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Cette année, voici trois ouvrages, très différents les uns des autres. Un thriller, un roman féministe et de la poésie. Trois autrices: Sophie-Luce Morin, Marie Daoust et Julie Stanton.
Tout d’abord, Tu m’appelles Amalia, de Sophie-Luce Morin, La Rocade.

Si Sophie-Luce Morin a déjà écrit plus d’une vingtaine d’albums et de romans jeunesse et trois romans pour adultes, Tu m’appelles Amalia, est son premier thriller.
On y fait la connaissance de Jeanne Rivard, au moment où elle vit dans un chalet reculé, en pleine forêt. L’homme qui l’accompagne l’appelle Amélia et se dit son père. Un détail: Amalia n’a pas vu son père depuis plusieurs années, et cet homme, s’il a à peu près son âge, ne lui ressemble pas. Et puis ce qu’il lui raconte n’éveille aucun souvenir en elle. Qui est cet homme? Que lui veut-il?
Pour lire un extrait, cliquez ici.
Un excellent thriller psychologique, qui se déploie au fil des saisons.
Tu m’appelles Amalia est disponible sur le site des libraires et sur Amazon.
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Un océan de différences, de Marie Daoust, Goélette Éditions.

Premier roman de Marie Daoust, Un océan de différences met en scène deux femmes de la même famille, séparées par le temps et par un océan de différences. La première, Marie, fait partie de cette génération qui va faire de l’émancipation son credo. Elle a soif de soleil, de liberté et est prête à traverser le monde pour la trouver. Alors qu’elle trace un bilan de sa vie, la seconde, Florentine, surgit du passé pour se raconter à son tour. S’installe alors entre ces deux femmes une correspondance intime et universelle, par-delà le temps et les océans.
Extrait: Mon pays d’origine est un pays de glace. J’en ai choisi un autre, de soleil et de sable rouge. J’ai laissé derrière moi les lacs, les rivières et les cormorans pour les kookaburras et la mer. On émigre facilement quand on a vingt ans. Mais avec les années, nos racines nous manquent, et la seule mention de notre pays nous attriste. Le mot « Québec » roule sur ma langue, tourne dans ma bouche et se propage dans tout mon être. Dans le mot « Québec » vit cette fillette que j’étais, en canot, sur un grand lac du Nord.
On ne choisit pas son pays de naissance; on l’aime. Celui que l’on choisit, on s’y adapte, on apprend à l’aimer. Je suis une vraie Québécoise « pure laine ». J’ai appris l’anglais avec difficulté, peur et humilité. Je maîtrise maintenant cette langue comme si c’était la mienne. Je ne sais plus si mes rêves se déroulent en français ou en anglais, mes phrases sont parfois confuses et des mots des deux langues s’y marient. Et les années passent. Mon pays me manque un peu plus chaque jour. Le vide dans mon cœur s’agrandit chaque mois qui s’écoule. J’ai perdu doucement la saveur des mots familiers.
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Dans le blanc des âges, de Julie Stanton, Écrits des forges.

Julie Stanton installe sa poésie au centre même d’une histoire intime, celle d’une femme qui a décidé d’afficher son ardent désir de vivre face à la vieillesse et à la mort. Dans le blanc des âges recèle la gravité de l’inévitable dans un face à face rarement abordé si crûment. L’avancée en âge n’empêche aucunement cette battante de chercher encore et toujours à donner un sens à sa vie ni de fouiller l’univers et l’humanité en quête d’espérance.
Extrait:
Pour l’heure
il s’agit de vivre
tout entière dans ma peau mes os.
Sans nulle expérience du futur
ni boussole ni lorgnette, j’agrandis
mon territoire
dès qu’au sortir des draps je pose pied à terre.
À défaut de courir je traque les mots les célèbre les encre les apostrophe quand ils me résistent les supplie de revenir c’est avec eux que je dors ils m’étreignent au milieu de mes amours perdues.
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