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Agence Littéraire Laëns

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Agence Littéraire Laëns

Archives de mot-clé : premier jet

Ateliers d’écriture printemps 2015

31 mardi Mar 2015

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Agenda, Devenir écrivain

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Mots-clés

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ateliers d'écriture_copyLes ateliers d’écriture sont de retour. L’Agence Littéraire Laëns vous propose quatre ateliers dans une atmosphère conviviale et professionnelle.

Atelier 1 : À partir de jeux d’écriture et d’outils créés à l’agence, donnez vie à un personnage principal et à des personnages secondaires. Quand ? Samedi 9 mai de 10h à 16h. Notez que suite à l’atelier 1, l’Agence Littéraire Laëns vous offre deux heures d’accompagnement individuel sur le texte et les fiches créés lors de cette séance. Clôture des inscriptions : le samedi 2 mai à 10h.

Atelier 2 : L’intrigue. À partir du texte et des fiches créés lors de l’atelier 1 et à l’aide de nouveaux jeux d’écriture et d’outils, bâtissez l’intrigue de votre roman. On évite la langue de bois et on vise l’efficacité. Pour qui ? Cet atelier est réservé aux participants de l’atelier 1. Quand ? Samedi 16 mai de 10h à 16h. Notez que suite à l’atelier 2, l’Agence Littéraire Laëns vous offre deux heures d’accompagnement individuel sur le texte et les fiches créés lors de cette séance. Clôture des inscriptions : le samedi 2 mai à 10h.

Atelier 3 : L’atmosphère et la voix. Plus que l’histoire de votre roman, son atmosphère et votre voix laissent une empreinte sur le lecteur. À partir des travaux réalisés dans les ateliers précédents et à l’aide de nouveaux jeux d’écriture et d’outils, apprenez à doter votre roman d’une atmosphère qui lui sera particulière et à affirmer votre voix. Pour qui ? Cet atelier est réservé aux participants de l’atelier 2. Quand ? Samedi 23 mai de 10h à 16h. Notez que suite à l’atelier 3, l’Agence Littéraire Laëns vous offre deux heures d’accompagnement individuel sur le texte et les fiches créés lors de cette séance. Clôture des inscriptions : le samedi 2 mai à 10h.

Atelier 4 : Les clés de la réécriture. Cet atelier est réservé aux auteurs qui ont achevé l’écriture du premier jet d’un roman. Quand ? Samedi 13 juin de 10h à 16h. Clôture des inscriptions : le samedi 23 mai à 10h.

Pour plus de renseignements sur les ateliers d’écriture (tarif, inscription et déroulement), contactez-moi à l’adresse suivante : info@agencelitterairelaens.net. Veuillez noter que pour plus d’efficacité les places sont limitées.

©Agence Littéraire Laëns 2015

Comment arriver à finir son roman

14 mardi Oct 2014

Posted by Agence Littéraire Laëns in Actualités, Auteur publié, Conseils, Deuxième roman, Devenir écrivain

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papiers-help1Vous travaillez sur votre roman depuis plusieurs années. Mais plus le temps passe, et plus le mot « Fin » s’éloigne au lieu de se rapprocher. Vous êtes sans doute tombé dans un des six pièges fatals à l’écriture. Voici comment les repérer et y remédier.

Se perdre dans les recherches 

Certains auteurs ne finissent pas, parce qu’ils n’arrivent pas à commencer. Ils ont une idée prometteuse, mais sont incapables de la développer car ils se perdent dans les recherches. Débutez l’écriture et poursuivez la collecte d’informations au fur et à mesure, selon les besoins du texte. Et rappelez-vous : pas la peine de devenir médecin légiste, si vous avez décidé qu’un personnage doit mourir après avoir ingéré du cyanure. Concentrez-vous sur ce qui vous est utile et laissez le reste.

Un plan qui n’en finit plus de finir

J’ai rencontré des écrivains qui préfèrent élaborer un plan détaillé. Un plan qui peut aller… jusqu’à 350 pages ! D’autres n’en ont pas besoin. Chacun sa méthode. Si vous choisissez de travailler avec un plan, faites en sorte que ça ne vous empêche pas de commencer à écrire. L’important est de savoir quand le plan est suffisamment avancé pour pouvoir débuter. Posez-vous la question : « Puis-je commencer à écrire ? » Si la réponse commence par « oui » (y compris « oui, mais »), allez-y… ÉCRIVEZ !

Un manque d’organisation

Quelques auteurs ne finissent jamais, car ils sont incapables d’organiser leurs informations. Récemment, j’ai parlé avec un auteur qui avait un début et une fin, mais pas de milieu. Lorsque je lui ai demandé de me parler de l’intrigue, il a énuméré une suite de personnages mais n’avait rien prévu de ce qu’ils allaient faire ! Il lui manquait la structure du récit. Et pas de structure, pas de roman.

S’éterniser sur la première phrase

On le sait, la première phrase d’un livre ou d’un chapitre est cruciale. C’est avec elle que vous accrochez le lecteur. Mais s’acharner à essayer d’écrire une première phrase parfaite et s’interdire de continuer avant de l’avoir obtenue garantit de ne jamais finir son roman. Bien souvent, votre première phrase définitive ne sera pas celle que vous avez écrite. Lors de la réécriture, vous la trouverez quelque part dans votre premier chapitre et vous réorganiserez le passage. Écrivez votre premier jet, vous reviendrez à cette première phrase plus tard.

Se censurer

« Écrire, c’est accepter de déplaire. Écrire, c’était trahir. Écrire, c’était avoir les mains sales. » — Karine Tuil, L’invention de nos vies.

Un autre piège est l’autocensure. Si vous vous censurez par prudence ou par désir de plaire, vous risquez d’écrire un texte sans saveur. Un texte qui aurait pu être écrit par n’importe qui. Un texte qui ne fait qu’effleurer son sujet. L’autocensure est néfaste car elle vous empêche d’aller au bout de vos idées. Pire : elle vous empêche d’aller au bout de vous-même. Osez écrire ce que VOUS avez à dire ! C’est ce qui donnera à votre roman un ton et un regard uniques.

Réviser sans fin

Beaucoup d’auteurs refusent de montrer un manuscrit tant qu’ils ne le trouvent pas parfait. Ils réécrivent toujours et encore le même livre. Finissent par obtenir un texte rigide et terne. Et ne sont plus capables de le voir. Si vous modifiez des passages et retournez ensuite à votre version précédente, vous faites du surplace. Laissez tomber cette recherche de la perfection qui vous paralyse et demandez-vous : « Est-ce que cela fonctionne pour le lecteur ? » C’est ce qui doit diriger l’étape de la réécriture. Tout écrit peut être amélioré, mais c’est beaucoup plus difficile d’y arriver seul. Un professionnel peut vous donner un nouvel élan. Mais personne ne pourra vous aider si vous refusez de faire lire votre manuscrit.

 ————-

Suivre ces indications ne vous garantit pas de terminer votre roman mais cela vous rapprochera du mot «Fin». Certains diront qu’un texte n’est jamais achevé, ce qui est vrai dans un sens. Même une fois publié, un livre peut souvent être amélioré. Mais pour que votre manuscrit ait cette chance, il ne faut pas qu’il reste dans un tiroir. Méthode et efficacité. Voilà ce qui doit vous guider vers l’obtention d’un manuscrit « final ».

©Agence Littéraire Laëns 2014

Rencontre avec Joanna Gruda

28 samedi Juin 2014

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agence littéraire, agence littéraire laëns, Anne Hébert, Éditions Boréal, Boris Vian, Dany Laferrière, droits de traduction, Gabriel garcia Marquez, Gabrielle Roy, Joanna Gruda, L'enfant qui savait parler la langue des chiens, Marguerite Duras, premier jet, réécriture, Réjean Ducharme

Joanna Gruda

Crédit photo : Martine Doyon

Paru en février 2013, le premier livre de Joanna Gruda, L’enfant qui savait parler la langue des chiens, connaît un succès international… jusqu’à la Chine, qui vient d’acquérir les droits de traduction. Rencontre avec une primo-romancière à qui tout sourit.
Qu’est-ce qui vous motive à écrire ?

Le plaisir que ça me procure, simplement. Je n’arrive pas à trouver de meilleure réponse. C’est à la fois physique, émotif et intellectuel. Sensuel, même. Le plaisir d’inventer, de jouer avec les mots, les idées, de se prendre pour Dieu, de créer, quoi ! Parfois, forcément, c’est aussi cathartique.

 

L’enfant qui savait parler la langue des chiens s’appuie sur des faits réels, et en particulier sur une période de l’enfance de votre père : comment cela a-t-il influencé votre travail d’écriture ?

 Tout mon projet est parti de l’idée que j’avais une super histoire à raconter et que je voulais m’en servir pour me concocter un exercice d’écriture, une sorte d’atelier entre moi et moi. C’était aussi l’occasion de me lancer dans un projet de plus grande envergure qu’une nouvelle ou un court récit. Le fait d’avoir une histoire qui existait m’a permis de transcender ma peur du roman.

J’ai d’abord enregistré mon père pendant de longues heures. Mais ce n’est que quelques années plus tard que je me suis mise à l’écriture. En fait, je n’ai pu commencer à écrire qu’après avoir décidé de la forme que prendrait la narration. J’ai choisi d’écrire au « je », le narrateur étant mon père, le petit Julek. Ça m’a beaucoup stimulé, cette idée de me mettre dans la peau de mon père.

Ensuite, j’ai travaillé, retravaillé, en essayant de capter l’essence mais en me laissant libre aussi d’ajouter, d’enlever, d’adapter.

 

Si le processus d’écriture nécessite une discipline, quelle est la vôtre ?

Je trouve immensément difficile de m’asseoir pour écrire. Je ne sais pas pourquoi, étant donné le plaisir que je ressens presque toujours ensuite à le faire. Mais chaque fois, je procrastine en accomplissant toutes sortes de tâches que sinon, je remettrais à plus tard. Dans le fond, on pourrait dire que l’écriture me permet de rayer pas mal de choses sur ma todo liste. Je peux même aller jusqu’à classer des factures, ce qui n’est pas peu dire, dans mon cas. Une fois en panne d’idées ou simplement tannée de ramasser/faire du lavage/jeter des papiers, je m’installe et je commence généralement par relire des bouts de ce que j’ai écrit, pour me remettre dedans, pour retrouver l’atmosphère, le style de mon texte. Ensuite, j’ai habituellement du jus pour environ une heure et demie, pas beaucoup plus ; après, si je continue, ça devient lourd, laborieux. Mais ça vaut parfois la peine d’étirer la sauce, parce qu’il peut aussi y avoir des trucs intéressants qui surgissent de l’écriture forcée.

Quelle part avez-vous consacré au premier jet et ensuite au travail de réécriture pour L’enfant qui savait parler la langue des chiens ?

 

Dans mon cas, mon premier jet est souvent maladroit, sur le plan du style. Il y a beaucoup de répétitions, ça ne coule pas. Il me faut donc plusieurs étapes de réécriture. En fait, (…) quand je m’assois pour travailler, je commence toujours par relire des bouts de ce que j’ai écrit. J’en profite alors pour les améliorer, d’une façon légère, je dirais, au feeling, sans faire un travail en profondeur.

Ensuite, quand j’ai une grosse partie d’écrite, je fais une réécriture plus systématique.J’essaie alors de repenser la structure, de voir ce qui est de trop, ce qui est trop long par rapport au récit général. Cette étape peut être assez longue (et jamais tout à fait satisfaisante), car la structure n’est pas mon fort. Puis, je refais une lecture complète. À un moment donné dans tout ça, j’ai besoin d’un œil extérieur pour me ré-enligner ou pour m’aider à mieux comprendre ce qui me dérange sans que je sache mettre le doigt dessus.

 

Pourriez-vous évoquer la « carrière » internationale de ce livre ? De quelle manière cela vous touche ?

Il y a déjà neuf contrats de traduction signés (Pays-Bas, Pologne, Italie, États-Unis, Grande-Bretagne, Brésil, Espagne, Turquie, Chine) et quelques autres possibles. Je suis très touchée à l’idée que mon livre sera lu dans d’autres pays, que mes mots seront transposés dans d’autres langues. Je suis moi-même traductrice et ça me fait drôle de savoir que vont exister des versions de mon livre que je ne pourrai même pas lire. J’ai lu une première mouture de la traduction anglaise et j’ai trouvé que la traductrice avait très bien su capter mon style d’écriture. J’avais même parfois le sentiment que c’était ma langue, mais en mieux.

Comme il s’agit ici de l’enfance de mon père, ça ajoute une autre couche à mon attendrissement : ça me fait tout drôle de penser que des gens dans différents pays vont connaître son histoire.

 

Si vous deviez citer trois auteurs étrangers qui vous ont particulièrement marquée, quels seraient-ils et pourquoi ?

D’abord, trois, c’est difficile. J’en choisis trois qui m’ont touchée de façon différente, mais je me sens coupable envers plein d’autres !

Bon. Commençons par Boris Vian. L’écume des jours a été mon premier coup de foudre littéraire. J’étais adolescente et je lisais beaucoup (beaucoup plus que maintenant en fait). Un jour, sans doute après avoir terminé tous les Agatha Christie de la maison, je ne savais plus quoi lire et je me suis mise à fouiller dans la bibliothèque de ma grande sœur. J’ai pris le livre le plus magané, intriguée par ces paquets de feuilles décollées. Ça m’a flabergastée ! La liberté, l’invention, le côté ludique de l’écriture. Ce n’est pas la question, mais si je devais nommer un livre qui m’a donné le goût d’écrire, ce serait lui.

 

Marguerite Duras. Tout comme Vian, je l’ai découverte à une époque où j’avais beaucoup de temps pour lire. (Ça me manque !) Je me souviens d’être entrée dans son univers, d’avoir coulé dedans, d’en être restée imprégnée des jours entiers. Je me revois assise seule au St-Sulpice, par une journée d’été très chaude, à siroter un verre de vin rouge en m’imaginant dans la moiteur vietnamienne. À me parler dans ma tête avec des phrases qui se voulaient durassiennes.

 

Gabriel Garcia Marquez. Je trouve difficile de parler de Cent ans de solitude sans aller dans les clichés. Ce livre est un voyage, on embarque, on se laisse emporter dans un autre monde, dans un imaginaire coloré, épique, et il est très douloureux d’en voir venir la fin. Mais pour mieux en parler, il faudrait que je le relise. Tiens, c’est une bonne idée, ça.

 

Et du côté des auteurs québécois ?

Réjean Ducharme. Je ne sais pas pourquoi, mais son univers me semble aller de soi, il coule en moi naturellement, touche quelque chose de vrai en moi, de profond. Quand je le lis, je regrette de ne pas savoir écrire comme ça. J’aime la logique particulière de ses personnages enfants ou adolescents.

Dany Laferrière. Que je l’aime! J’adore sa simplicité, sa façon d’écrire avec l’air de ne pas écrire, sans effort (ce qui nécessite assurément le plus grand des efforts). On le suit, tant dans son monde extérieur qu’intérieur. Quand je le lis, c’est comme si c’était lui qui me racontait son histoire, j’entends sa voix, son accent dans ma tête.

 

L’enfant qui savait parler la langue des chiens raconte l’enfance du père de Joanna Gruda, pendant la seconde guerre mondiale entre la Pologne et la France. Julek a changé d’identité plusieurs fois, de pays, de langue. Il a vécu l’Occupation, fait un feu d’artifice avec les fusées allemandes…

 

l'enfant qui savait parler-GFJoanna Gruda, L’enfant qui savait parler la langue des chiens, Boréal, 2013, 9782764622162, 24.95 $

ou en Boréal compact, 9782764623060, 13.95 $l'enfant qui savait parler-poche

Le premier jet en sept points

28 lundi Oct 2013

Posted by Agence Littéraire Laëns in Auteur publié, Conseils, Deuxième roman, Devenir écrivain

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premier jet

Écrire d’une seule traite le premier jet de son roman présente des avantages significatifs. En voici déjà sept qui, je l’espère, vous convaincront.

1)    En écrivant un premier brouillon du début à la fin, vous achevez un projet plutôt que d’arrêter et de recommencer encore et encore. C’est bon pour le moral et cela vous permet de garder votre souffle pour l’épreuve d’endurance, qu’est la réécriture.

2) Jusqu’à ce que vous écriviez la fin, vous n’avez pas une compréhension claire de ce qui vient plus tôt (le plan n’y suffit pas). Écrire le premier jet d’une seule traite vous permet de savoir quelles scènes ou quels éléments doivent être étoffés, histoire d’éviter une intrigue cousue de fil blanc ou l’intervention maladroite (et irritante) d’un Deus ex Machina.

3) Vous avez accompli ce que vous vous apprêtez à faire. Ok, cette phrase semble tout droit sortie de « Retour vers le futur », mais elle est vraie. Vous avez ainsi la trame nécessaire à votre roman.

4) Une fois que vous avez un squelette en place, vous êtes capable de prendre du recul et de «voir» son histoire sous un angle nouveau. Cela vous indique la manière dont elle doit être traitée.

5) Plus vous vous investissez dans l’écriture stylistique avant de passer au chapitre suivant, plus vous vous attachez aux mots. Le premier jet n’est pas affaire de style. Libéré de cette contrainte, vous pourrez couper ces trente-cinq à cent pages, qui passent habituellement dans la filière treize, sans douleur (ou presque).

6) Écrire votre premier jet d’une seule traite vous a donné un rythme de travail. Cela va vous être très utile pour la phase de réécriture, épreuve d’endurance par excellence.

7) Et soyons réalistes, un premier jet, écrit d’une seule traite, ne peut que s’améliorer.

___________________________________________

Libre à vous d’écrire comme vous le sentez. Le but est de produire du texte. Le premier jet est votre premier matériau de réécriture.

© Agence Littéraire Laëns 2013

Finir son roman en 4 étapes

31 mercredi Juil 2013

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action, agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire Québec, Anna Karénine, écrivain, chapitres, coaching d'écriture, commencer les chapitres, correction de manuscrits, correction de manuscrits Québec, descriptions, dialogue, grammaire, histoire, intrigue, Léon Tolstoï, lecteur, littéraire, méthodes, orthographe, ouvertures de chapitre, personnage, premier jet, révision, romanciers, rythme, scène, situation dramatique, unité d'action

bonhomme dans roueLes romanciers sont les coureurs de fond du monde littéraire. Il n’y a pas de sprint à travers un roman, du moins pas pour le romancier ; il y a tout simplement trop de personnages, trop de scènes, trop de lignes de l’histoire et des pages et des phrases à écrire et puis réécrites, révisées et peaufinées. L’endurance est essentielle pour achever la tâche. Pourtant, l’endurance n’est pas suffisante, loin de là. Parce que la lecture du roman est aussi une expérience de marathon, l’objectif principal de votre processus de révision devrait être de prendre soin de créer un rythme humain pour le lecteur, un rythme qui se précipite en alternant les avancées dans l’intrigue et les pauses selon le récit et les besoins du lecteur.
En tant que romancier, vous devez établir des stratégies concrètes pour vous soutenir dans ce travail de longue haleine et transformer votre premier jet en un écrit à toute épreuve. Voici quatre règles que vous pouvez utiliser pour vous assurer que vos lecteurs ne s’endorment pas, ne s’essoufflent ou tout simplement n’abandonnent pas avant d’avoir fini le dernier chapitre de votre chef-d’œuvre.

1. Écrire le tout premier jet rapidement.
Cette première règle consiste à résister à la tentation de réviser lorsque vous écrivez. C’est un exercice particulièrement difficile, en grande partie parce que cela signifie que vous devez vous pardonner pour écrire des textes horribles. Il n’y a pas moyen de contourner cela. La rapidité implique une orthographe bâclée, une syntaxe approximative, des fautes de grammaire. Tout dommage subi par votre ego d’écrivain, cependant, se consolera devant les avantages ainsi obtenus.

La vérité, c’est qu’un projet écrit rapidement produit un récit à la trajectoire propre. Pensez-y comme à une esquisse. Vos personnages peuvent rester à peine ébauchés à ce stade et vos intrigues secondaires inexplorées, mais en travaillant vite vous avez peu de choix, vous tracez  la ligne de base de l’histoire. En conséquence, vous vous gardez des pistes alléchantes et des tangentes séduisantes qui peuvent faire échouer l’avancée de vos travaux. (Vous pouvez y revenir plus tard, lorsque votre tâche sera de corser l’intrigue et d’épaissir vos personnages, etc…)

Voici le point: une fois le premier jet achevé, vous aurez une bien meilleure idée de la structure de votre roman. Et vous n’aurez pas perdu votre temps dans l’écriture, la révision et l’affinage de scènes inutiles que vous auriez dû couper par la suite.

À quoi correspond cette vitesse rapide, vous demandez-vous? Cela dépend de l’écrivain. Si vous vous consacrez à l’écriture directe, sans ce regard critique que vous devez appliquer à la réécriture, vous serez étonné de voir en combien de temps, le projet sera terminé. Là, il sera temps de passer à la réécriture, en commençant par l’élément qui soutiendra vos lecteurs tout au long de leur propre marathon: l’action.

Open book2. Évaluer la fonction DRAMATIQUE DE CHAQUE SCÈNE OU UNITÉ D’ACTION.
Les lecteurs peuvent dire si un passage ne parvient pas à faire avancer l’histoire. Si c’est le cas, ils commencent à râler, ou pire, ils abandonnent le livre. Par conséquent, la meilleure façon de commencer la révision est de commencer à relire votre premier jet et de vous poser cette question essentielle à l’ouverture de chaque chapitre ou de la scène: Qu’est-ce qui se passe exactement ici, et comment cela surprend-t-il mon personnage ou comment cela offre-t-il une nouvelle perception au lecteur? Assurez-vous que chaque incident dramatique, quel qu’il soit, un combat, une conversation ou simplement un moment de silence apporte quelque chose à l’histoire. Lorsque vous trouvez des scènes pour lesquelles ce n’est pas le cas, vous avez  les premières cibles de votre révision.
Les scènes n’ont pas à être très dramatiques pour être efficaces. Pourtant, il est important que vous les examiniez une par une, et que vous soyez satisfait quand chacune approfondit l’intérêt de vos lecteurs pour l’histoire et les incite à tourner la page.

A défaut de ce test, les scènes doivent être coupées ou retravaillées jusqu’à ce qu’elles passent le test.

3. IDENTIFIER les accalmies dans l’ACTION pour insérer de MINI-SCÈNES.
Au fur et à mesure que le roman avance, alternent les modes de scène et de synthèse. Les scènes, bien sûr, dépeignent des moments de décision et de grande émotion, des moments-charnières qui exigent une mise en scène spectaculaire complète, avec des descriptions, un dialogue, de l’action. Mais périodiquement, les accalmies entre les épisodes dramatiques doivent permettre aux histoires des personnages et à la complexité des relations d’être pris en compte. Les résumés et les exposés sont un mal nécessaire. (Ah ! ces passages denses, sans espace blanc pour reposer l’oeil!)
Une façon d’aider votre lecteur à persévérer dans des phases où le rythme ralentit un peu est de relever les passages avec un peu d’action, avec des mini-scènes.
Soyez sur le qui-vive dans votre propre travail et plus particulièrement pour les longs paragraphes qui constituent la trame de fond, la description physique et l’analyse du personnage. Les informations contenues dans ces passages peuvent être nécessaires, mais si vous ne saupoudrez pas le tout de mémorables et pittoresques éléments, de bribes de dialogue, etc…  vos lecteurs pourraient perdre patience.

bonhomme chemin4. VARIEZ les méthodes pour commencer vos chapitres.
Les fins de chapitre et autres pauses permettent aux lecteurs de reprendre leur souffle, réfléchir à ce qu’ils ont lu et anticiper ce qui pourrait arriver. Au moment de la révision, ne manquez pas l’occasion de tous les examiner et assurez-vous que vous offrez une variété de coups d’envoi de nature à piquer la curiosité de vos lecteurs. Parfois, vous aurez envie de leur donner ce qu’ils attendent, mais un bon romancier se tient à la frontière entre conforter ses lecteurs et les rendre fous, alors que d’autres fois il est préférable de les effrayer.

La méthode la plus courante pour commencer un chapitre est de prendre le lecteur par la main, et délicatement le guider dans la section suivante de l’histoire en positionnant un personnage dans le temps, ce qui crée instantanément une situation dramatique. Cette stratégie n’a rien d’extraordinaire, mais elle a fait ses preuves.

Une autre méthode esquisse une période de temps, ce qui permet de placer les évènements dans leur contexte en évoquant l’atmosphère et le personnage principal. Utilisez cette stratégie lorsque votre roman appelle à un moment de réflexion ; cela nécessite une trame de fond ou éventuellement de faire un saut chronologique.
D’autres fois, à la suite de chapitres qui se évoluent à un rythme tranquille, vous ressentirez le besoin de faire bouger les choses, de mélanger un peu les lecteurs. En d’autres termes, augmentez la vitesse d’un cran ou deux.
Enfin, une manière intelligente d’ouvrir un chapitre est d’offrir une observation lapidaire qui influe directement sur le déroulement des événements.
Par exemple ce joyau de Léon Tolstoï, à l’ouverture d’Anna Karénine:
« Les familles heureuses se ressemblent toutes; chaque famille malheureuse est malheureuse à sa manière ».

N’oubliez pas que chaque nouveau chapitre offre la possibilité de réintroduire votre histoire et de réorienter vos lecteurs dans le monde de votre roman. Donc, lorsque vous en êtes à l’étape de la révision, soyez stratégique avec vos ouvertures de chapitre. Parce que vous vous serez donné à nouveau la chance d’accrocher encore et encore vos lecteurs, vos efforts vous permettront de ne pas compter sur leur complaisance.
S’agit-il de stratégies que vous pourriez employer pendant que vous écrivez le premier jet? Je ne le pense pas. Ce n’est que lorsque vous pourrez prendre du recul et regarder ce projet comme un tout cohérent que vous serez en mesure d’appliquer ces règles de manière efficace et donner à votre manuscrit la révision nécessaire.
Rédiger et réviser un roman implique un travail acharné, des fois des mois ou des années, autant de raisons de garder les besoins de vos lecteurs en tête lorsque vous travaillez.

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