Mots-clés
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Dans le cadre du 45e anniversaire de la mort de Pablo Neruda et en collaboration avec l’Institut Canadien du Québec, le Cercle Gabriel García-Márquez reçoit la poète Julie Stanton pour une lecture bilingue de Requiem pour rêves assassinés : Hommage à Pablo Neruda (Éditions Les Heures bleues).
Quand ? Le 4 septembre de 20h à 22h
Où ? À l’auditorium de la Bibliothèque Paul-Aimé Paiement
7950, 1ère Avenue Québec G1H 2Y4
Prix d’entrée : 15$
Pour la billetterie, cliquez ici.
Le 4 septembre dès 20h, en marge de la célébration du 45e anniversaire de la mort de Pablo Neruda et du 10e anniversaire du Cercle Gabriel García-Márquez, assistez à une lecture bilingue, en français et en espagnol, de textes choisis par la poète de Requiem pour rêves assassinés : Hommage à Pablo Neruda et en musique, avec le groupe colombien « Tierra del fuego. » Julie Stanton lira les extraits en français, tandis que Victor H. Ramos fera la lecture en espagnol.
Publié en 2004 par les Éditions Les heures bleues, Requiem pour rêves assassinés : hommage à Pablo Neruda a été finaliste au Prix de poésie Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec et a valu à Julie Stanton d’être reçue à La Chascona (maison-musée de Pablo Neruda à Santiago du Chili). En 2018, il est traduit par Victor H. Ramos et publié aux éditions Botella al Mar sous le titre : Réquiem por sueňos asesinados : Homenaje a Pablo Neruda.
Le mot de l’éditeur : Durant la nuit du 31 décembre 1999, alors que partout sur la planète on fête l’arrivée du troisième millénaire, une centenaire est assaillie par des images de son siècle et, à travers celles-ci, par les images de femmes et d’hommes dont la destinée l’a marquée, notamment Louise Michel, Marie Curie, Gaston Miron, Pauline Julien. Traînant dans son sillage leurs existences qu’elle s’approprie, interpellant la figure et l’œuvre du grand poète chilien Pablo Neruda qui aurait eu 100 ans le 12 juillet 2004, elle célèbre leurs espoirs et pleure leurs rêves assassinés dans un vibrant Requiem où est évoqué aussi le sort de multiples exclus de la Terre. Adoptant l’écriture du chant poétique qui a donné forme à La Passante de Jérusalem, Julie Stanton nous convie à une traversée empreinte de gravité, accrochant ici et là quelques fables fantaisistes sur des vertus et des qualités qui cherchent encore leur vérité. Le texte est illustré par de très belles photographies de Régis Mathieu.
Ce qu’ils en ont dit :
Mars 2005 Présentation à La Chascona, maison-musée de Pablo Neruda, à Santiago/Chili : « Nous célébrons qu’une poétesse du Nord de l’Amérique, à une distance si grande des volcans, des pierres, des fleuves, qui nourrissent l’œuvre de Neruda, à une telle distance des Indiens, des mineurs et des paysans pauvres, à une telle distance du réalisme magique de l’Amérique du Sud, ait su capter les racines de l’humanisme nérudien, et soit arrivée à partager son invitation à s’engager du côté du peuple innombrable et ses luttes plus que séculaires. » [Luis Alberto Mansilla]
07.08.04 Le Devoir : « D’une belle construction, entre la fresque musicale et le récit, ce chant des morts est aussi un appel à combattre la noirceur qui nous entoure, celle qui tua les Lorca et les Neruda, celle qui décime les populations. » [Thierry Bissonnette]
19.08.04 Voir : « Dans ce chant poétique, Julie Stanton rend un hommage poignant au poète chilien. L’écrivaine québécoise mêle à sa poésie les vers de cet homme profondément engagé dans son temps, qui fit entendre son cri de révolte dans le monde entier. Neruda accompagne la centenaire dans ses va-et-vient entre l’hier, l’instant, dans un tortueux « passé décomposé au présent ». Au bord de la vie, sur le seuil de la mort, Neruda est son pont entre deux mondes : « Et t’avoir lu/Pablo Neruda / rend moins navrant/le fait de partir,/manifestement. / Tù tambien estàs lejos, ah màs lejos que nadie. / Oui/toi aussi tu es loin, ah plus loin que personne. / Du côté de la vérité/qui n’est pas ici« . La vérité, voilà ce qui seul compte en cette heure de bilan, en cette heure du jugement. Une voix sortie de nulle part brise le silence de la solitude et vient, comme un refrain, poser à la centenaire ses ultimes questions : « Mortelle, où vas-tu? Mortelle, que quittes-tu? Mortelle, que souhaites-tu? » La « singulière Mortelle aux identités plurielles » remonte le fil de sa longue vie. Témoin de tout un siècle, elle s’immisce dans la conscience des hommes et des femmes qui l’habitent, parcourt leurs destins maudits, célèbre leurs combats et pleure leurs rêves assassinés. Énigmatiques jeux de miroirs, qui renvoient à une même tragédie. Voix empreintes de gravité, qui font écho au chaos du monde. (…) Prière des morts dédiée aux femmes qui ne désespèrent pas de rêver, Requiem pour rêves assassinés est un chant à la fois charnel et incantatoire, rempli d’émotion et de gravité. L’évocation des souvenirs de cette femme et de ses incertitudes face à la mort place le lecteur au centre de ses joies, de ses désillusions, de ses angoisses. Les photographies de Régis Mathieu et quelques fables allégoriques sur des concepts aussi vastes que le bonheur ou la haine viennent ponctuer le chant, qui acquiert une valeur universelle. Julie Stanton signe une œuvre d’une grande beauté. » [Marie Dormoy]
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