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Cela fait 50 ans aujourd’hui que Pablo Neruda, grand parmi les grands de la poésie chilienne, est décédé.
Requiem pour rêves assassinés – Hommage à Pablo Neruda, de Julie Stanton dont Thierry Bissonnette soulignait dans Le Devoir « la belle construction, entre fresque musicale et récit » et disait de « ce chant des morts qu’il est aussi un appel à combattre la noirceur qui nous entoure, celle qui tua les Lorca et les Neruda, celle qui décime les populations. » a valu à son autrice d’être finaliste au Prix de poésie Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec.
Parmi les critiques dithyrambiques reçues, celle du journaliste et critique littéraire, Luis Alberto Mansilla, a particulièrement ému Julie Stanton lors de la présentation du livre à Santiago: « Nous célébrons qu’une poétesse du Nord de l’Amérique, à une distance si grande des volcans, des pierres, des fleuves, qui nourrissent l’œuvre de Neruda, à une telle distance des Indiens, des mineurs et des paysans pauvres, à une telle distance du réalisme magique de l’Amérique du Sud, ait su capter les racines de l’humanisme nérudien, et soit arrivée à partager son invitation à s’engager du côté du peuple innombrable et ses luttes plus que séculaires. (…) nous sommes capables de percevoir la majesté de ce Requiem, que nous recevons avec émotion comme l’un des meilleurs tributs rendus dans le monde au centenaire de notre poète. »
Le mot de l’éditeur: Durant la nuit du 31 décembre 1999, alors que partout sur la planète on fête l’arrivée du troisième millénaire, une centenaire est assaillie par des images de son siècle et, à travers celles-ci, par les images de femmes et d’hommes dont la destinée l’a marquée, notamment Louise Michel, Marie Curie, Gaston Miron, Pauline Julien. Traînant dans son sillage leurs existences qu’elle s’approprie, interpellant la figure et l’oeuvre du grand poète chilien Pablo Neruda qui aurait eu 100 ans le 12 juillet 2004, elle célèbre leurs espoirs et pleure leurs rêves assassinés dans un vibrant Requiem où est évoqué aussi le sort de multiples exclus de la Terre. Adoptant l’écriture du chant poétique qui a donné forme à La Passante de Jérusalem, Julie Stanton nous convie à une traversée empreinte de gravité, accrochant ici et là quelques fables fantaisistes sur des vertus et des qualités qui cherchent encore leur vérité. Le texte est illustré par de très belles photographies de Régis Mathieu.
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