C’est aujourd’hui que sort en librairie le second roman de Michel Picard, Kili$, un thriller sur fond de trafic d’armes, de réfugiés confiés aux bons soins d’une compagnie pharmaceutique et de terrorisme international.
Le roman :
Tchétchène d’origine russe et ancien trafiquant d’armes repenti, Ivan Gouchenko est abattu à son domicile. Le meurtre de ce PDG d’une division turque de la société Apobiotech Pharma, une transaction de 40 millions de dollars, des allégations de blanchiment de fonds et le vol d’un virus prennent une dimension internationale.
Pour percer le mystère, Fisher, directeur des opérations canadiennes chez Neuro-Alpha, demande au docteur Derren d’accéder à la mémoire d’un homme : Jalel Al-Hariz, un des terroristes les plus recherchés. Une mission de routine pour un analyste aux renseignements criminels. Une mission des plus palpitantes pour un neurologue.
Sauf que la belle-fille du trafiquant repenti se trouve au cœur de l’affaire. Et que l’ancienne flamme de Fisher est à son tour accusée de fraude.
Après Memoriam, on retrouve avec bonheur le tandem Fisher-Derren qui n’a de cesse de dénouer cet imbroglio de Kilis à Montréal, de la détresse d’un camp de réfugiés au laboratoire aseptisé de Bio Pharma. Et cela, quitte à défricher les mémoires les plus violentes, quitte à voler des souvenirs par effraction.
L’auteur :
Titulaire d’un doctorat en sciences politiques, Michel Picard rejoint la Gendarmerie royale du Canada, à titre d’analyste aux renseignements criminels. Il a notamment participé à l’enquête du dossier Norbourg, créé et dirigé le programme de lutte contre la criminalité financière de l’Université de Sherbrooke.
Reconnu pour son expertise en matière de fraude, il donne des conférences tant au Canada qu’au Royaume-Uni, enseigne auprès de différents services de police au Canada et au Maroc et collabore régulièrement avec plusieurs chaînes télévisées (dont LCN, TVA et RDI).
En 2011, il publie aux Éditions Logiques son premier essai, Faites-moi confiance, autopsie des crimes financiers et son second en 2015, La Commission Charbonneau, les aveux d’un système corrompu, cette fois chez Stanké.
Si l’écriture d’ouvrages qu’il qualifie de techniques semblent aller de soi pour Michel Picard, c’est la fiction et les défis qu’elle comporte qui l’attirent. En 2020, son premier roman, Memoriam, paraît aux Presses de l’Université d’Ottawa. Il met en scène Philippe, un jeune neurologue qui consacre sa carrière à la maladie d’Alzheimer et souhaite disculper son père soupçonné de terrorisme. Michel met son expérience en analyse des renseignements criminels et son vécu au service de ses personnages.
Gabriel Osson lance aujourd’hui son premier extrait «Tambours et assons» de l’album D’ici et d’ailleurs disponible en octobre 2021.
Le projet : Gabriel offre une performance poétique des textes qu’il a écrits pour son prochain recueil D’ici et d’ailleurs, à paraître en octobre 2021 aux Éditions Terre d’accueil. Il interprète ses poèmes adaptés pour la scène sur la musique de Dieufaite Charles.
Identité : Entre Haïti et Toronto, ce sont les couleurs de Gabriel qui se déclinent comme autant d’instantanés de ses deux pays. Entre amour et nostalgie, bonheur et consternation, Gabriel Osson nous invite à le suivre dans un parcours célébrant les origines, la transmission de la mémoire et les perspectives d’avenir.
Tambours et assons : Ce texte est un appel à se réunir, à œuvrer pour le développement du pays et à conquérir sa liberté. Les tambours et assons sont des instruments de musique traditionnelle également utilisés dans le Vaudou.
Gabriel Osson (Cr. Ph. : Christine Bérubé)
L’artiste : Romancier finaliste au prix Christine-Dimitriu-van-Saanen en 2017, lauréat du prix Alain-Thomas 2021 et artiste peintre franco-ontarien, Gabriel Osson est né à Port-au-Prince en Haïti. Auteur des romans Hubert, le restavèk et Le jour se lèvera, tous deux publiés aux Éditions David, il est également président de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français (AAOF) depuis 2018. Il anime l’émission hebdomadaire « Franco Découvertes » à la radio de Toronto, CHOQ FM 105.1. En 2019, Radio Canada dresse son portrait dans une série d’articles consacrée aux 25 personnalités noires franco-ontariennes les plus influentes.
Rencontrez Patrick Loranger au Salon du Livre de Montréal. Où ? Au kiosque 324. Quand ? Dimanche 19 novembre de 13h à 15h et de 16h à 18h, et lundi 20 novembre de 9h30 à 11h30 et de 12h30 à 14h30.
Cr. Photo : Richard Blouin
Doué d’une imagination fertile, Patrick Loranger est l’auteur de la série à succès L’Ordre des Ornyx (Soulières Éditeur). Avec « L’Odyssée de Kisha Zycks », il plonge les amateurs de science-fiction au cœur d’une saga de piraterie spatiale, entre la galaxie de Dakjad et celle d’Ankbentid. Patrick Loranger partage sa vie entre ses métiers de technicien en électricité industrielle et d’écrivain, et son rôle d’administrateur auprès de la Société des écrivains de la Mauricie. Il anime aussi des ateliers d’écriture, donne des conférences et offre des animations en bibliothèques. Son but : propager le plaisir de la lecture auprès des jeunes.
Le secret de Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 4) : Depuis des semaines, le pirate Kisha Zycks lutte seul contre la Police de l’espace, les services secrets et la mafia stonk, pour laquelle il a volé les données du projet Décalypse. Heureusement, il croise la route de Johnny Stanlest, un pilote casse-cou qui l’aide à fuir dans son vieux vaisseau bricolé. Pour sortir de l’impasse, il lui reste peut-être un allié en la personne de Rick, le tueur à gages des Bloodsuckers. Mais peut-il lui faire confiance ?
Enquête sur l’affaire Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 3) : Le chef des Bloodsuckers lance son meilleur tueur à gages, Rick, à la poursuite du voleur des données du projet Décalypse. Sa mission : le ramener vivant. Comment être le premier à épingler le mystérieux Rhodopithèque, quand les chasseurs de primes et la mafia de deux galaxies sont déjà sur l’affaire ? C’est aussi la question que se pose le commandant Mac Leod, de l’Agence de sécurité et d’investigation ; car le pirate semble insaisissable. Mais quelle est donc la nature des données volées pour mériter un tel déploiement de forces dans l’Univers ?
L’affaire Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 2) : Wolfang Cheqnau, le parrain de la mafia stonk, propose à Kisha Zycks de dérober les données du Projet Décalypse pour cinq millions de crédits. Quelle aubaine pour le jeune mercenaire, qui rêve de se retirer de la piraterie et de vivre enfin avec sa famille ! Sans ami fiable et dorénavant sans l’appui du grand Sakomar, le Rhodopithèque se lance dans l’aventure. Quand la police de l’espace et des chasseurs de prime s’en mêlent, Kisha commence à douter. Cheqnau est-il loyal ? Et si sa famille, restée sur Polaris, courait un grave danger, par sa faute ? Entre enjeux militaires et identités clandestines, Patrick Loranger nous entraîne dans une course-poursuite au rythme effréné.
La guilde de Sakomar (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 1) : Un vaisseau de l’Empire tombe en panne avec à son bord, toute une cargaison de munitions. Sakomar, le contrebandier qui règne sur une vaste région galactique, envoie son meilleur mercenaire, le jeune Kisha Zycks. Sa mission consiste à dérober le butin avant l’arrivée du remorqueur. Et le temps presse ! Quand un autre gang apparaît, Kisha n’a pas d’autre choix que négocier. Oui, mais transiger avec des bandits est une aventure risquée. Surtout quand il s’agit d’un piège…
« Patrick Loranger promet à ses lecteurs un dépaysement total en compagnie des mercenaires de l’espace, leur proposant rien de moins qu’une guerre de gangs dans les univers qu’il nous décrits. (…) On se retrouve ici dans un univers où les occupants parlent le stonk-bérumien international et où la technologie spatiale permet l’exploration et le commerce. L’auteur de Shawinigan y a trouvé un terrain de jeu pour tisser une trame axée sur l’action, tout en abordant les thèmes de la loyauté et des préjugés. »
— Linda Corbo, Le Nouvelliste
« Je lève mon chapeau à l’auteur pour avoir créé des personnages aussi hors du commun et originaux, mais tellement détaillés qu’on arrive facilement à [se] les représenter.
— Anne-Marie Lobbe, Le Journal de Montréal
« D’évidentes qualités d’écriture et des airs de scénario de film. »
Entre fable poétique et réflexion philosophique, Le Bonheur cet illusionniste interpelle le personnage du Bonheur dans une odyssée de la Terre à la Lune, au nom de l’humanité déclinée dans un « nous » à la fois un et multiple — les Sages, les reines très lasses, les patriarches à l’œil d’acier, les hommes avec leurs cicatrices, les femmes d’automne, les vierges au corsage bouleversant, les puceaux d’une prodigieuse disponibilité, les enfants rossignols. Au prix des ravages infligés à la Terre, l’humanité poursuit sans relâche sa quête du bonheur, qui file, passe, s’attarde parfois, disparaît, revient et repart. Le Bonheur cet illusionniste en convoque les images à travers les âges et les cultures et propose de réfléchir aux échos que les générations actuelles en ont conservé.
Julie Stanton met ici en lumière l’illusion de permanence du bonheur et nous invite plutôt à cultiver la joie, cette intériorité indépendante de tout objet extérieur.
Extrait :
Il a surgi sans pudeur
dans le champ tumultueux de nos concupiscences
avec l’air de ne pas y toucher
pour voir si nous tiendrions
sur le fil ténu de nos résistances.
Le Bonheur rose de plaisir
sans rougir
d’avoir hissé son drapeau
noir déjà.
Julie Stanton _ Crédit photo : Régis Mathieu
L’auteure : Julie Stanton est poète et romancière. Née en 1938 à Québec, elle y pratique divers métiers de l’écriture depuis 40 ans, dont le journalisme indépendant[1]. Elle fait partie de la délégation de poètes en 1997 et 1999, à la « Rencontre Internationale de Poésie féminine Contemporaine de Langue Française » à Paris. Julie Stanton a publié en revues dans Arcade, Estuaire et Le Sabord, au Québec, dans Les Cahiers Bleus, Midi et Lieux d’Être, en Europe. Elle a collaboré à plusieurs anthologies, tant au Québec, qu’en France ou au Mexique[2].
En 2004, Requiem pour rêves assassinés : Hommage à Pablo Neruda est lancé en présence de l’écrivaine à La Chascona[3] et est finaliste en 2005 pour le prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec. En 2011, Parfaitement le chaos suivi de Élie ma joie est reçu comme « un solide recueil ciselé aux flammes et aux souffrances ». La même année, Carnets de l’Isle-aux-Grues reçoit le Prix du Patrimoine des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches dans la catégorie interprétation et diffusion.
[1] Lauréate des Grands Prix des Magazines du Québec en 1992, 1994 et 1995.
[2]Anthologie de la poésie des femmes au Québec, des origines à nos jours (Remue-Ménage) ; 80 voix au féminin (Arcade);Carnavalesques 5. Revue de découverte des écritures contemporaines Voix des femmes des Amériques (Éditions Aspect/Nancy) ; et Constelación de poetas francófonas de cinco continentes (Universidad Nacional Autonóma de México).
[3] l’une des maisons-musées dédiées à la mémoire du poète et siège de la fondation Neruda à Santiago, au Chili.
Rencontrez Patrick Loranger au Salon du Livre de Montréal. Où ? Au kiosque 433. Quand ? Dimanche 20 novembre tout l’après-midi à partir de 13h, et lundi 21 novembre toute la journée à partir de 9h30.
Cr. Photo : Richard Blouin
Doué d’une imagination fertile, Patrick Loranger est l’auteur de la série à succès L’Ordre des Ornyx (Soulières Éditeur). Avec « L’Odyssée de Kisha Zycks », il plonge les amateurs de science-fiction au cœur d’une saga de piraterie spatiale, entre la galaxie de Dakjad et celle d’Ankbentid. Patrick Loranger partage sa vie entre ses métiers de technicien en électricité industrielle et d’écrivain, et son rôle d’administrateur auprès de la Société des écrivains de la Mauricie. Il anime aussi des ateliers d’écriture, donne des conférences et offre des animations en bibliothèques. Son but : propager le plaisir de la lecture auprès des jeunes.
Le secret de Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 4) : Depuis des semaines, le pirate Kisha Zycks lutte seul contre la Police de l’espace, les services secrets et la mafia stonk, pour laquelle il a volé les données du projet Décalypse. Heureusement, il croise la route de Johnny Stanlest, un pilote casse-cou qui l’aide à fuir dans son vieux vaisseau bricolé. Pour sortir de l’impasse, il lui reste peut-être un allié en la personne de Rick, le tueur à gages des Bloodsuckers. Mais peut-il lui faire confiance ?
Enquête sur l’affaire Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 3) : Le chef des Bloodsuckers lance son meilleur tueur à gages, Rick, à la poursuite du voleur des données du projet Décalypse. Sa mission : le ramener vivant. Comment être le premier à épingler le mystérieux Rhodopithèque, quand les chasseurs de primes et la mafia de deux galaxies sont déjà sur l’affaire ? C’est aussi la question que se pose le commandant Mac Leod, de l’Agence de sécurité et d’investigation ; car le pirate semble insaisissable. Mais quelle est donc la nature des données volées pour mériter un tel déploiement de forces dans l’Univers ?
L’affaire Décalypse (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 2) : Wolfang Cheqnau, le parrain de la mafia stonk, propose à Kisha Zycks de dérober les données du Projet Décalypse pour cinq millions de crédits. Quelle aubaine pour le jeune mercenaire, qui rêve de se retirer de la piraterie et de vivre enfin avec sa famille ! Sans ami fiable et dorénavant sans l’appui du grand Sakomar, le Rhodopithèque se lance dans l’aventure. Quand la police de l’espace et des chasseurs de prime s’en mêlent, Kisha commence à douter. Cheqnau est-il loyal ? Et si sa famille, restée sur Polaris, courait un grave danger, par sa faute ? Entre enjeux militaires et identités clandestines, Patrick Loranger nous entraîne dans une course-poursuite au rythme effréné.
La guilde de Sakomar (L’odyssée de Kisha Zycks, tome 1) : Un vaisseau de l’Empire tombe en panne avec à son bord, toute une cargaison de munitions. Sakomar, le contrebandier qui règne sur une vaste région galactique, envoie son meilleur mercenaire, le jeune Kisha Zycks. Sa mission consiste à dérober le butin avant l’arrivée du remorqueur. Et le temps presse ! Quand un autre gang apparaît, Kisha n’a pas d’autre choix que négocier. Oui, mais transiger avec des bandits est une aventure risquée. Surtout quand il s’agit d’un piège…
« Patrick Loranger promet à ses lecteurs un dépaysement total en compagnie des mercenaires de l’espace, leur proposant rien de moins qu’une guerre de gangs dans les univers qu’il nous décrits. (…) On se retrouve ici dans un univers où les occupants parlent le stonk-bérumien international et où la technologie spatiale permet l’exploration et le commerce. L’auteur de Shawinigan y a trouvé un terrain de jeu pour tisser une trame axée sur l’action, tout en abordant les thèmes de la loyauté et des préjugés. »
— Linda Corbo, Le Nouvelliste
« Je lève mon chapeau à l’auteur pour avoir créé des personnages aussi hors du commun et originaux, mais tellement détaillés qu’on arrive facilement à [se] les représenter.
— Anne-Marie Lobbe, Le Journal de Montréal
« D’évidentes qualités d’écriture et des airs de scénario de film. »
Vous suivez plusieurs blogues littéraires, mais connaissez-vous les booktubeurs ? Ce sont des passionnés qui parlent de leurs lectures dans des capsules vidéos, en ligne sur Youtube. Ils mettent aussi en scène le déballage des colis, relèvent des défis, parlent de leur PAL (Pile À Lire) ; autant de manières de nous faire entrer dans leur quotidien de lecteurs. Pour renforcer cet aspect, ils se filment le plus souvent dans leur chambre ou devant une bibliothèque remplie de livres. Cela donne des présentations dynamiques et personnelles, des critiques souvent décalées, prétextes à échanges avec les abonnés et aux partages sur d’autres réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr, Goodreads, etc.).
Avec le phénomène Booktube vient un vocabulaire spécifique : il y a les Bookhaul (bilan des achats), un Bookshelf tour (présentation physique des étagères de livres), un Unboxing (déballage de colis), un Wrap up (bilan des lectures), ou encore un Update lecture (bilan des lectures les plus récentes), etc. En outre, les booktubeurs lancent et partagent des tags, sortes de questionnaires thématiques. Le tag est lancé par une personne qui en tague une autre, laquelle doit relever le défi. Il y a aussi les Read-a-thon et BookTube-a-thon, des marathons de lectures. Ne vous laissez pas intimider par ce jargon, les booktubeurs touchent une cible que les (de plus en plus rares) émissions littéraires ne parviennent pas à atteindre, notamment le jeune public, mais pas que.
Voici quelques booktubeurs québécois, que vous aurez plaisir à découvrir. Explorez leurs chaînes, regardez leurs vidéos et n’hésitez pas à vous abonner.
AVERTISSEMENT :
Les booktubeurs créent des envies de lecture. Aucun antidote n’existe à ce jour.
On commence avec Audrée, une étudiante et travailleuse autonome de Montréal. Audrée se décrit comme une « fière montréalaise, avide de voyages et de découvertes, fan de bouffe santé, amoureuse de l’été ». Elle vous parle de romans, de livres mieux-être, de développement personnel, d’albums jeunesse, de livres de recettes, etc. Il lui arrive de déborder sur des sujets qui se rattachent à ses routines de lecture, comme la papeterie et le thé, le cocooning… Vous l’aurez compris, lire s’inscrit pour Audrée dans une philosophie de vie. Son blogue, ElleM.ca, centré sur le mieux-être, complète sa chaîne Youtube, Elle M Bouquiner.
Camille fait partie de ceux qui croient au pouvoir contagieux de la lecture ; elle vous fait part de ses coups de cœur, de ses bons plans, relève des défis, explique sa manière de classer les livres dans sa bibliothèque, etc. Si Camille se dit « sniffeuse de livres », elle croit que le livre numérique surclassera le livre-papier. Son booktube, Les lectures de Camille, se consacre aux « romans de filles », thrillers, dystopies, fantastique, littérature pour jeunes adultes, littérature québécoise, etc. Ne manquez pas Tom-le-gros-chat, qui peut faire quelques apparitions à l’écran.
Catherine a étudié en littérature, en cinéma et en bibliothéconomie à l’Université de Montréal. Elle est aide-bibliothécaire. C’est sa passion pour la littérature, qui l’a poussée à lancer sa chaîne BookTube, La Biblio Geek. Catherine aime partager ses découvertes et son opinion sur ses plus récentes lectures, et lit de tout (classiques, roman contemporain, science-fiction, fantastique, fantasy, horreur, bande dessinée, policier, drame, biographie, etc.). Ce qu’elle recherche : « une bonne histoire, des personnages bien développés, pas trop clichés, et une belle plume ». Son auteure favorite reste J.K. Rowling, qu’elle admire. Elle apprécie également les styles de Louis Gauthier, Éric Dupont, Martin Page et Catherine Lepage.
Tania Carignan est une booktubeuse de 24 ans, mais sa chaîne, Read-Listen-Feel, a déjà 5 ans d’existence. Si les histoires la font rêver depuis toute petite, c’est à la fin de son adolescence qu’elle plonge à corps perdu dans les livres. Tania lit principalement des romans Young Adult et New Adult, « en fantastique ou en contemporain ». Et, elle insiste, elle est une romantique dans l’âme. Tania se décrit comme une physiothérapeute en quête d’évasion. Elle lit sur papier ou en numérique, en français et en anglais. Tania est également « une grande passionnée de cinéma et de séries télévisées », alors ne vous étonnez pas si vous retrouvez ce genre de contenu sur sa chaîne. Il peut aussi lui arriver de parler café, dont elle raffole, ou de son chat (qui aime bien passer à la caméra, lui aussi).
Sur Mel Jannard, Mélanie met de l’avant de la littérature pour ados, mais surtout amène les ados et les jeunes adultes à découvrir ses coups de cœur littéraires, en les présentant sous un angle différent des critiques de la presse écrite. À 29 ans, cette Montréalaise d’adoption croit dur comme fer qu’il est possible de faire aimer la littérature au jeune public. Son public, sous le charme, confirme son approche : « plusieurs personnes que je ne connais pas personnellement viennent me dire qu’elles ont acheté tel ou tel livre après avoir vu mes vidéos. » Mélanie lit de la BD, des nouvelles, du roman. Si ses présentations peuvent être critiques, Mélanie ne s’éternise pas sur des livres qu’elle n’aime pas. « Le but est de proposer des découvertes cools. » Pour cela, elle réalise des vidéos parfois incongrues, honnêtes toujours. Et son plaisir est contagieux !
Marie-Hélène, 26 ans, est une booktubeuse de Québec au caractère bien trempé. Sa personnalité ressort de ses capsules pour notre plus grand plaisir. Des lectures sombres, voire très sombres — Marie-Hélène avoue sa préférence pour Patrick Sénécal —, de l’humour noir et absurde, l’élection de Harry Potter comme série préférée, MH n’est jamais là où on l’attend. Elle surprend et nous happe dans ses capsules. MH La Lectrice est un booktube à découvrir.
Maxim Poulin, 20 ans, est coiffeur et déjà co-propriétaire d’un salon de coiffure. Victime d’intimidation au secondaire, il se réfugie à la bibliothèque de son école. Hors de portée de ses agresseurs, il y découvre les livres, notamment le fantastique. Comme pour beaucoup de booktubeurs, tout a commencé pour lui avec Harry Potter. Depuis, ses livres s’accumulent, et il cède à sa passion aussi souvent que possible. Son maître mot : l’évasion. Il lit « du fantastique, de l’horreur, du paranormal, de la dystopie, mais pas énormément de romance. J’aime qu’il y ait de la romance dans les romans ; mais il est très rare que je lise un livre d’amour, car je trouve cela redondant. » Maxim lance son booktube, MaxBooking, en janvier 2016. Son style extraverti n’a d’égal que son enthousiasme à parler livres avec les internautes et partager ses coups de cœur. D’un naturel désarmant, Maxim fait passer son message sans compromis : loin d’être un devoir, lire est amusant. Il s’adresse à ses abonnés, comme à des amis, et ça marche. Ma propre PAL en a pris un coup !
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Si vous aussi, vous suivez des booktubeurs québécois, et qu’ils ne sont pas cités ici, n’hésitez pas à en faire part dans vos commentaires. Plus on partage, plus on lit !
Venez rencontrer Chantal Brunette au Salon International du Livre de Québec. Où ? Au kiosque 217. Quand ? Vendredi 15 avril de 12h à 13h30 et de 15h à 16h30, et samedi 16 avril de 10h à 11h30
Originaire de Terrebonne, Chantal Brunette patine sur la glace des arénas, presque aussi vite qu’elle parle. Elle est de tous les voyages ; que ce soit en Europe, en Amérique latine ou en Amérique du Sud, elle se perd dans chaque pays, mais y fait de belles rencontres. Toujours prête à passer les lignes pour dénicher une sacoche dans un outlet, cette admiratrice du CH porte fièrement les couleurs du club ; oui, mais en mauve !
Si la chick-lit a sa faveur, elle ne se reconnaît pas dans les héroïnes qui la caractérisent. Sur les conseils d’une amie, elle écrit alors ce qu’elle recherche en tant que lectrice. C’est ainsi que naît le premier tome de la série La fille dans le placard aux Éditions Libre Expression en février 2016, une chick-lit qui bouscule les stéréotypes.
La fille dans le placard, tome 1 : À quelques heures de son mariage, Maxime Lafleur (oui, c’est une fille !) se remémore son cheminement amoureux. Frencheuse compulsive, elle recherchait à une époque le candidat qui lui ferait ressentir les fameux papillons. Lors d’un voyage d’études, elle découvre que son prince charmant pourrait être une princesse ! Et si elle était lesbienne ? Maxime n’avait pas envisagé un tel scénario… Pour oublier, elle multiplie les conquêtes masculines… jusqu’à sa rencontre avec une jolie pompière. Troublée, Maxime part en quête de sa propre identité. Au fil des rencontres, elle acquiert une certitude : dans la vie, rien n’arrive pour rien… Le jour de ses noces, Maxime est-elle sortie du placard ? Qui va-t-elle épouser ?
Comme pour tout contrat, il est nécessaire de prendre connaissance du contrat d’édition AVANT de le signer pour être certain de savoir à quoi on s’engage. Il comporte de nombreux articles, qui régissent la propriété intellectuelle et les droits économiques, les droits moraux, les redevances et leur paiement, la tenue et les vérifications des livres (comptables), les engagements respectifs de l’auteur et de l’éditeur, la gestion des stocks et la rétrocession des droits, le droit de préférence, les dispositions finales, etc. Voici quelques points à connaître :
Il doit y avoir un contrat par œuvre. En clair, si vous écrivez une série, vous devez signer un contrat par tome.
La durée de la cession doit être clairement stipulée : c’est la durée pendant laquelle l’éditeur peut exploiter l’œuvre.
La présentation matérielle du livre : dans la plupart des contrats, l’éditeur se réserve le droit de déterminer la présentation matérielle de l’ouvrage (format, couverture, jaquette, etc.). Il est néanmoins souhaitable que l’auteur soit consulté, entre autres, sur le projet d’illustration de la couverture, le titre, les textes figurant en quatrième de couverture et sur les rabats avant la fabrication.
Le tirage initial : l’éditeur informera l’auteur du nombre d’exemplaires tirés. L’auteur a intérêt à faire préciser au contrat le nombre d’exemplaires gratuits qui lui reviennent et le pourcentage de remise dont il bénéficie sur toute autre quantité d’exemplaires commandés.
La rémunération de l’auteur : de manière générale, les droits d’auteur représentent 10 % du prix de vente HT suggéré par l’éditeur (= 10 % du prix régulier du livre en grand format, et non des ventes nettes). Ce taux est négociable de gré à gré, comme tout article du contrat. Les droits d’auteur pour des ventes aux clubs de livres peuvent se faire à un autre taux. Les livres en format de poche sont généralement rétribués à hauteur de 8 %. Les taux des droits d’auteur pour la vente des livres numériques sont assez variables selon les maisons d’édition. L’UNEQ préconise notamment un taux de 25 % des recettes nettes si le prix de vente au détail du livre numérique est en-deçà de 75 % du prix de l’exemplaire imprimé, et plusieurs éditeurs l’appliquent.
Le paiement des redevances. L’éditeur doit s’engager à fournir un relevé de compte et à verser annuellement les redevances dues à l’auteur. Le contrat doit stipuler à quelle date (ou dans quel délai) ce paiement a lieu par rapport, soit à la première mise en marché de l’œuvre, soit à l’émission du rapport.
Obligation de publier l’œuvre : L’éditeur est tenu de publier à ses frais l’ouvrage de l’auteur. On retrouve souvent dans les contrats le délai, raisonnable, d’un an pour la publication. On peut aussi y faire ajouter (si ce n’est déjà stipulé) que l’éditeur a l’obligation d’informer l’auteur de la date de mise en vente de l’ouvrage, des éventuels retirages et de la signature des contrats de sous-éditions de l’œuvre à l’étranger.
Obligation d’exploitation permanente et suivie et obligation de diffusion commerciale (promotion) : L’éditeur est tenu d’assurer à l’œuvre une exploitation permanente et suivie, et une diffusion commerciale, à ses frais. Autrement dit, l’éditeur doit faire en sorte que le livre soit disponible pendant la durée du contrat (réimprimer au besoin dans un délai et un cadre stipulés dans le contrat) et en assurer la promotion.
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Les quelques points évoqués ici le sont de manière très sommaire et non-exhaustive. Il convient de vous informer, et de prendre connaissance de TOUS les articles de votre contrat. Un contrat repose sur la bonne foi des parties et se doit d’être équitable (il protège les deux parties). La grande majorité des maisons d’édition sont dignes de confiance, mais certains prestataires de service se font passer pour des éditeurs. Avant de signer un contrat, il est recommandé de le faire lire.
Dans le nouveau numéro de Brins d’éternité, découvrez « Attik », une histoire de bière frette, de relais de motoneige désert et de cabanes à pêche glacées, écrite par Mathieu Villeneuve et Damien Blass-Bouchard.
Présentation d’« Attik » :
Deux Métis du Réservoir Lamothe remontent la piste sanglante d’un caribou. La bête s’est enfoncée loin au nord, jusque dans les anciens territoires de coupe forestière de la défunte Price Brothers Company…
Extrait : « Le barman lui tendit un cendrier. Un soir de tempête, tout était permis. Attik offrit une cigarette à Lou et l’alluma, avant de faire pareil pour lui-même. Sur le mur, à côté du panache, dans un cadre aux dorures ternies, il y avait une vieille toile à la peinture craquelée. La scène représentait un coureur des bois, couvert de fourrures épaisses, qui transportait un caribou sur son dos. Les bois de l’animal lui faisaient une couronne dorée, luisante dans le clair-obscur d’un soleil couchant. Derrière, au pied d’un gros bouleau jaune, il y avait un petit feu où on distinguait des ossements. L’artiste avait essayé, à coups de pinceau grossiers, d’imiter les grands maîtres, sans toutefois y parvenir. Un écusson ornait le bas du cadre, avec une signature et une date. Walter Price. 1888. »
Rencontrez Mathieu Villeneuve et Damien Blass-Bouchard et discutez avec eux autour d’une bière (frette bien entendu), lors du lancement, le samedi 6 février à partir de 17h, au dernier étage de l’Amère à boire, 2049, rue Saint-Denis à Montréal.
La fin est le moment le plus important de votre roman. C’est à sa lecture que l’éditeur décidera de vous publier et que le lecteur choisira de recommander votre livre, ou pas.
Ce qu’il vaut mieux éviter :
N’introduisez pas de nouveaux personnages, ni d’intrigues secondaires dans les quarante dernières pages. Il fallait le faire avant.
Ne vous perdez pas dans des descriptions, flash-backs, et explications. Gardez la description à son minimum, préférez l’action et la résolution des conflits. Une histoire qui nécessite des explications n’a pas été bien racontée.
Ne changez pas de ton. Cela donne l’impression qu’un autre narrateur a pris la relève.
Ne sortez pas la fin de votre chapeau, elle doit être logique ; vous pouvez toutefois utiliser des revirements. Une seule contrainte : ils doivent être crédibles. Pour cela, semez des indices au cours du récit. En seconde lecture, le lecteur redécouvrira l’histoire avec un œil neuf.
Ce que vous pouvez faire :
C’est le moment de résoudre le conflit central, ou au moins de le dénouer. Le happy end n’est pas obligatoire, mais évitez de décevoir le lecteur.
Vous pouvez construire une fin « miroir » par rapport à votre début. Une fois la fin écrite, revenez au commencement et vérifiez que vous n’avez rien laissé d’inachevé. Attention : si votre personnage principal n’a pas assez évolué au cours du roman, la fin « miroir » va faire ressortir ce défaut.
Finir votre roman en englobant votre intrigue dans un événement historique peut être intéressant ; à condition que vous ayez préparé le terrain et que le lecteur puisse établir un parallèle entre la résolution du conflit central et cet événement. Sinon, cela tombe à plat.
Une fin banale, ouverte ou excitante ?
Cela dépend du genre et du ton de votre roman.
– Pour le roman d’action, on préconise volontiers une fin excitante : créez un événement qui surpasse tout autre incident dans votre roman en termes d’action, de conflits, et de dialogue. Pensez au Comte de Monte-Christo d’Alexandre Dumas.
– Pour une série, vous pouvez vous permettre une fin ouverte, à condition que le conflit central du tome soit résolu. On peut l’utiliser aussi dans une nouvelle.
– La fin banale sera réussie si elle reste dans le ton de l’histoire et qu’elle respecte le personnage principal. Mais évitez-la pour un roman à suspense.
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En tant qu’agente littéraire, un bon roman doit me donner envie de ralentir la lecture sur la fin, de résister au rythme de l’écrivain, pour rester plus longtemps avec les personnages auxquels je me suis attachée, pour savourer le ton, la voix et le style de l’auteur. Et poser le manuscrit, à regret. Ces conseils, seuls, ne sauraient garantir une fin réussie. D’autres facteurs entrent en ligne de compte. À vous de juger et de transposer ce qui convient à ce que vous écrivez.