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gabriel-danserFinaliste au prix Christine-Dumitriu-van-Saanen avec son premier roman, Hubert le restavèk, publié aux Éditions David, Gabriel Osson vous invite à fêter la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur de 18 h à 20 h le 21 avril prochain à la Galerie Pierre-Léon de l’Alliance française de Toronto.

La soirée Danser sur les mots se déclinera en deux parties : après une conférence et une discussion sur les droits d’auteur, les danseuses de la troupe ADDYDANSE offriront un spectacle sur les textes lus de Nafée Faïgou, Didier Leclair, AM Matte, Gabriel Osson, Paul Savoie et Paul-François Sylvestre. Une soirée de littérature vivante à ne pas manquer.

À propos de Gabriel Osson :

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Gabriel Osson (Cr. Ph. : Christine Bérubé)

Gabriel Osson est poète et romancier. Né à Port-au-Prince (Haïti), il vit à Toronto. Il donne des conférences et anime des ateliers d’écriture pour différents publics, que ce soient des retraités ou des jeunes du secondaire dans les écoles de langue française en Ontario lors de la tournée Mordus des mots. Très impliqué dans la francophonie torontoise, Gabriel siège au conseil d’administration de l’Association des Auteures et Auteurs de l’Ontario Français (AAOF) et du collectif d’artistes ontarien BRAVO-Sud. Il anime aussi l’émission hebdomadaire Franco Découvertes à la radio francophone de Toronto, CHOQ FM 105.1. Ses peintures et sculptures sont exposées dans plusieurs galeries d’art.

            Après deux recueils de poésie, Efflorescences et Envolées, il publie J’ai marché sur les étoiles _ Sept leçons apprises sur le chemin de Compostelle, un récit poétique qui relate son expérience du Camino. Son premier roman, Hubert, le restavèk, publié aux Éditions David lui vaut d’être finaliste au prix Christine-Dumitriu-van-Saanen en 2017. C’est en regardant un documentaire à la télévision que Gabriel Osson, interpellé par le sort de ces enfants, décide d’écrire Hubert, le restavèk. « Avec mes souvenirs personnels, les discussions que j’ai pu entretenir avec mes amis haïtiens et des recherches sur Internet, j’ai découvert que ce phénomène existait toujours. En 2013, on comptait 400 000 enfants restavèk en Haïti, » déplore l’auteur[1]. « Mon rêve, c’est de vendre un livre pour chaque enfant restavèk. » Ce premier roman amène Gabriel Osson à parcourir l’Ontario et lui vaut d’être invité au Salon du livre de Bruxelles, à Paris, Haïti, au Québec…

hubert-le-restavek-2Quatrième de couverture : « Le bateau quitte lentement le quai de Jérémie. J’ai le cœur qui débat, gros dans ma poitrine. Les larmes roulent sur mes joues. La taille de ma mère s’amenuise de plus en plus, pour ne plus devenir qu’un petit point à l’horizon. Je reste là à l’arrière du bateau fixant ce point jusqu’à ce qu’il disparaisse tout à fait de mon champ de vision. Je suis en route pour une nouvelle aventure dont je rêve depuis des mois, mais je suis tout de même angoissé devant l’inconnu.

Après une nuit mouvementée en mer, je suis arrivé à Port-au-Prince en provenance de ma ville natale, une petite ville du sud. Le quai de débarquement, où je me trouve, si on peut l’appeler ainsi, est juste à côté du marché de charbon qui, sans le savoir, allait changer ma vie.

L’histoire qui suit est la mienne et pourrait être celle de milliers de jeunes envoyés par leurs familles pour vivre avec un parent, qui un oncle, une tante, une marraine dans la capitale ou pour être placés comme dans mon cas dans une famille, comme garçon à tout faire ou comme on nous appelle ici : un restavèk (reste avec). »

Il existerait en Haïti près de 400 000 restavèks. Ces enfants, victimes d’abus de toutes sortes, sont maintenus dans un état proche de l’esclavage. Haïtien émigré à Toronto, Gabriel Osson raconte ici l’histoire bouleversante de l’un d’eux.

Quelques échos dans les médias :

22.06.17      Nuit blanche « Le récit a toutes les apparences de la réalité. On comprend alors que l’auteur prenne la peine d’écrire que « même si les faits relatés sont basés sur la réalité », les personnages sont fictifs. De plus, tous les droits d’auteur seront remis à deux organisations venant en aide aux restavèks. La volonté est nettement sociale, la littérature étant au service de la cause. Le récit n’en est pas moins captivant : Gabriel Osson brosse un portrait sensible et vivant d’une société aux prises avec des problèmes qui semblent insolubles, mais auxquels certains, comme Hubert, Maria-Helena et d’autres autour d’eux, s’attaquent avec détermination. » [David Lonergan]

06.05.17      Bookivores     « Bien que le sujet puisse s’apparenter à une soirée orageuse plutôt qu’à un après-midi ensoleillé, ce livre se laisse dévorer en raison de la plume magnifique et colorée de l’auteur. Et Hubert!! Ce jeune garçon est si attachant et démontre une telle grandeur d’âme, qu’on désire rester à ses côtés à travers les pages… le prendre sous notre aile. » [Miss Dupont]

30.04.2017      Les chroniques de Passy      « J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur que j’ai trouvée très réaliste sans en faire de trop. La lecture de ce livre a été très addictive, car je voulais découvrir ce qui allait arriver à Hubert que j’avais pris en affection. » [Pascale]

17.04.2017     Les mille et une pages de LM             « Ce roman est un coup-de-poing, plutôt un coup de cœur. (…) Je vous conseille de lire le roman de Gabriel Osson. Je ferme mon livre en ayant un petit serrement dans la gorge. » [Martine Lévesque]

11.04.2017        L’express             « Le roman regorge de mots, expressions ou phrases en créole. Un manje kwit est un mets préparé d’avance et prêt à emporter. Les tiouls sont des gigolos. Les masisis et les madivinèses sont respectivement les gays et les lesbiennes. Bon Dye bon veut dire Dieu est bon. Ou tande mwen signifie Tu m’entends. He, ti-gason, leve, chef la vle pale avèk ou veut dire Lève-toi garçon, le chef veut te parler. Le style de Gabriel Osson est direct et parfois incisif. Il excelle dans l’art de décrire des situations difficiles. Les mauvais traitements subis par ti-Ibè en sont un bel exemple, tout comme les quelques pages consacrées au tremblement de terre. » [Paul-François Sylvestre]

Pour lire un extrait, cliquez ici

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©Agence Littéraire Laëns 2018

 

[1] Gabriel Osson verse l’intégralité de ses droits d’auteur de Hubert, le restavèk à deux organismes : la fondation Maurice A. Sixto et l’association Respire Haïti.