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La fin est le moment le plus important de votre roman. C’est à sa lecture que l’éditeur décidera de vous publier et que le lecteur choisira de recommander votre livre, ou pas.
Ce qu’il vaut mieux éviter :
N’introduisez pas de nouveaux personnages, ni d’intrigues secondaires dans les quarante dernières pages. Il fallait le faire avant.
Ne vous perdez pas dans des descriptions, flash-backs, et explications. Gardez la description à son minimum, préférez l’action et la résolution des conflits. Une histoire qui nécessite des explications n’a pas été bien racontée.
Ne changez pas de ton. Cela donne l’impression qu’un autre narrateur a pris la relève.
Ne sortez pas la fin de votre chapeau, elle doit être logique ; vous pouvez toutefois utiliser des revirements. Une seule contrainte : ils doivent être crédibles. Pour cela, semez des indices au cours du récit. En seconde lecture, le lecteur redécouvrira l’histoire avec un œil neuf.
Ce que vous pouvez faire :
C’est le moment de résoudre le conflit central, ou au moins de le dénouer. Le happy end n’est pas obligatoire, mais évitez de décevoir le lecteur.
Vous pouvez construire une fin « miroir » par rapport à votre début. Une fois la fin écrite, revenez au commencement et vérifiez que vous n’avez rien laissé d’inachevé. Attention : si votre personnage principal n’a pas assez évolué au cours du roman, la fin « miroir » va faire ressortir ce défaut.
Finir votre roman en englobant votre intrigue dans un événement historique peut être intéressant ; à condition que vous ayez préparé le terrain et que le lecteur puisse établir un parallèle entre la résolution du conflit central et cet événement. Sinon, cela tombe à plat.
Une fin banale, ouverte ou excitante ?
Cela dépend du genre et du ton de votre roman.
– Pour le roman d’action, on préconise volontiers une fin excitante : créez un événement qui surpasse tout autre incident dans votre roman en termes d’action, de conflits, et de dialogue. Pensez au Comte de Monte-Christo d’Alexandre Dumas.
– Pour une série, vous pouvez vous permettre une fin ouverte, à condition que le conflit central du tome soit résolu. On peut l’utiliser aussi dans une nouvelle.
– La fin banale sera réussie si elle reste dans le ton de l’histoire et qu’elle respecte le personnage principal. Mais évitez-la pour un roman à suspense.
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En tant qu’agente littéraire, un bon roman doit me donner envie de ralentir la lecture sur la fin, de résister au rythme de l’écrivain, pour rester plus longtemps avec les personnages auxquels je me suis attachée, pour savourer le ton, la voix et le style de l’auteur. Et poser le manuscrit, à regret. Ces conseils, seuls, ne sauraient garantir une fin réussie. D’autres facteurs entrent en ligne de compte. À vous de juger et de transposer ce qui convient à ce que vous écrivez.
©Agence Littéraire Laëns 2015
Ping : Quand la fin justifie les moyens | Jack & Liz
Vos conseils sont judicieusement précieux ….Merci …
Amicalement
Madeleine
Avec plaisir, Madeleine 🙂
Merci, Marie-Pierre, ces conseils tombent à pique dans mon écriture…