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Agence Littéraire Laëns

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Agence Littéraire Laëns

Archives de catégorie : Devenir écrivain

Comment arriver à finir son roman

14 mardi Oct 2014

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Auteur publié, Conseils, Deuxième roman, Devenir écrivain

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papiers-help1Vous travaillez sur votre roman depuis plusieurs années. Mais plus le temps passe, et plus le mot « Fin » s’éloigne au lieu de se rapprocher. Vous êtes sans doute tombé dans un des six pièges fatals à l’écriture. Voici comment les repérer et y remédier.

Se perdre dans les recherches 

Certains auteurs ne finissent pas, parce qu’ils n’arrivent pas à commencer. Ils ont une idée prometteuse, mais sont incapables de la développer car ils se perdent dans les recherches. Débutez l’écriture et poursuivez la collecte d’informations au fur et à mesure, selon les besoins du texte. Et rappelez-vous : pas la peine de devenir médecin légiste, si vous avez décidé qu’un personnage doit mourir après avoir ingéré du cyanure. Concentrez-vous sur ce qui vous est utile et laissez le reste.

Un plan qui n’en finit plus de finir

J’ai rencontré des écrivains qui préfèrent élaborer un plan détaillé. Un plan qui peut aller… jusqu’à 350 pages ! D’autres n’en ont pas besoin. Chacun sa méthode. Si vous choisissez de travailler avec un plan, faites en sorte que ça ne vous empêche pas de commencer à écrire. L’important est de savoir quand le plan est suffisamment avancé pour pouvoir débuter. Posez-vous la question : « Puis-je commencer à écrire ? » Si la réponse commence par « oui » (y compris « oui, mais »), allez-y… ÉCRIVEZ !

Un manque d’organisation

Quelques auteurs ne finissent jamais, car ils sont incapables d’organiser leurs informations. Récemment, j’ai parlé avec un auteur qui avait un début et une fin, mais pas de milieu. Lorsque je lui ai demandé de me parler de l’intrigue, il a énuméré une suite de personnages mais n’avait rien prévu de ce qu’ils allaient faire ! Il lui manquait la structure du récit. Et pas de structure, pas de roman.

S’éterniser sur la première phrase

On le sait, la première phrase d’un livre ou d’un chapitre est cruciale. C’est avec elle que vous accrochez le lecteur. Mais s’acharner à essayer d’écrire une première phrase parfaite et s’interdire de continuer avant de l’avoir obtenue garantit de ne jamais finir son roman. Bien souvent, votre première phrase définitive ne sera pas celle que vous avez écrite. Lors de la réécriture, vous la trouverez quelque part dans votre premier chapitre et vous réorganiserez le passage. Écrivez votre premier jet, vous reviendrez à cette première phrase plus tard.

Se censurer

« Écrire, c’est accepter de déplaire. Écrire, c’était trahir. Écrire, c’était avoir les mains sales. » — Karine Tuil, L’invention de nos vies.

Un autre piège est l’autocensure. Si vous vous censurez par prudence ou par désir de plaire, vous risquez d’écrire un texte sans saveur. Un texte qui aurait pu être écrit par n’importe qui. Un texte qui ne fait qu’effleurer son sujet. L’autocensure est néfaste car elle vous empêche d’aller au bout de vos idées. Pire : elle vous empêche d’aller au bout de vous-même. Osez écrire ce que VOUS avez à dire ! C’est ce qui donnera à votre roman un ton et un regard uniques.

Réviser sans fin

Beaucoup d’auteurs refusent de montrer un manuscrit tant qu’ils ne le trouvent pas parfait. Ils réécrivent toujours et encore le même livre. Finissent par obtenir un texte rigide et terne. Et ne sont plus capables de le voir. Si vous modifiez des passages et retournez ensuite à votre version précédente, vous faites du surplace. Laissez tomber cette recherche de la perfection qui vous paralyse et demandez-vous : « Est-ce que cela fonctionne pour le lecteur ? » C’est ce qui doit diriger l’étape de la réécriture. Tout écrit peut être amélioré, mais c’est beaucoup plus difficile d’y arriver seul. Un professionnel peut vous donner un nouvel élan. Mais personne ne pourra vous aider si vous refusez de faire lire votre manuscrit.

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Suivre ces indications ne vous garantit pas de terminer votre roman mais cela vous rapprochera du mot «Fin». Certains diront qu’un texte n’est jamais achevé, ce qui est vrai dans un sens. Même une fois publié, un livre peut souvent être amélioré. Mais pour que votre manuscrit ait cette chance, il ne faut pas qu’il reste dans un tiroir. Méthode et efficacité. Voilà ce qui doit vous guider vers l’obtention d’un manuscrit « final ».

©Agence Littéraire Laëns 2014

Rôle d’un agent littéraire

12 vendredi Sep 2014

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Vous êtes nombreux à me demander en quoi consiste mon travail d’agente littéraire, et à quelles étapes j’interviens. Je vous ai préparé ce schéma pour vous l’expliquer.

l'auteur et l'agent littéraire

En tant qu’agente littéraire, je n’accepte pas tous les manuscrits qui me sont proposés. Je les sélectionne en fonction de plusieurs critères dont le potentiel de l’auteur, l’intérêt et la qualité de l’intrigue, les personnages, le style, le marché potentiel, etc.

©Agence Littéraire Laëns 2014

Son nom est…

05 vendredi Sep 2014

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Deuxième roman, Devenir écrivain

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prénomsUn des principaux problèmes rencontrés lors de l’écriture d’un roman n’est pas l’intrigue (vous l’avez en tête), ni les personnages (vous les avez définis au préalable), ni le cadre. Non, c’est quand il s’agit d’attribuer des noms aux personnages que vous risquez d’éprouver quelques difficultés.

Attention à l’origine des noms

Les jeunes auteurs ont tendance à donner des noms anglophones à leurs personnages. Pourquoi ? Parce que les films, les télé-séries qu’ils regardent, les livres qu’ils lisent sont souvent d’origine américaine. Ils ne songent pas à nier leur identité. C’est beaucoup plus simple que ça. Pour eux, les personnages de fiction sont des Harry (Potter), Zoey (Redburn), Elena (Gilbert), etc. À moins que le cadre de votre histoire ne l’exige (l’action se déroule à l’étranger ou dans une ville cosmopolite), la plupart des éditeurs accrocheront sur ce détail et demanderont des changements afin que le lecteur se retrouve plus facilement dans les personnages.

Des noms communs ?

 

Si vos histoires s’inspirent du quotidien, vos personnages doivent-ils porter des noms ordinaires ou excentriques ? Un nom plutôt commun enlève-t-il de la saveur à votre écriture ? Certainement pas. Mais le nom d’un personnage est bien souvent ce que l’on connaît en premier de lui. Il faut donc qu’il laisse une trace indélébile, qu’il corresponde à sa personnalité et à son âge.

Évitez les prénoms mixtes (Maxime, Dominique, Camille…) qui entretiennent le flou quant à l’identité sexuelle de vos personnages. Sauf si l’ambiguïté sert l’intrigue de votre roman.

Les prénoms sont assujettis à des modes. Des succès littéraires, cinématographiques, des chansons peuvent influencer les parents. La chanson « Nathalie », de Gilbert Bécaud est sortie en 1964. On a observé en France une augmentation telle des « Nathalie » qu’il est devenu le premier prénom féminin pendant plusieurs années. Il a fallu attendre 1973 pour que les « Nathalie » reviennent à leur niveau d’avant la chanson. Le même phénomène a eu lieu au Québec… avec deux fois plus d’ampleur !

Les prénoms ont un cycle de vie. Leur fréquence augmente et décroit selon les époques… « Philomène » est apparu dans les années 1830 et a connu son apogée en 1837 et 1838. Les « Napoléon » sont au cinquième rang des prénoms masculins les plus fréquents entre 1875 et 1879, mais auront beaucoup de difficulté au tournant du XXème siècle. Si vous écrivez un roman historique, choisir des prénoms adéquats permet de renforcer le dépaysement temporel et d’éviter des anachronismes fâcheux.

Vous pouvez éplucher les journaux (avis de décès, naissances, articles), les génériques de films, les bases de données des sociétés de généalogie, mais également faire des recherches sur les prénoms les plus attribués pour une période donnée. Pour le Québec, la France, et les États-Unis, Lesprénoms.net permet de visualiser les tendances depuis 1800. Pour la France uniquement, ce site vous intéressera à condition d’avoir déjà quelques prénoms en tête. Vous pouvez aussi vous inspirer de personnes qui ont jalonné votre vie et mélanger le prénom de l’une avec le nom de famille de l’autre.

De la diversité

À moins d’avoir une idée particulière en tête (une famille dans laquelle les prénoms sont tous composés à partir de Jean parce que le père s’appelle ainsi), les noms de vos personnages doivent être bien distincts. Le lecteur doit comprendre en un instant de qui il s’agit, sinon il ne plongera pas dans votre histoire et n’y trouvera pas de plaisir. Rien n’est plus désagréable que de se demander en cours de lecture : « Qui c’est déjà, lui ? »

Vous avez dit comment ?

Même si vous écrivez du fantastique, faites en sorte que le nom de votre personnage ne soit pas trop long, ni trop alambiqué. Bref, qu’il soit prononçable. Ou tout au moins qu’il puisse avoir un surnom qui l’est. Pensez également à sa musicalité. Elle peut adoucir ou au contraire, endurcir votre personnage.

Prénoms et caractères

Chaque prénom possède une signification, qui peut renvoyer à un trait de caractère particulier. Vous devriez tenir compte de ce facteur au moment d’attribuer un nom à chacun de vos personnages. Si vous appelez Lionel (réputé pour être cartésien, pragmatique et prudent), un jeune de 17 ans impulsif et un peu rebelle, cela risque d’être peu crédible. Même chose si votre personnage de 40 ans, au caractère effacé travaille comme caissière à l’épicerie du coin et s’appelle Anastasia. Vous pouvez visiter ce site sur lequel vous trouverez l’origine historique de chaque prénom, le caractère associé ainsi que sa fréquence selon les années.

©Agence Littéraire Laëns 2014

Les fameuses lettres de refus

03 lundi Mar 2014

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Être écrivain, ce n’est pas seulement écrire. C’est aussi une attitude : patience, persévérance, ténacité, remise en question, assiduité. Autant de qualités qui sont mises à rude épreuve notamment quand arrivent les premières lettres de refus. Voici un article, à la fois savoureux et drôle, écrit par Mylène Gilbert-Dumas et paru le 24 février dernier sur son blogue : Une doyenne, une sorcière et un caniche. Mme Gilbert-Dumas m’a donné son autorisation pour le reproduire.

mylène-détoursMylène Gilbert-Dumas est une romancière québécoise que vous connaissez sûrement par la trilogie Les dames de Beauchêne, celle de Lili Klondike ou encore L’escapade sans retour de Sophie Parent et Yukonnaise. Son prochain livre, Détours sur la route de Compostelle, sera disponible en librairie le 2 avril prochain. Reconnue, entre autres, pour la grande qualité de ses romans historiques, Mylène Gilbert-Dumas nous fait part de son expérience des lettres de refus et donne des conseils éclairés aux nouveaux auteurs. Voici l’article dans son intégralité.

«Cette semaine, pour vous faire rigoler, j’ai décidé de vous raconter comment j’ai vécu à la période des lettres de refus. Parce que je ne vous mentirai pas, tous les écrivains en reçoivent, à un moment ou à un autre.

Pour commencer, voici un petit résumé de «Comment je suis devenue écrivaine». (Pour les contorsions d’ordre financières, consulter le billet où je parle d’argent.) Aussi, je vous ai déjà parlé de la chance dans la carrière d’un écrivain. Je pense que j’en ai eu beaucoup. Mais comme le dit l’adage populaire: Aide-toi  et le ciel t’aidera. La détermination est selon moi la qualité primordiale d’un écrivain.

À la fin des années 1990, dans le cadre des Journées de la culture, j’ai assisté à un atelier baptisé Du manuscrit à l’édition. Trois éditeurs y décrivaient les rouages du milieu du livre. Parmi eux, Jean Pettigrew, des éditions Alire.
Ce que j’ai retenu des propos de M. Pettigrew?
1. Pour que notre manuscrit soit lu, il faut être chanceux, tomber le bon jour dans la bonne pile. Il faut aussi que le lecteur soit de bonne humeur, qu’il n’ait pas de problème de digestion, mettons. (Là-dessus, on n’a aucun contrôle. Je suggère d’allumer des lampions.)
2. Pour savoir jusqu’où s’est rendu le lecteur de la maison d’édition, on n’a qu’à retourner (inverser le haut et le bas) une page toutes les dix pages. Ainsi, quand le lecteur de la maison d’édition arrive à la page 10, mettons, il la met à l’endroit et poursuit sa lecture. Même chose quand il arrive à la page 20, 30, 40, etc. Si le manuscrit est refusé, l’auteur peut demander de ravoir le document. Il peut alors vérifier l’état des pages retournées.
Il s’agit d’un des meilleurs conseils que j’ai reçu dans ma carrière. Et je l’ai mis en application dès que j’ai envoyé Les dames de Beauchêne à une dizaine de maisons d’édition. C’était en 2000. J’envisageais déjà d’écrire une trilogie qui s’appellerait Tourments d’Amérique. (Vous voyez que j’avais déjà beaucoup d’ambition.)
Six mois plus tard, la première lettre de refus est arrivée par courriel.
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 Je l’ai imprimée et je l’ai rangée. Je n’étais pas découragée. Après tout, il s’agissait d’un seul refus.

La seconde est arrivée par la poste.
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Tout n’était pas sombre, dans cette lettre, alors je gardais encore espoir.

Puis il y a eu les autres. Elles avaient l’air de ça:

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et de ça:
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Ok. Je commençais à souffrir, je l’avoue. Même que j’ai commencé à avoir peur quand je me rendais à la boîte aux lettres.

Dans le lot, il y en a eu une fort polie:

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Les Français non plus n’en voulaient pas:

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Heureusement pour moi, j’avais suivi le conseil de M. Pettigrew et j’avais retourné une page toutes les dix pages. Quand mes manuscrits sont revenus, j’ai tout de suite vérifié jusqu’où s’était rendu le lecteur.

Réponse: Aucun n’avait passé la page 20.

J’aurais pu laisser tomber. Je suis aujourd’hui convaincue que les artistes qui réussissent se doivent d’avoir la foi. La foi en leur talent et en leur possibilité. Une foi inébranlable, cela va sans dire.

Au lieu de chercher d’autres éditeurs, je me suis remise à l’ouvrage. J’ai posé mon manuscrit sur mon pupitre, j’ai ouvert un document Word vierge et j’ai complètement réécrit mon roman. Ma conclusion était simple:
J’avais travaillé cinq ans sur ce roman. J’étais nécessairement meilleure à la fin qu’au début.Il fallait donc réécrire, c’est-à-dire composer de nouveau chaque phrase, chaque paragraphe, chaque chapitre. Et c’est ce que j’ai fait.

Une fois que j’ai eu fini de tout réécrire, j’ai envoyé cette nouvelle version de mon roman à dix autres éditeurs en utilisant le même procédé que précédemment. À la librairie de mon village, j’avais ramassé le coupon d’inscription au prix Robert-Cliche. Tant qu’à avoir un roman tout prêt, je l’ai soumis là aussi.

Quelques mois plus tard, cette lettre-ci est arrivée:

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C’était un refus, mais j’en ai pleuré de joie. L’éditeur avait eu la gentillesse d’inclure le rapport. Je l’ai dévoré.

J’étais tellement encouragée que j’ai sorti une autre histoire de mes cartons. Il s’agissait d’un roman fantastique pour adolescents sur lequel je travaillais depuis l’université. Je l’ai réécrit en tenant compte des commentaires du rapport et je l’ai envoyé à des éditeurs en utilisant encore une fois le truc de M. Pettigrew.

Les premières lettres ressemblaient à celle-ci:

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Une chance, je commençais à m’endurcir.

Puis cette lettre est arrivée:

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«Malgré ses qualités certaines.» Vous dire combien ces mots mettaient du baume sur mon coeur d’écrivaine en devenir!

C’est à peu près à ce moment-là que j’ai reçu un coup de fil de Jean-Yves Soucy, de chez VLB éditeur. Il voulait savoir si j’avais signé un contrat pour Les dames de Beauchêne parce que mon roman était finaliste au prix Robert-Cliche et que, pour gagner, il ne devait pas avoir été édité ailleurs.

Ce soir-là, j’ai ouvert une bouteille de bulles. La première (mais pas la dernière, vous vous en doutez).

De mai à septembre, j’ai travaillé sur mon roman pour le préparer à l’édition.

Et le 4 novembre 2002, on me remettait le prix Robert-Cliche à la Bibliothèque nationale.

Le 5 novembre, en revenant chez moi, j’ai trouvé cette lettre de refus dans la boîte aux lettres.

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En d’autres circonstances, ça aurait été mon coup de grâce. Croyez-moi quand je vous dis que, malgré mon prix Cliche, j’ai sacré pendant deux jours en me répétant que celui qui m’avait écrit cette lettre n’avait pas lu mon roman. J’y faisais explicitement référence à Highlander! Mes personnes allaient même au cinéma voir le film. J’avais établi plein de correspondances. EXPRÈS!!!!!

Écriture approximative. Vocabulaire pris en défaut. Avouez que ça fesse. (Le plus drôle, c’est que dans presque tous les témoignages que j’ai reçus en onze ans de carrière, mes lectrices et mes lecteurs m’ont toujours parlé de mon écriture. Toujours pour me dire combien ils en appréciaient la simplicité, combien ils étaient touchés par ma façon de raconter, de décrire, de faire vivre les événements. Mais à l’époque de la lettre de refus, je l’avoue, j’ai fortement douté de mon talent. Je vous avouerai aussi que j’écris quand même mieux aujourd’hui qu’à l’époque.)

À ma grande surprise, quelques jours après la plus horrible lettre qu’on m’ait envoyée de ma vie, une autre lettre arrivait, datée du 4 novembre, celle-là, donc écrite juste avant que je reçoive mon prix.

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On parle du moment roman ici. De la même version du même manuscrit. Deux éditeurs, deux opinions du même texte. Vous dire combien j’étais confuse!!!

La courte échelle s’était aussi montrée intéressée par mon roman, et c’est avec elle que j’ai signé un contrat. L’année suivante, ce roman, rebaptisé Mystique, gagnait un sceau d’argent M. Christie. Il a depuis été réédité chez Soulières éditeur sous son titre original Sur les traces du mystique.

Et Les dames de Beauchêne dans tout ça? Ben, après avoir mérité le prix Robert-Cliche, le roman a été finaliste au Prix de la relève Archambeault.

Quelles conclusions peut-on tirer de mes débuts littéraires? Premièrement, on peut dire que la littérature possède un caractère fortement subjectif. Deuxièmement, on peut être convaincu que pour être écrivain, il faut être tenace. Il faut avoir une détermination à toute épreuve. Il faut être travaillant, ne pas être pressé. Et il faut avoir la foi.

Dans son livre Écriture, mémoire d’un métier, Stephen King décrit comment, lorsqu’arrivaient les lettres de manuscrits refusés, il les empalait sur un clou fiché dans un mur. J’ai préféré les glisser dans un dossier. C’est comme ça que j’ai pu mettre la main dessus pour vous montrer à quel point le chemin vers le succès est semé d’embûches.»

Savoir choisir son temps

24 lundi Fév 2014

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temps des verbesBeaucoup d’écrivains utilisent le passé simple. Ils l’adorent, le saupoudrent généreusement sur leur manuscrit et ils en mettent partout. Savoir écrire ne veut pas dire écrire au passé simple. Il faut savoir quand utiliser les différents temps. Voici les différents usages du passé simple, de l’imparfait, du présent et du passé composé. Quand on les maîtrise, on peut alors ajouter quelques nuances avec les autres temps.

1)    Le passé simple.

On l’a tous appris à l’école, le passé simple est le temps du passé qui convient aux événements ou actions passées et brèves. « Il fit irruption dans la pièce ». Mais ce n’est pas tout. Depuis Benveniste[1], on admet que le passé simple correspond au temps de l’exposition désincarnée d’un événement. Cela signifie qu’on emploie le passé simple pour énoncer un événement, et cet énoncé est désincarné, comme si l’événement décrit se racontait lui-même et non par l’intermédiaire d’un locuteur. Dans l’exemple précédent « Il fit irruption dans la pièce », il n’y a aucune intervention d’un quelconque locuteur ou narrateur. Il s’agit d’une exposition d’un fait passé et bref. En ce sens, le passé simple introduit un discours désincarné.

Plus encore, si on écrit : « Priscilla sortit après souper. Le vent froid lui cingla le visage », on se représente très bien la scène, objectivement. Mais ressent-on ce que cela décrit ? On ne peut assister à et ressentir. La mise à distance introduite par le passé simple ne permet pas au lecteur de ressentir. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas l’employer, cela veut dire qu’on doit le faire en toute connaissance de cause.

Avec tout choix de temps, on doit tenir compte de la concordance des temps. L’emploi du passé simple dans une subordonnée exprime une action passée brève : « Je me reposais quand l’orage éclata. » Mais lorsqu’on emploie le passé simple dans la proposition principale, on peut être amené à utiliser l’imparfait du subjonctif dans la subordonnée pour marquer la simultanéité ou la postérité ou le plus-que-parfait du subjonctif pour marquer l’antériorité. Non seulement, cela peut être lourd, mais ces temps ne sont employés qu’en français littéraire. On peut donc les utiliser, mais uniquement si le registre s’y prête.

Enfin, trop de passé simple enlève du relief au texte.

2)    L’imparfait

L’imparfait évoque un passé que l’on voit en cours d’accomplissement. En cela, l’imparfait évoque un événement dans sa durée.

En littérature, on distingue trois emplois de l’imparfait :

–         l’imparfait comme temps de la description : « Sa peau flasque dissimulait sous ses replis une grande colère. Seul son regard trahissait son sentiment. »

–         l’imparfait comme temps de l’habitude : « Elle se levait le matin à 7h pour se rendre à son bureau. »

–         l’imparfait d’action secondaire : dans ce cas, il exprime une action qui se déroule à l’arrière-plan par apport à une action de premier plan, qui elle se décline au passé simple. « Il regardait la télévision quand la porte s’ouvrit derrière lui. »

Un dernier mot au sujet de l’imparfait comme temps de description. Plus on l’emploie et plus le narrateur reste seul. Avec lui, vient le danger d’un monologue perpétuel. Il faut donc rester vigilant et rompre à l’occasion le ronron de l’imparfait, afin d’insérer de la vie, des dialogues, de l’action.

3)    Le présent

Beaucoup de littérateurs se plaignent que les nouveaux auteurs ne savent écrire qu’au présent. Ce n’est pas vrai. Chaque époque marque sa littérature (et vice-versa). On n’écrit pas au XXIème siècle comme au XIXème. Cela dit, le présent ne peut s’employer à tout va. Sinon, il lisse et écrase le texte.

– Le présent exprime un événement qui se déroule au moment où l’on parle. C’est le présent utilisé notamment dans les reportages. « La route est encombrée en raison de travaux sur le pont. »

– On peut aussi utiliser le présent pour énoncer une vérité générale, qui a valeur de principe : « Les vampires mordent leurs victimes pour s’en nourrir. »

– On emploie également le présent parmi des temps du passé pour donner l’impression que l’histoire se déroule devant nos yeux. Par exemple, dans Le loup et l’agneau de La Fontaine :

« Un agneau se désaltérait

Dans le courant d’une onde pure.

Un loup survient à jeun qui cherchait aventure,

Et que la faim en ces lieux attirait. »

– Le présent a également une valeur d’habitude et pour cela s’adjoint un complément de circonstance : « Tous les jours, je me lève de bonne heure. »

4)    Le passé composé

Le passé composé est un temps particulièrement riche, doté d’un auxiliaire conjugué au présent et d’un participe passé. Il flirte avec le présent et le passé, mais pas seulement. En voici 6 emplois possibles :

– Le passé composé exprime une action accomplie dans le passé dont les conséquences sont liées au présent de parole : « J’ai apporté ton manteau pour ta sortie de ce soir. »

– Tout comme le présent, le passé composé peut énoncer une vérité générale, mais cette fois pour évoquer un événement qui s’est produit dans le passé et qui est susceptible de toujours se produire. On l’accompagne souvent d’un adverbe de temps comme toujours, souvent, jamais : « Tu as toujours agi ainsi avec les filles. »

– Le passé composé peut, notamment dans les dialogues, exprimer un futur antérieur : « Tu t’y mets dès maintenant et t’as fini dans 15 minutes. »

– Évidemment, le passé composé peut être employé pour exprimer une antériorité par rapport au présent : « Depuis que le jardin a refleuri, toute la famille semble plus heureuse. »

– On peut également utiliser le passé composé dans une phrase exprimant une hypothèse. Il exprime alors un futur antérieur. Dans ce cas, et ce cas seulement, on emploie le passé composé après la conjonction si. « Si tu as fini tes devoirs avant midi, tu pourras aller au centre commercial. »

– Le passé composé peut bien sûr exprimer un passé : un événement passé qui s’est déroulé une seule fois (et dans ce cas, il remplace le passé simple) « Ian est sorti avec Isabelle samedi dernier », mais également un événement passé qui s’est déroulé plusieurs fois. Dans ce dernier cas, on ajoutera un adverbe afin de marquer la fréquence. « Elle a souvent organisé des mariages dans cette salle. »

Il importe d’utiliser ces temps avec discernement. Pour savoir si vos textes exploitent correctement les temps employés, lisez-les à haute voix. Utiliser différents temps permet de mettre du rythme et du relief dans votre récit. Mais changer de temps rien que pour changer crée une sorte de cacophonie. Prenez le temps d’écouter et d’ajuster afin de trouver votre propre rythme.

©Agence Littéraire Laëns 2014


[1] Émile Benveniste est un linguiste français célèbre, né en 1902 et mort en 1976.

 

Mylène Gilbert-Dumas fait le point sur le roman historique québécois

10 lundi Fév 2014

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myleneVoici un article écrit par Mylène Gilbert-Dumas et paru aujourd’hui sur son blogue : Une doyenne, une sorcière et un caniche. Mme Gilbert-Dumas m’a donné son autorisation pour le reproduire.

Mylène Gilbert-Dumas est une romancière québécoise que vous connaissez sûrement par la trilogie Les dames de Beauchêne, celle de Lili Klondike ou encore L’escapade sans retour de Sophie Parent et Yukonnaise. Reconnue, entre autres, pour la grande qualité de ses romans historiques, Mylène Gilbert-Dumas fait ici le point sur la situation du roman historique au Québec et donne des conseils éclairés aux nouveaux auteurs. Voici l’article dans son intégralité.

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Le roman historique au Québec

Même s’il y a quelques hommes dans le lot, la très grande majorité des auteurs et des lecteurs de romans historiques sont des femmes. Afin d’alléger le texte, j’utiliserai ici le féminin. Sentez-vous quand même inclus, messieurs.
Avertissement : Selon la sorcière, quand la diplomatie est passée, je n’étais pas née. Sans doute. Il me semble quand même qu’on se doit de jeter un regard lucide sur notre monde de temps en temps. Sachez donc à l’avance que, dans le texte qui suit, je dis les choses crûment.
La semaine dernière, je vous parlais d’un article dans La Presse qui dressait le portrait du roman historique au Québec. J’ai trouvé cette lecture rigolote parce que la journaliste découvrait tout juste un phénomène qui dure depuis vingt ans et qui, contrairement à ce qu’elle croit, n’en est pas du tout à son apogée.
Cette semaine, je vous explique pourquoi je pense que, si la tendance se maintient, le roman historique s’en ira sur son déclin. Et je trouve ça plate en titi.
Tout d’abord, rendez-vous dans n’importe quelle librairie et vous constaterez qu’il pleut des romans historiques au Québec. Ça dure depuis cinq ans. Depuis, en fait, que de nouvelles maisons d’édition se sont mises à publier des textes sans direction littéraire. Vous envoyez votre roman, on trouve qu’il a de l’allure, on le fait corriger et on l’imprime. Pas de réécriture, pas de remaniement du récit, pas de vérifications historiques. Qu’est-ce que ça donne ? De la littérature destinée au pilon souvent moins d’un an après l’impression.
Il s’agit d’une attitude purement commerciale qui consiste à publier beaucoup et à coût dérisoire des manuscrits d’auteures peu ou pas expérimentées. On se fiche des conséquences puisqu’on en vendra juste assez pour couvrir nos frais. Mais ces conséquences, si elles ne dérangent pas l’éditeur, ont pourtant plusieurs effets néfastes sur le monde du livre.
Premièrement, ça produit des romans décevants. Les lectrices qui s’aperçoivent que le roman qu’elles lisent contient plusieurs erreurs historiques (internet leur fournira toute l’info nécessaire pour vérifier les détails) hésiteront ensuite à acheter un autre roman de cette auteure. L’effet est plus sournois encore chez celles qui ne s’en rendront pas compte parce que le roman véhicule ainsi de fausses informations historiques que les lectrices vont croire vraies.
Deuxièmement, l’auteure n’apprend pas. Ni à mieux écrire, ni à mieux raconter. Son deuxième roman contiendra les mêmes faiblesses que le premier. Idem pour les suivants. Pire, elle sera persuadée qu’elle est une bonne écrivaine parce qu’on la publie, alors qu’elle n’est qu’une machine à produire des textes qu’on va mettre à la poubelle au bout d’un an. Deux ans, si elle est chanceuse.
Si on m’avait dit que je travaillerais autant sur un roman qu’on pilonnerait au bout d’un an, je vous jure que je serais restée dans l’enseignement. Aucun écrivain ne souhaite produire une œuvre aussi éphémère. Je ne vous dis pas qu’on sera tous immortels, mais on espère au moins être lus et disponibles pendant quatre ou cinq ans. Plus, même, si l’œuvre continue d’intéresser les gens. Parce que dans ce cas, le livre est souvent réédité en format poche.
Ce n’est pas que ces auteures de livres jetables ne font pas de recherche (quoique ça arrive). Ce n’est pas non plus que leur récit soit invraisemblable (quoique ça arrive aussi). C’est juste que c’est mal écrit, mal raconté, mal édité finalement. Comme je le dis souvent : l’inspiration est peut-être divine, mais le canal, lui, est faillible. Il faut beaucoup de travail pour mettre convenablement par écrit l’idée de génie qui a jailli un matin au réveil. Croire qu’on peut se passer d’un regard éditorial tient de l’orgueil et/ou de la paresse. Si j’étais une auteure qui commence et que j’avais envie de faire une vraie carrière d’écrivain, je songerais à me trouver un éditeur qui fait du vrai travail éditorial.
Troisièmement, non seulement ces romans de mauvaise qualité ont peu d’espérance de vie, mais en plus, ils nuisent à l’ensemble de la production de romans historiques québécois. Comment distinguer justement les bons romans des mauvais ? Les auteures qui font de la recherche des autres qui écrivent n’importe quoi ou qui arrangent l’Histoire au gré de leurs fantaisies ? Comme on dit, chat échaudé craint l’eau froide.  La lectrice hésite. Et je la comprends !
Nous avons au Québec de bonnes maisons d’édition de romans historiques. Nous avons aussi de bonnes auteures à la plume soignée, qui épluchent les essais des historiens dans le but d’écrire le moins de niaiseries possible. Je ne dis pas qu’elles ne font jamais d’erreurs, mais ces auteures sérieuses vont chercher longtemps pour vérifier les détails de leur récit. Et si elles ne trouvent pas de réponse, elles sont bien capables de changer leur histoire pour éviter l’écueil plutôt que d’être prises en défaut.
Dans leur étude intitulée Du bon sauvage au beau sauvage, Un roman d’amour politically correct[1],  Julia Bettinotti et Chantal Savoie sont arrivées à la conclusion que ce qu’on appelle aux États-Unis l’Indian Romance «suit une des conventions ou un des contrats de lecture les plus stricts de la littérature de grande consommation. » Pour avoir écrit sept romans historiques moi-même et pour avoir longuement discuté avec mes lectrices au fil des ans, je peux vous assurer que cette conclusion s’applique également au roman historique québécois. Disons plutôt qu’elle s’appliquait. Jusqu’à il y a cinq ans.
Le déferlement de romans historiques dans les librairies et les grandes surfaces du Québec cause aussi un problème mathématique. Parce que si le nombre d’auteures a explosé depuis cinq ans, le lectorat, lui, est resté à peu près stable. Cela veut dire qu’on doit séparer la tarte en plusieurs morceaux. En beaucoup de morceaux. Beaucoup plus qu’au début des années 2000. Ça fait donc des pointes de tarte plus petites. Ça veut dire des revenus moins élevés pour chacune des auteures.
Tout le monde est touché. De la machine à produire des textes destinés au pilon jusqu’à l’auteure chevronnée, en passant par la nouvelle auteure qui a fait un travail remarquable et qui est publiée chez un éditeur qui a fait, lui aussi, un travail remarquable.
Certains pensent que cette baisse de revenus s’explique parce que les lectrices veulent juste lire du roman historique qui se passe au Québec. Je ne le crois pas. Les Québécoises ont lu en masse Jeanne Bourin et Maryse Rouy avec leurs histoires médiévales, Régines Desforges et ses romans de la Deuxième Guerre mondiale. Elles ont lu en grand nombre Diana Gabaldon qui parlait du 18e siècle en Écosse. Vrai qu’on aime lire sur notre propre histoire et que, pendant longtemps, on n’avait rien à se mettre sous la dent. Mais il ne faut pas se fier à ce qu’on voit dans les journaux. Les journalistes qui écrivent sur les romans populaires (historiques ou pas) n’en lisent pas.
Un bon roman, c’est un bon roman. Et le fait que les revenus des auteures de romans historiques diminuent n’a rien à voir avec la période ou le lieu de l’action. La faute en revient à cette production incontrôlée où le bon grain est mêlé à l’ivraie.
Comme le dit l’adage yukonnais:  Quand les journaux se mettent à parler du filon, il est déjà trop tard pour se prendre un claim. Quand c’est rendu qu’on étudie le phénomène du roman historique à l’université, c’est qu’il est trop tard pour en écrire.
Mes conseils aux auteurs en devenir :
1.     N’écrivez pas pour suivre la mode parce que quand votre roman sera prêt pour publication, la mode sera passée. (À moins que vous souhaitiez être publiés dans une de ces maisons d’édition productrices de livres jetables.) Suivez votre instinct. Écrivez ce que vous aimez lire, ce que vous avez profondément envie d’écrire. Faites preuve d’imagination. Pensez à Stephenie Meyer qui, s’installant dans le vide laissé par Anne Rice, a réinventé le roman de vampires. On peut aimer ou non la série Twilight, mais on est obligé de se montrer humble devant un tel succès.
2.     Si on publie votre texte sans vous demander de réécrire, de resserrer, de développer, si on ne relève pas d’incohérence, si on trouve vos personnages impeccables, si on vous dit que votre texte s’en va tout de suite en correction et qu’il sortira dans un délai très court (moins de six mois), posez-vous des questions. Voulez-vous vraiment une carrière de machine à écrire des romans destinés au pilon ou voulez-vous voir vos œuvres durer ?
Un bon roman, c’est un livre écrit avec le cœur et retravaillé jusqu’à ce que l’auteure elle-même en ait la nausée. Un bon roman, ce n’est pas un roman à la mode.
Et pour ce qui est de l’argent, c’est comme en restauration. Ceux qui ont les reins solides vont pouvoir attendre que l’invasion finisse… si elle finit.

[1] Ce texte se retrouve dans le recueil Les hauts et les bas de l’univers western, publié chez Triptyque en 1997) Voici les deux places où j’ai trouvé ce livre de référence pour vous :
http://www.amazon.ca/Hautslimaginairewesternculturem%C3%A9diatique/dp/2890312801/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1391715863&sr=8-2&keywords=paul+bleton+western

http://www.abebooks.com/servlet/BookDetailsPL?bi=11016435283&searchurl=kn%3Dimaginaire%2Bwestern%26amp%3Bsts%3Dt « 

Écrire ses Mémoires (partie I)

27 lundi Jan 2014

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Auteur publié, Conseils, Deuxième roman, Devenir écrivain

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pagnol

Marcel Pagnol (Crédit Photo : INA)

Plusieurs personnes me demandent des conseils sur la rédaction de leurs Mémoires. Les Mémoires ne sont pas des autobiographies, ni des autofictions. Ce sont des œuvres historiques avant tout, qui peuvent aussi avoir une valeur littéraire. L’auteur y relate sa propre vie, dans la mesure où celle-ci est significative d’un moment de l’Histoire. Par exemple, les Mémoires d’un soldat qui a participé à la guerre en Irak ou celles d’une personne qui a vécu la Révolution tranquille. Si votre recueil de souvenirs n’a pas de portée historique, il n’entre pas dans le cadre des Mémoires, mais plutôt de l’autobiographie. Si vous êtes à la fois l’auteur et le personnage principal du récit mais que vous utilisez la fiction dans la structure narrative, les dialogues etc., alors vous faites de l’autofiction. Il est donc important de savoir à quel genre littéraire appartient votre projet afin de le structurer et l’exploiter convenablement.

Trois choses importantes avant de rédiger vos Mémoires.
1. Vous devez vous rafraîchir la mémoire (logique, n’est-ce pas ?).
2. Vous avez besoin de trouver un thème central pour votre histoire : la libéralisation des mœurs, la contreculture au Québec, etc…
3. Vous devez tracer le plan de vos Mémoires.
Dans ce billet, je voudrais aborder la première étape et vous donner des conseils sur le travail préalable à l’écriture de vos Mémoires. Ce n’est pas la partie créative du processus. C’est un travail difficile et qui prend du temps. Mais une fois fait, vous aurez une ressource inestimable.

Cinq façons d’organiser vos souvenirs

1) Commencez la cueillette avec des pièces personnelles.

□ agendas ou journaux intimes
□ avis de décès,         □ certificats de naissance, mariage et décès
□ invitations d’anniversaire et de mariage
□ lettres,                     □ photographies

□ films, vidéos et DVD, □ musique – vinyles, cassettes, CDs, fichiers numériques
□ livrets scolaires ou évaluations,      □ vos contrôles du primaire, secondaire etc.
□ souvenirs de famille           □bijoux           □testament
□ coupures de journaux,        □ anciens programmes
□ fiches de salaire

2) Discutez avec des gens de votre famille et de vieux amis. N’oubliez pas que ni vous, ni vos parents ou amis ne détenez la vérité. Vous avez chacun votre propre histoire à raconter. Écoutez. Vous aurez besoin d’autres voix dans vos Mémoires, et plus particulièrement de celles qui font un contrepoint à la vôtre. Cela donnera du relief à votre texte et il en sera d’autant plus intéressant. Prenez des notes.
3) Démarrez votre histoire à un point précis dans le temps et l’espace. Par exemple : « Je suis né à Québec le 5 juillet 1960, le jour de l’élection de Jean Lesage » ou « J’avais cinq ans quand papa, maman, mon grand frère Patrick et moi sommes partis d’Algérie ». Si vous ne le faites pas, vous courez le risque de passer trop de temps à errer à travers vos pensées et vos sentiments. Mais vous n’êtes pas obligé de commencer par votre naissance. Vous pouvez ouvrir vos Mémoires à une période ultérieure. Visitez les lieux que vous allez décrire. Si vous êtes incapable d’aller en pèlerinage sur les lieux de votre passé, vous pouvez :
• regarder des films de cette époque,
• lire les journaux des années sur lesquelles vous allez écrire,
• faire une recherche sur internet pour les lieux et les incidents qui vous ont marqué.

4) Préparez une liste de vie. Écrivez une page sur chacun de ces sujets. Les premiers événements qui vous viennent à l’esprit pour chaque terme sont les plus marquants. Ce sont eux que vous devrez privilégier dans l’écriture de vos Mémoires. Certains peuvent même ne pas parler de vous. Identifiez les événements secondaires comme tels. Vous pourrez en utiliser certains, mais pas tous. Il convient de faire un choix. Tout événement rapporté doit être significatif. Cette liste deviendra le squelette à partir duquel vous allez dessiner le matériel nécessaire à vos Mémoires.
□ la naissance et les années de petite enfance           □ la maternelle et l’école primaire
□ le collège                             □ l’école secondaire               □ l’université
□ les amis                               □ les passe-temps       □ les vacances, festivals
□ les emplois                          □ la maladie
□ les premières relations marquantes
□ la religion
□ les premiers temps du mariage ou du couple
□ les déménagements             □ la maturité
□ les deuils                             □ les dernières années            □ la retraite
5) Créez votre propre système de classement. Faites des fiches, des fichiers, comme vous voulez. Établissez une chronologie. Faites des liens entre vos fiches ou vos fichiers. Cela doit être clair et accessible facilement.

Rappelez-vous que ce ne sont que des aides. Vos souvenirs existent et vous pouvez y accéder avec ou sans l’aide de fiches. C’est à vous de voir. Mais il est important de vous créer une méthode de travail qui vous convient et qui vous permet de discriminer les événements importants de ceux qui le sont moins. Cela vous aidera à écrire des Mémoires qu’un lecteur aura plaisir à lire. Parce qu’en bout de ligne, même si vous avez du plaisir à écrire (et c’est tant mieux) il y a un lecteur qui demande à être intéressé, surpris et instruit.

©Agence Littéraire Laëns 2014

La folie a du bon

20 lundi Jan 2014

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Auteur publié, Conseils, Devenir écrivain

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bonhomme noir9 façons de justifier le mauvais comportement d’un personnage

La création de personnages antagonistes et l’exploration de leur obscurité (côté sombre) est un des aspects les plus gratifiants de l’écriture pour les auteurs de fiction. En tant que lecteurs, nous aimons les personnages troubles, déviants, les obsédés, les dépravés. C’est thérapeutique. Nous explorons et apprivoisons notre propre obscurité en en apprenant plus sur leurs vies, comment ils marchent, parlent, mangent, jouent, manipulent et travaillent.

Bien sûr, si vous écrivez à propos d’un personnage qui est aux prises avec un problème psychologique, vous devez faire des recherches sur ce trouble. Le DSM-IV[1] est une excellente source d’inspiration. À l’aide de ce livre, vous pouvez peindre vos personnages dans des multitudes de nuances de gris et leur donner ainsi une profondeur intéressante.
Souvent, un comportement anormal est déclenché par une crise survenant lors d’un changement de vie. C’est une excellente façon de commencer un livre. Dès que vous placez l’un de vos personnages dans une de ces situations, vous avez une histoire. Cela vous donne quelque chose à construire.

Voici une liste de situations stressantes parmi les plus courantes qui occasionnent de profonds changements dans nos vies. À vous de les utiliser à bon escient et de les exploiter pour créer des tournants majeurs dans celle d’un ou plusieurs personnages. Attention toutefois de ne pas en abuser…

Échelle de stress            Valeur de changement de vie
1- Décès d’un conjoint                     100%
2. Divorce                                        73%
3. Séparation conjugale                     65%
4. Peine d’emprisonnement                63%
5. Décès d’un membre de la famille     63%
6. Maladie                                        53%
7. Mariage                                        50%
8. Licenciement                                 47%
9. Retraite                                        45%

Source : http://www.stress.eu.com/index.php/comprendre-le-stress-2/causes-et-origines-du-stress/autres-facteurs-de-stress/


[1] DSM-IV-TR, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, ouvrage collectif de L’Association Américaine de Psychiatrie, Éditions Masson, ISBN : 9782294006630

Les cinq erreurs des débutants

11 lundi Nov 2013

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Conseils, Devenir écrivain

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agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire Québec, auteurs débutants, coaching d'écriture, conseils d'écriture, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, créer des personnages, créer des personnages de fiction, manuscrit, mise en scène

poupées à découperJe suis souvent appelée à évaluer des manuscrits d’auteurs débutants. Voici quels sont leurs problèmes les plus courants quand ils créent des personnages.

Des personnages en carton découpé

Donnez des passions, des ambitions, un passé, un présent et un avenir à vos personnages. Ils devraient discuter avec leurs parents, oublier l’anniversaire d’un ami, etc. Ces petites choses du quotidien les rendent humains. Tout cela doit se passer dans les dialogues, de préférence. Le lecteur doit les voir comme des personnes réelles. Vos personnages sont crédibles lorsque les lecteurs sont capables de s’identifier à eux.

Trop de personnages

Faites de la place pour deux ou trois personnages secondaires qui influencent et soutiennent vos deux personnages principaux. Rendez-les mémorables et originaux. Donnez un nom uniquement à ceux qui jouent un rôle important dans votre livre. Les lecteurs ne veulent pas connaître le nom de la serveuse, du portier, de la réceptionniste ni de la vendeuse. Et surtout, ne nommez pas de plusieurs manières un personnage. Giselle ne doit pas devenir la journaliste un peu plus loin, ni Mme Paré dans un autre chapitre.

Trop de mots

Beaucoup d’auteurs débutants utilisent trop de mots pour décrire les pensées, les actions ou les motivations d’un personnage. Écrire bien, c’est écrire clairement et faire l’économie de mots. Pour cela, utilisez les cinq sens à chaque page, des verbes forts, des noms précis et la structure de phrase appropriée. N’essayez pas de faire du style pour le style. Des mots simples montrent tout.

Trop de pensées, pas assez d’action

La plupart des nouveaux auteurs passent trop de temps dans la tête de leurs personnages. Faites-les agir ! Un personnage doit aller de l’avant dans une histoire. Cela va permettre au lecteur de s’identifier à lui. Une autre maladresse courante : quand votre personnage passe en revue des actions une première fois, puis y réfléchit à nouveau. Si vous avez bien démontré l’idée au départ, cela suffit. Sinon retravaillez le passage.

Une mise en scène déficiente

Imaginez que vous regardez un film dans lequel les personnages vivent sur ​​un écran vierge. C’est l’équivalent d’un manque de mise en scène dans un roman. Placez vos personnages dans le trafic, chez eux et au bureau. Utilisez le décor, la nourriture, leurs livres et même leur médication pour les définir. Créer un cadre crédible dans un roman permet aux personnages de voir, sentir, entendre, goûter et toucher. Ils ne peuvent pas interagir avec un environnement s’ils n’en ont pas. Mettez vos personnages mal à l’aise. Placez-les dans un ascenseur bondé ou un embouteillage. Donnez une vie à vos personnages !

 ————-

Bien sûr, tout cela ne suffit pas à créer des personnages crédibles. Mais si vous évitez ces erreurs, vous serez déjà sur la bonne voie.

©Agence Littéraire Laëns 2013

Portrait-robot d’un lecteur

05 mardi Nov 2013

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Auteur publié, Conseils, Deuxième roman, Devenir écrivain

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agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire Québec, coaching d'écriture, conseils d'écriture, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec

English_Editing_and_Reviewing_logoUn livre sans lecteur reste une œuvre morte. Vous devez donc connaître et tenir compte de certaines caractéristiques du lecteur, sans toutefois vous extraire de l’écriture, exercice difficile entre tous. Qui est donc ce lecteur, qui va avoir votre œuvre en main, qui va la lire, la juger, l’aimer et la partager ?

Votre lecteur se pose toujours ces questions lorsqu’il lit et même avant la lecture, lorsqu’il découvre votre quatrième de couverture :

1) Est-ce que ce livre est pertinent pour moi ?

2)  Est-ce que cette lecture est intéressante?

3) Est-ce que lire ce livre est agréable?

Votre lecteur:

1) lit toujours entre les lignes. Par son imaginaire, il continue de faire vivre les personnages et ajoute sa propre interprétation. Par sa réflexion, il démonte et remonte votre raisonnement et l’enrichit de ses propres expériences.

2) a toujours de meilleures choses à faire. Le rythme de nos vies est trépidant, nos journées sont bien remplies. C’est vrai pour vous et c’est aussi vrai pour votre lecteur. Il faut donc saisir son attention, lui montrer que lire votre livre est plus intéressant que toutes ces choses qu’il a déjà sur sa liste.

3) n’est pas un idiot. Il n’aime pas que tout lui tombe tout cuit dans le bec. La lecture est une activité qui n’a rien de passif. Le lecteur réfléchit, analyse, tire ses conclusions, interprète. C’est pour cela que beaucoup de lecteurs sont souvent déçus lorsqu’ils voient l’adaptation cinématographique d’un livre qu’ils ont aimé. Face à l’interprétation d’un seul lecteur, qui n’est pas la même que la leur, ils ne retrouvent généralement pas toutes les dimensions, toute la profondeur qu’ils avaient appréciées dans leur lecture. Parce que le lecteur n’est pas un idiot, il revendique une certaine liberté, que vous lui offrez dans tout ce qui fait appel à ses propres facultés. Privilégiez une écriture évocatoire.
4) ne lit jamais tout. Qui va lire une description soporifique, ou pire une description qui va exiger de regarder dans une encyclopédie des plantes, de quels arbustes et fleurs vous parlez ? Écrivez tout ce qui apporte effectivement quelque chose à l’histoire, voire à l’atmosphère. Bannissez le reste, dans la mesure du possible.
5) veut être diverti. Contrairement à ce que vous pensez, ceci est également valable pour la majorité des essais destinés au grand public. Une écriture aride rend la lecture ardue. Lire votre livre doit apporter du plaisir, une satisfaction, toute chose qui fait que non seulement le lecteur souhaitera non seulement se replonger dans votre œuvre, mais qu’il la partagera aussi avec sa famille et ses amis.

Pour réussir votre relation avec le lecteur, vous devez commencer du bon pied. La grammaire est importante et les erreurs sont impardonnables. Les critiques vont étudier votre travail. Assurez-vous qu’il est impeccable. Vous devez utiliser les bons mots et apporter un sentiment d’urgence, ce qui démontre que la lecture de votre livre est absolument indispensable. Donnez-vous à votre lecteur. Prenez des risques. Une écriture tiède donne une lecture tiède. Et utilisez toujours des références crédibles.

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