’action, tout en abordant les thèmes de la loyauté et des préjugés. »

                                                             — Linda Corbo, Le Nouvelliste

« Je lève mon chapeau à l’auteur pour avoir créé des personnages aussi hors du commun et originaux, mais tellement détaillés qu’on arrive facilement à [se] les représenter.

                                                           — Anne-Marie Lobbe, Le Journal de Montréal

« D’évidentes qualités d’écriture et des airs de scénario de film. »

                                                          — Suzanne Teasdale, Lurelu

©Agence Littéraire Laëns 2016

Booktube… Vous avez dit booktube ?

24 samedi Sep 2016

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités

≈ 5 commentaires

Mots-clés

agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire Québec, Éric Dupont, Érika Soucy, Bookhaul, Bookshelf tour, Booktube, Booktube-a-thon, Booktubeurs, Booktubeurs québécois, Booktubeuse, Catherine Lepage, Coeur de slush, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, critiques littéraires, Elle M Bouquiner, facebook, Goodreads, Harry Potter, JK Rowling, L'escapade sans retour de Sophie Parent, La Biblio Geek, Lèche vitrines, Les Lectures de Camille, Les Murailles, Louis Gauthier, Martin Page, MaxBooking, médias littéraires, médias sociaux, Mel Jannard, Michel Hellman, Mylène Gilbert-Dumas, nouveaux médias, Nunavik, PAL, promotion des auteurs, promotion du livre, Read-a-thon, Read-Listen-Feel, Sarah-Maude Beauchesne, tag, tumblr, Twitter, Unboxing, Upadate lecture, Wrap up, Youtube

booktubeurVous suivez plusieurs blogues littéraires, mais connaissez-vous les booktubeurs ? Ce sont des passionnés qui parlent de leurs lectures dans des capsules vidéos, en ligne sur Youtube. Ils mettent aussi en scène le déballage des colis, relèvent des défis, parlent de leur PAL (Pile À Lire) ; autant de manières de nous faire entrer dans leur quotidien de lecteurs. Pour renforcer cet aspect, ils se filment le plus souvent dans leur chambre ou devant une bibliothèque remplie de livres. Cela donne des présentations dynamiques et personnelles, des critiques souvent décalées, prétextes à échanges avec les abonnés et aux partages sur d’autres réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr, Goodreads, etc.).

      Avec le phénomène Booktube vient un vocabulaire spécifique : il y a les Bookhaul (bilan des achats), un Bookshelf tour (présentation physique des étagères de livres), un Unboxing (déballage de colis), un Wrap up (bilan des lectures), ou encore un Update lecture (bilan des lectures les plus récentes), etc. En outre, les booktubeurs lancent et partagent des tags, sortes de questionnaires thématiques. Le tag est lancé par une personne qui en tague une autre, laquelle doit relever le défi. Il y a aussi les Read-a-thon et BookTube-a-thon, des marathons de lectures. Ne vous laissez pas intimider par ce jargon, les booktubeurs touchent une cible que les (de plus en plus rares) émissions littéraires ne parviennent pas à atteindre, notamment le jeune public, mais pas que.

     Voici quelques booktubeurs québécois, que vous aurez plaisir à découvrir. Explorez leurs chaînes, regardez leurs vidéos et n’hésitez pas à vous abonner.

 

attentionAVERTISSEMENT :

Les booktubeurs créent des envies de lecture. Aucun antidote n’existe à ce jour.

 

     On commence avec Audrée, une étudiante et travailleuse autonome de Montréal. Audrée se décrit comme une « fière montréalaise, avide de voyages et de découvertes, fan de bouffe santé, amoureuse de l’été ». Elle vous parle de romans, de livres mieux-être, de développement personnel, d’albums jeunesse, de livres de recettes, etc. Il lui arrive de déborder sur des sujets qui se rattachent à ses routines de lecture, comme la papeterie et le thé, le cocooning… Vous l’aurez compris, lire s’inscrit pour Audrée dans une philosophie de vie. Son blogue, ElleM.ca, centré sur le mieux-être, complète sa chaîne Youtube, Elle M Bouquiner.

 

     Camille fait partie de ceux qui croient au pouvoir contagieux de la lecture ; elle vous fait part de ses coups de cœur, de ses bons plans, relève des défis, explique sa manière de classer les livres dans sa bibliothèque, etc. Si Camille se dit « sniffeuse de livres », elle croit que le livre numérique surclassera le livre-papier. Son booktube, Les lectures de Camille, se consacre aux « romans de filles », thrillers, dystopies, fantastique, littérature pour jeunes adultes, littérature québécoise, etc. Ne manquez pas Tom-le-gros-chat, qui peut faire quelques apparitions à l’écran.

 

     Catherine a étudié en littérature, en cinéma et en bibliothéconomie à l’Université de Montréal. Elle est aide-bibliothécaire. C’est sa passion pour la littérature, qui l’a poussée à lancer sa chaîne BookTube, La Biblio Geek. Catherine aime partager ses découvertes et son opinion sur ses plus récentes lectures, et lit de tout (classiques, roman contemporain, science-fiction, fantastique, fantasy, horreur, bande dessinée, policier, drame, biographie, etc.). Ce qu’elle recherche : « une bonne histoire, des personnages bien développés, pas trop clichés, et une belle plume ». Son auteure favorite reste J.K. Rowling, qu’elle admire. Elle apprécie également les styles de Louis Gauthier, Éric Dupont, Martin Page et Catherine Lepage.

 

     Tania Carignan est une booktubeuse de 24 ans, mais sa chaîne, Read-Listen-Feel, a déjà 5 ans d’existence. Si les histoires la font rêver depuis toute petite, c’est à la fin de son adolescence qu’elle plonge à corps perdu dans les livres. Tania lit principalement des romans Young Adult et New Adult, « en fantastique ou en contemporain ». Et, elle insiste, elle est une romantique dans l’âme. Tania se décrit comme une physiothérapeute en quête d’évasion. Elle lit sur papier ou en numérique, en français et en anglais. Tania est également « une grande passionnée de cinéma et de séries télévisées », alors ne vous étonnez pas si vous retrouvez ce genre de contenu sur sa chaîne. Il peut aussi lui arriver de parler café, dont elle raffole, ou de son chat (qui aime bien passer à la caméra, lui aussi).

 

     Sur Mel Jannard, Mélanie met de l’avant de la littérature pour ados, mais surtout amène les ados et les jeunes adultes à découvrir ses coups de cœur littéraires, en les présentant sous un angle différent des critiques de la presse écrite. À 29 ans, cette Montréalaise d’adoption croit dur comme fer qu’il est possible de faire aimer la littérature au jeune public. Son public, sous le charme, confirme son approche : « plusieurs personnes que je ne connais pas personnellement viennent me dire qu’elles ont acheté tel ou tel livre après avoir vu mes vidéos. » Mélanie lit de la BD, des nouvelles, du roman. Si ses présentations peuvent être critiques, Mélanie ne s’éternise pas sur des livres qu’elle n’aime pas. « Le but est de proposer des découvertes cools. » Pour cela, elle réalise des vidéos parfois incongrues, honnêtes toujours. Et son plaisir est contagieux !

 

     Marie-Hélène, 26 ans, est une booktubeuse de Québec au caractère bien trempé. Sa personnalité ressort de ses capsules pour notre plus grand plaisir. Des lectures sombres, voire très sombres — Marie-Hélène avoue sa préférence pour Patrick Sénécal —, de l’humour noir et absurde, l’élection de Harry Potter comme série préférée, MH n’est jamais là où on l’attend. Elle surprend et nous happe dans ses capsules. MH La Lectrice est un booktube à découvrir.

 

     Maxim Poulin, 20 ans, est coiffeur et déjà co-propriétaire d’un salon de coiffure. Victime d’intimidation au secondaire, il se réfugie à la bibliothèque de son école. Hors de portée de ses agresseurs, il y découvre les livres, notamment le fantastique. Comme pour beaucoup de booktubeurs, tout a commencé pour lui avec Harry Potter. Depuis, ses livres s’accumulent, et il cède à sa passion aussi souvent que possible. Son maître mot : l’évasion. Il lit « du fantastique, de l’horreur, du paranormal, de la dystopie, mais pas énormément de romance. J’aime qu’il y ait de la romance dans les romans ; mais il est très rare que je lise un livre d’amour, car je trouve cela redondant. » Maxim lance son booktube, MaxBooking, en janvier 2016. Son style extraverti n’a d’égal que son enthousiasme à parler livres avec les internautes et partager ses coups de cœur. D’un naturel désarmant, Maxim fait passer son message sans compromis : loin d’être un devoir, lire est amusant. Il s’adresse à ses abonnés, comme à des amis, et ça marche. Ma propre PAL en a pris un coup !

 

___________________________________________

     Si vous aussi, vous suivez des booktubeurs québécois, et qu’ils ne sont pas cités ici, n’hésitez pas à en faire part dans vos commentaires. Plus on partage, plus on lit !

 

©Agence Littéraire Laëns 2016

Le contrat d’édition

12 samedi Mar 2016

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Auteur publié, Conseils, Deuxième roman, Devenir écrivain

≈ 2 commentaires

Mots-clés

agence littéraire laëns, agent littéraire, agent littéraire Québec, contrat d'édition, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, droit de préférence, droits d'auteur, maisons d'édition, négocier, paiement des droits d'auteur, promotion des auteurs, promotion du livre, propriété intellectuelle, rémunération de l'auteur, trouver un éditeur, UNEQ

orpheus1Comme pour tout contrat, il est nécessaire de prendre connaissance du contrat d’édition AVANT de le signer pour être certain de savoir à quoi on s’engage. Il comporte de nombreux articles, qui régissent la propriété intellectuelle et les droits économiques, les droits moraux, les redevances et leur paiement, la tenue et les vérifications des livres (comptables), les engagements respectifs de l’auteur et de l’éditeur, la gestion des stocks et la rétrocession des droits, le droit de préférence, les dispositions finales, etc. Voici quelques points à connaître :

  • Il doit y avoir un contrat par œuvre. En clair, si vous écrivez une série, vous devez signer un contrat par tome.
  • La durée de la cession doit être clairement stipulée : c’est la durée pendant laquelle l’éditeur peut exploiter l’œuvre.
  • La présentation matérielle du livre : dans la plupart des contrats, l’éditeur se réserve le droit de déterminer la présentation matérielle de l’ouvrage (format, couverture, jaquette, etc.). Il est néanmoins souhaitable que l’auteur soit consulté, entre autres, sur le projet d’illustration de la couverture, le titre, les textes figurant en quatrième de couverture et sur les rabats avant la fabrication.
  • Le tirage initial : l’éditeur informera l’auteur du nombre d’exemplaires tirés. L’auteur a intérêt à faire préciser au contrat le nombre d’exemplaires gratuits qui lui reviennent et le pourcentage de remise dont il bénéficie sur toute autre quantité d’exemplaires commandés.
  • La rémunération de l’auteur : de manière générale, les droits d’auteur représentent 10 % du prix de vente HT suggéré par l’éditeur (= 10 % du prix régulier du livre en grand format, et non des ventes nettes). Ce taux est négociable de gré à gré, comme tout article du contrat. Les droits d’auteur pour des ventes aux clubs de livres peuvent se faire à un autre taux. Les livres en format de poche sont généralement rétribués à hauteur de 8 %. Les taux des droits d’auteur pour la vente des livres numériques sont assez variables selon les maisons d’édition. L’UNEQ préconise notamment un taux de 25 % des recettes nettes si le prix de vente au détail du livre numérique est en-deçà de 75 % du prix de l’exemplaire imprimé, et plusieurs éditeurs l’appliquent.
  • Le paiement des redevances. L’éditeur doit s’engager à fournir un relevé de compte et à verser annuellement les redevances dues à l’auteur. Le contrat doit stipuler à quelle date (ou dans quel délai) ce paiement a lieu par rapport, soit à la première mise en marché de l’œuvre, soit à l’émission du rapport.
  • Obligation de publier l’œuvre : L’éditeur est tenu de publier à ses frais l’ouvrage de l’auteur. On retrouve souvent dans les contrats le délai, raisonnable, d’un an pour la publication. On peut aussi y faire ajouter (si ce n’est déjà stipulé) que l’éditeur a l’obligation d’informer l’auteur de la date de mise en vente de l’ouvrage, des éventuels retirages et de la signature des contrats de sous-éditions de l’œuvre à l’étranger.
  • Obligation d’exploitation permanente et suivie et obligation de diffusion commerciale (promotion) : L’éditeur est tenu d’assurer à l’œuvre une exploitation permanente et suivie, et une diffusion commerciale, à ses frais. Autrement dit, l’éditeur doit faire en sorte que le livre soit disponible pendant la durée du contrat (réimprimer au besoin dans un délai et un cadre stipulés dans le contrat) et en assurer la promotion.

___________________________________________

Les quelques points évoqués ici le sont de manière très sommaire et non-exhaustive. Il convient de vous informer, et de prendre connaissance de TOUS les articles de votre contrat. Un contrat repose sur la bonne foi des parties et se doit d’être équitable (il protège les deux parties). La grande majorité des maisons d’édition sont dignes de confiance, mais certains prestataires de service se font passer pour des éditeurs. Avant de signer un contrat, il est recommandé de le faire lire. 

©Agence Littéraire Laëns 2016

Parution d’« Attik » de Mathieu Villeneuve et Damien Blass-Bouchard

29 vendredi Jan 2016

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Agenda, Rencontres d'auteurs

≈ 1 commentaire

Mots-clés

agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire Québec, Attik, Brins d'éternité, caribou, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, fantastique, lancement littéraire, Mathieu Villeneuve, nouvelle littéraire, Price Brothers Company, promotion des auteurs, promotion du livre, réservoir Lamothe

Brin d'éternité fev 2016Dans le nouveau numéro de Brins d’éternité, découvrez « Attik », une histoire de bière frette, de relais de motoneige désert et de cabanes à pêche glacées, écrite par Mathieu Villeneuve et Damien Blass-Bouchard.

Présentation d’« Attik » :

Deux Métis du Réservoir Lamothe remontent la piste sanglante d’un caribou. La bête s’est enfoncée loin au nord, jusque dans les anciens territoires de coupe forestière de la défunte Price Brothers Company…

 

Extrait : « Le barman lui tendit un cendrier. Un soir de tempête, tout était permis. Attik offrit une cigarette à Lou et l’alluma, avant de faire pareil pour lui-même. Sur le mur, à côté du panache, dans un cadre aux dorures ternies, il y avait une vieille toile à la peinture craquelée. La scène représentait un coureur des bois, couvert de fourrures épaisses, qui transportait un caribou sur son dos. Les bois de l’animal lui faisaient une couronne dorée, luisante dans le clair-obscur d’un soleil couchant. Derrière, au pied d’un gros bouleau jaune, il y avait un petit feu où on distinguait des ossements. L’artiste avait essayé, à coups de pinceau grossiers, d’imiter les grands maîtres, sans toutefois y parvenir. Un écusson ornait le bas du cadre, avec une signature et une date. Walter Price. 1888. »

 

Rencontrez Mathieu Villeneuve et Damien Blass-Bouchard et discutez avec eux autour d’une bière (frette bien entendu), lors du lancement, le samedi 6 février à partir de 17h, au dernier étage de l’Amère à boire, 2049, rue Saint-Denis à Montréal.

©Agence Littéraire Laëns 2016

← Articles antérieurs

Site de l’agence

Services

L’Agence Littéraire Laëns offre plusieurs services aux écrivains et à ceux qui veulent le devenir: le diagnostic littéraire, la correction de manuscrit, la direction littéraire, l’aide en vue d’une publication, la négociation de contrat et la promotion.

Avec l’Agence Littéraire Laëns, vous trouverez une oreille pour vous écouter et des conseils qui feront LA différence.

Pour en savoir davantage sur nos services, cliquez sur l'image du livre interactif.

Articles récents

  • Kili$ arrive en librairie
  • L’affaire du collège indien, de Sylvie Brien au bûcher!
  • Gabriel Osson lance Tambours et assons
  • Nos lendemains de feu, poème sur un monde en cendres
  • Gabriel Osson remporte le Prix Alain-Thomas avec LE JOUR SE LÈVERA
  • Un roman drôle et sensible signé Pauline Michel

Archives

  • novembre 2021
  • septembre 2021
  • août 2021
  • juin 2021
  • février 2021
  • décembre 2020
  • novembre 2020
  • février 2020
  • janvier 2020
  • mai 2019
  • avril 2019
  • mars 2019
  • février 2019
  • novembre 2018
  • octobre 2018
  • septembre 2018
  • août 2018
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • février 2017
  • novembre 2016
  • septembre 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • janvier 2016
  • octobre 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • septembre 2014
  • août 2014
  • juin 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • novembre 2013
  • octobre 2013
  • septembre 2013
  • août 2013
  • juillet 2013

Mots-clefs

agence littéraire agence littéraire laëns agent littéraire Québec correction de manuscrits correction de manuscrits Québec

Suivez-nous sur Facebook

Suivez-nous sur Facebook

Suivez-nous sur Twitter

Mes Tweets

Nombre de visiteurs

  • 103 821 visites

Flux RSS

RSS Feed RSS - Articles

Le droit d’auteur au Canada

Sites et blogs d'intérêt

  • Actualitté
  • Audrée Wilhelmy
  • Autofiction.org
  • C.N.L.
  • Conseil des Arts du Canada
  • Conseil des Arts et des Lettres du Québec
  • Institut Français
  • Julie lit au lit
  • La cause littéraire
  • Maison des Écrivains et de la Littérature
  • Sophielit
  • U.N.E.Q.

Sites, blogs, chaînes youtube que j'apprécie

  • Alain Cliche
  • Alchimie d'un roman
  • Audrée Wilhelmy
  • BooKalicious
  • Boulevard du VHS
  • Danielle Marcotte
  • France-Amérique
  • Julie lit au lit
  • La grande librairie
  • La librairie francophone
  • Le Passe Mot de Venise
  • Le tiers-livre
  • Les goûters littéraires d'Émilie
  • Lire/ARTV
  • martynepigeon.com
  • Solange te parle
  • Une doyenne, une sorcière et un caniche
Follow this blog
if(typeof(networkedblogs)=="undefined"){networkedblogs={};networkedblogs.blogId=1436152;networkedblogs.shortName="agence-litte\u0301raire-lae\u0308ns";}
wordpress hit counter

Agence

  • Agence Littéraire Laëns

Services

  • Services

Contact

  • Contact

Témoignages

  • Témoignages
  • Témoignages

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné
    • Agence Littéraire Laëns
    • Joignez-vous à 46 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Agence Littéraire Laëns
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Ouvrir une session
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…