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Agence Littéraire Laëns

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Agence Littéraire Laëns

Archives de mot-clé : agence littéraire

Merci, Julie.

04 mardi Nov 2025

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Mots-clés

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Le 28 octobre dernier, Julie Stanton est décédée. La phrase est brutale; le fait ne l’est pas moins. Dix jours auparavant, elle travaillait sur son dernier manuscrit intitulé Ta mort me tue (elle aimait imaginer que le comité de lecture tordrait du nez devant ce titre, tout en ajoutant: « ils vont dire que c’était prémonitoire ». Et cette perspective l’amusait beaucoup). On a beaucoup parlé de l’engagement de ses textes, des injustices qu’elle dénonçait, de l’espoir qui affleurait toujours son propos, mais ce qui traverse en premier lieu son œuvre, c’est ce qui la nourrissait au quotidien: l’amour.

Julie Stanton
Cr. Photo : Régis Mathieu
  • L’amour des siens (Élie ma joie, Mémorial pour Geneviève et autres tombeaux, L’ultime lettre d’amour, Ta mort me tue) et notamment de sa fille, Geneviève, décédée de la sclérose en plaques

tu es venue de chair et de sang

avec une odeur de sucre

j’avais le total excès de toi

l’impudeur de la passion

ses délices terribles

le lexique des dangers

à portée de la main

devant la possibilité du malheur

les coups bas des dieux

leur machine à broyer

qu’importait je t’adorais

(Mémorial pour Geneviève et autres tombeaux, p. 23)

  • l’amour de la vie (Dans le blanc des âges, Le Bonheur, cet illusionniste, L’ultime lettre d’amour),

Je veux connaître la suite toute la suite

la globalité de la suite.

La source les épis; les générations qui mettront le feu aux poudres.

Souhaitons que ce soit vrai.

(Dans le blanc des âges, p. 50)

Il y eut un soir

il y eut une aurore

des lendemains

multipliés par dix et mille.

Puis nous avons cessé

de compter.

Ça ne serait jamais assez.

(L’ultime lettre d’amour, p. 61)

  • l’amour de la littérature (On pense évidemment à Requiem pour rêves assassinés: Hommage à Pablo Neruda, qui lui avait valu d’être reçue en grande pompe à la Chascona, mais toute son œuvre est traversée de citations de poètes auxquels elle souhaitait rendre hommage). Ce que l’on connaît moins de Julie Stanton, c’est cette faim inextinguible de littérature qui la caractérisait. Elle lisait comme on respire. Elle lisait les titres qui faisaient la rentrée littéraire, Dominique Fortier avec fidélité et assiduité, Kim Doré, Audrée Wilhelmy, Kim Thuy, Catherine Mavrikakis, Martine Delveaux, Kateri Lemmens, Jean-François Beauchemin, Laure Adler, Maylis de Kerangal, Louise Glück, Marguerite Duras, Amélie Nothomb, Édouard Louis, entre autres. Julie Stanton était une lectrice exigeante, fréquentait assidûment les bibliothèques de Québec (la dernière année, « sa » bénévole lui était très précieuse), ainsi que la librairie du Quartier « Ils sont si gentils qu’ils me portent les livres à ma porte. »

  • l’amour de l’humanité et de notre planète, qui traverse toute son œuvre

L’oubli

de ce qui aura été pour tes pères et mères

sur des myriades de générations le cri

premier fugitif et terrifiant. Gardiens

d’une telle opulence. Tant de caribous!

Tant de rivières intactes! Ça papillonnait

de monarques, de lutin givrés et de

noctambules sombres. Les sources abon-

daient dans les gosiers.

(Nos lendemains de feu, p. 25.)

  • l’amour et la foi en la jeunesse,

Votre vieux monde nous vous le laissons

nous en inventerons un nouveau ça

devrait changer d’allure redevenir d’une

grande beauté après que nous aurons

semé la pagaille ici là partout pour donner

libre cours à l’espérance rageuse le futur

aura le cran de notre jeunesse en herbe

entendez-vous dans vos tours d’ivoire cla-

quer les sabots virtuels de nos chevaux de

bataille on jurerait qu’ils sont vrais tous

au galop tous à la charge.

(Nos lendemains de feu, p. 69)

  • l’amour de la sensualité

Les marées d’équinoxe

les paysages le souffle coupé.

L’aurore la falaise le grandiose

lui et moi

son œil mon œil.

Le carrousel des souvenirs.

Au lit, je les dénude

le lit s’embrase.

Je brûle

toujours avec ferveur.

(Dans le blanc des âges, p. 22)

  • L’amour pour son mari, Régis Mathieu (L’ultime lettre d’amour, Dans le blanc des âges, Ta mort me tue)

Chaque 12 mai, tu es là mais plus là.

Pour la première fois

ton vertigineux manteau de suède

ton feutre à la Harrison Ford dans Indiana Jones

ta sacoche lourde de tes passions.

Déjà conquise.

(Ta mort me tue, à paraître)

Il est difficile de conclure sur une vie que l’on aimerait inachevée, inachevable. Alors pour que la poète jamais ne meure, lisez. Lisez Julie Stanton. Découvrez la force de ses mots, traquez les indices et devinez la Femme (oui, je lui ai mis une majuscule).

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©Agence littéraire Laëns 2025

Le cauchemar de tout artiste: le plagiat

24 mercredi Sep 2025

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Mots-clés

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Chaque rentrée littéraire ou presque voit son affaire judiciaire et/ou médiatique autour de l’acte de création littéraire. Qui ne craint pas de se faire plagier? Qui ne craint pas de se faire accuser de plagiat? L’histoire de l’édition regorge de procès, dont les conclusions judiciaires ont eu moins de retentissement que les prises de position de la rue ou des réseaux sociaux.

La question centrale derrière celle du plagiat repose en réalité sur celle du processus de création. Alors à partir de quoi crée-t-on? De sa propre expérience (élargie à celle de la famille, des amis, d’un village, d’un pays, etc.), de sources journalistiques (articles ou dossiers d’enquête, sujet et traitement de la nouvelle), de sources littéraires (bien des écrivains disent se nourrir de leurs lectures), de sources artistiques autres (représentations visuelles comme des photographies ou des peintures, par exemple), de phénomènes de société (l’impact des réseaux sociaux sur l’estime de soi), d’événements politiques ou/et historiques, de rêves, de souvenirs, d’idées que l’on veut défendre (féminisme), d’études scientifiques (astronomie, psychologie, etc.), et cette liste se tient loin de l’exhaustivité. Autant de domaines et une pléthore de possibilités pour chacun. Disons que tout ça participe de la sacro-sainte inspiration. Est-ce que l’inspiration (thème, lieu, personnages, voire même l’intrigue) suffit à authentifier l’originalité de la création? Pas plus qu’ un motton de glaise ne garantit l’originalité de la sculpture. D’autant que plusieurs de ces critères (héros, intrigue) touchent au mythe, à l’universel.

Un même thème peut se retrouver dans un bon millier de romans sans qu’il y ait contrefaçon. Même chose pour un lieu. À moins de l’avoir déposé. Et quelque chose me dit que l’Office de la propriété intellectuelle du Canada ne le permettrait pas, pour des raisons évidentes. Un prénom de personnage alors? Pour se vanter d’avoir inventé un prénom, il faut se lever de bonne heure. Rien ne peut dépasser l’imagination des parents quand il s’agit de nommer leur progéniture. Chaque fin d’année civile, des articles sont publiés à ce sujet à grand renfort d’exemples hilarants ou carrément consternants. L’actualité (et aussi https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/livres/franck-thilliez-accuse-de-plagiat-que-reproche-une-autrice-quebecoise-au-roi-du-polar-qui-dement-24-09-2025-RM6CYR63FNBZDFZOPAQW7MORSQ.php) me donne l’occasion d’examiner un prénom de personnage féminin: Angelune. Peut-on dire qu’un auteur l’a créé? Et si un autre l’utilise, aurait-on un cas de plagiat? Une rapide recherche sur Google montre qu’on retrouve ce prénom dans les premiers résultats au Yukon et en France, mais qu’il est particulièrement populaire aux Philippines.

Maintenant, supposons que l’auteur B crée une œuvre et que l’autrice A en écrive une fanfiction. S’agit-il d’un plagiat? Pas nécessairement non plus. Alchemised, de SenLinYu, (Hachette) est un roman de dark fantasy, lui-même adapté d’une fanfiction, Manacled, de la même autrice et issue de l’univers d’Harry Potter (le motton de glaise). Dans Alchemised, l’autrice a enlevé toute référence à HP et a créé un nouveau monde de nécromancie et d’alchimie. C’est une œuvre originale, qui résulte de combinaisons associatives différentes.

L’originalité de l’œuvre réside-t-elle dans le processus d’écriture? C’est ce qu’on serait tenté de penser. Et pourtant les formations en création littéraire se fondent sur le fait qu’on peut apprendre à écrire, qu’il existe des schémas d’intrigue, de relations et que ces schémas ne sont pas infinis. Par exemple, on va pouvoir relever une liste de types de conflits (internes au personnage ou entre personnages) et de leur résolution. Si je considère la table des matières du Thésaurus des conflits volume 1, les autrices en établissent 6 grandes catégories, dont les frictions relationnelles qui regroupent 29 conflits types, les échecs et erreurs qui en représentent 22, les dilemmes/tentations sur le plan moral seraient au nombre de 20, les devoirs et responsabilités (17), etc. Et si les types de conflits, de personnages, d’intrigues ne sont pas infinis, mais des déclinaisons des mêmes schémas, alors l’utilisation d’un même schéma narratif ne peut constituer la preuve d’un plagiat. Si vous décelez plusieurs points de convergence entre deux œuvres, cela n’implique pas pour autant que l’une est plagiée sur l’autre. Pas plus que la seule antériorité d’une œuvre sur l’autre.

Trois romans dont l’histoire se ressemble (et je suis certaine qu’on peut en trouver d’autres): Terminal Grand Nord d’Isabelle Lafortune, Une saison pour les ombres de R.J Ellory, Norferville de Franck Thilliez. Est-ce à dire que les auteurs se plagient? Non, cela implique surtout que le fait de société dont il est question dans ces trois livres, à savoir la disparition de nombreuses Autochtones, a enfin touché un grand public. Quel éditeur ou quelle éditrice n’a pas reçu un manuscrit portant justement sur le sujet traité dans le prochain à paraître?

Et le style dans tout ça? Admettons que l’autrice A possède une « voix » et un rythme qui lui sont « propres », et que l’auteur B raconte une histoire équivalente avec sa propre voix. S’agit-il d’un plagiat? Pas nécessairement. Parce que cette différence de voix va aboutir à des œuvres très différentes. Par ailleurs, le fameux regard de l’auteur, l’angle avec lequel il aborde un thème, sa divergence neuronale, confère à son œuvre une unicité. Nous sommes là plutôt dans l’ordre de l’impalpable. On peut toujours passer les textes au tordeur d’un logiciel, reste une dimension qui dépasse le seul logarithme: la sensibilité artistique.

De la sensibilité artistique à la sensibilité de l’artiste, il n’y a qu’un pas. Et il peut arriver qu’on ait le sentiment, voire la certitude, que son œuvre a été plagiée sans que ce soit nécessairement le cas. Pourquoi? Parce que de la création d’un autre, on ne voit que le produit fini, soit une très petite partie du travail de création. Et oui, on peut trouver bien des similitudes à deux œuvres sans qu’il y ait pour autant plagiat. Et cela peut même arriver au sein d’une même maison d’édition. Je pense ici au cas Camille Laurens/Marie Darrieussecq toutes deux publiées chez P.O.L. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/plagiat-litteraire-l-affaire-camille-laurens-marie-darrieussecq-1571150 Et avec la certitude d’avoir été plagié vient le pathos: la révolte contre l’injustice avérée ou non. Comment se fait-il qu’elle ait plus de succès que moi, alors que c’était mon idée? On s’entend qu’on a rarement vu un procès en plagiat au sujet d’une « œuvre » qui aurait remporté un succès confidentiel.

Alors, existe-t-il des moyens pour prouver un plagiat? Si toutes les « preuves » de plagiat considérées individuellement peuvent être infirmées, on va alors considérer le faisceau de preuves. C’est pour cela que la plainte en contrefaçon va stipuler plusieurs éléments (par exemple: lieu, thème, type de personnages, époque, paraphrases) qui ajoutés les uns aux autres peuvent légitimer la suspicion de plagiat et permettre d’entamer une poursuite judiciaire.

Le travail de la défense consistera à:

  • montrer la nécessaire cohésion de ces éléments: par exemple, dans un certain type de lieu, on va retrouver nécessairement le même genre de personnages, ou l’utilisation du huis clos comme procédé littéraire, par exemple.
  • établir la paternité de l’œuvre: Chaque auteur fait un vrai travail de documentation avant d’écrire un roman et en conserve la trace sous forme de dossiers papier et/ou numérique, de livres lus, de notes, de courriels, etc. Il y a aussi les différentes versions de plan de l’œuvre, dans le cas où l’auteur travaille d’après un plan, et les différentes versions des chapitres. On peut également se référer aux autres œuvres d’un même auteur, dans lesquelles on va isoler plusieurs éléments récurrents: on pourrait alors parler de « signature ». Autant de traces de la filiation d’une œuvre.
  • et en dernier lieu à prouver que s’il y a ressemblance, il ne s’agit pas d’un effet de la volonté de l’auteur. Et cette preuve-là, tient en un adverbe: « sciemment. » Selon la loi canadienne du droit d’auteur (https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/page-14.html), le plagiat ou contrefaçon est fait sciemment. Un procès en plagiat est donc en partie ce qu’on appelle en langage populaire un procès d’intention. L’auteur B a-t-il sciemment contrefait un ou plusieurs éléments de l’œuvre de l’auteur A?

Voilà pourquoi bon nombre d’auteurs et d’autrices avouent ne pas lire pendant leur période de production. Ils craignent de plagier sans le savoir. La mémoire est un atout, mais aussi une faiblesse. Légalement, seule l’intention permet de distinguer le plagiat avéré de l’inspiration. Même si un livre A fait partie des documents examinés dans le cadre de la recherche pour un livre B, cela n’implique donc pas nécessairement que le livre B est un plagiat du livre A.

Avec tous les risques que cela entraîne, on peut se demander pourquoi plagier? Le plagiat est-il une voie vers le succès? Bien des maisons d’édition font clairement mention dans le contrat de publication que l’auteur garantit l’originalité de l’œuvre et qu’il dégage la maison d’édition de toute responsabilité à cet égard. Cela se présente en général comme suit: L’AUTEUR garantit que son œuvre est originale, inédite, et qu’elle ne viole, à sa connaissance, aucun droit d’auteur existant. L’AUTEUR garantit à l’ÉDITEUR que l’œuvre ne fait pas l’objet d’un autre contrat avec une autre société. L’AUTEUR garantit qu’il a pris tous les moyens que prendrait une personne raisonnable afin de s’assurer que l’œuvre ne porte atteinte à la réputation, à la vie privée ou à un autre droit de la personnalité de quelque personne. L’AUTEUR s’engage à tenir l’ÉDITEUR indemne de toute condamnation par un jugement final mettant en cause les déclarations et garanties de l’AUTEUR, sous condition pour l’ÉDITEUR d’aviser par écrit l’AUTEUR de toute réclamation ou de tout recours pouvant mettre en cause telles garanties dès qu’il en a connaissance. Ou en d’autres termes: tu copies volontairement, tu vas payer et tu seras seul à le faire. Je n’ai pour ma part vu que deux cas de plagiat supposés dans ma carrière, pour des milliers de manuscrits reçus. Et sur ces deux cas, un avait clairement confondu inspiration et copie.

Il y a le tribunal de la justice et il y a le tribunal social. Une affaire de plagiat n’est pas encore considérée comme recevable par la justice qu’on en trouve des mentions dans la presse, et donc dans les réseaux sociaux. Les factions se constituent et s’injurient joyeusement au nom de celui ou celle qu’elles croient défendre ainsi. Mais là aussi, on nage en plein pathos. Nos propres frustrations nous orientent vers un camp ou l’autre, au mépris de la recherche de la vérité. Et cela ne s’arrête pas là. Parce que l’affaire close, l’odeur de scandale reste et tache. On peut alors retrouver le chemin des tribunaux pour atteinte à la réputation.

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Deux exemples emblématiques de vol de propriété intellectuelle au Canada:

L’affaire Caillou: https://www.ledevoir.com/motcle/caillou

L’affaire Robinson: https://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/200908/27/01-896193-chronologie-de-laffaire-claude-robinson.php

Pour aller plus loin sur l’aspect neuroscientifique de la création artistique:

« La création artistique au prisme des neurosciences » https://artcurhope.com/creativite-artistique-neurosciences/ ,

« la créativité » https://institutducerveau.org/fiches-fonctions-cerveau/creativite

Quelques références en ce qui a trait au processus de création littéraire:

Angela Ackerman et Becca Puglisi, Le thésaurus des conflits vol.1, La comédie française, 2025, ISBN: 9798299302745

Angela Ackerman et Becca Puglisi, Le thésaurus des conflits vol.2, La comédie française, 2025, ISBN: 9798299115444

Angela Ackerman et Becca Puglisi, Le thésaurus des traits de caractère positifs, La comédie française, 2024, ISBN: 9798303490239

Angela Ackerman et Becca Puglisi, Le thésaurus des traits de caractère négatifs, La comédie française, 2024, ISBN: 9798309687428

Joseph Campbell, Le héros aux mille et un visages, J’ai Lu, 2013, ISBN: 9782290069011

Stephen King, Écriture: Mémoires d’un métier, Albin Michel, 2001, ISBN: 9782226126702

John Truby, L’anatomie des histoires: comment devenir le maître des genres, Michel Lafon, 2025, ISBN: 9782749955827

K.M. Weiland, Creating character arcs, PenForASword publishing, 2016, ISBN: 9781944936044

K.M Weiland, Writing archetypal character arcs, PenForASword publishing, 2023, ISBN: 9781944936143

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©Agence littéraire Laëns 2025

Le 12 août, j’achète un livre québécois. Et vous?

04 lundi Août 2025

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Mots-clés

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Cette année, voici trois ouvrages, très différents les uns des autres. Un thriller, un roman féministe et de la poésie. Trois autrices: Sophie-Luce Morin, Marie Daoust et Julie Stanton.

Tout d’abord, Tu m’appelles Amalia, de Sophie-Luce Morin, La Rocade.

Couverture du roman, Tu m'appelles Amalia, de Sophie-Luce Morin

Si Sophie-Luce Morin a déjà écrit plus d’une vingtaine d’albums et de romans jeunesse et trois romans pour adultes, Tu m’appelles Amalia, est son premier thriller.

On y fait la connaissance de Jeanne Rivard, au moment où elle vit dans un chalet reculé, en pleine forêt. L’homme qui l’accompagne l’appelle Amélia et se dit son père. Un détail: Amalia n’a pas vu son père depuis plusieurs années, et cet homme, s’il a à peu près son âge, ne lui ressemble pas. Et puis ce qu’il lui raconte n’éveille aucun souvenir en elle. Qui est cet homme? Que lui veut-il?

Pour lire un extrait, cliquez ici.

Un excellent thriller psychologique, qui se déploie au fil des saisons.

Tu m’appelles Amalia est disponible sur le site des libraires et sur Amazon.

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Un océan de différences, de Marie Daoust, Goélette Éditions.

Un océan de différences, premier roman de Marie Daoust

Premier roman de Marie Daoust, Un océan de différences met en scène deux femmes de la même famille, séparées par le temps et par un océan de différences. La première, Marie, fait partie de cette génération qui va faire de l’émancipation son credo. Elle a soif de soleil, de liberté et est prête à traverser le monde pour la trouver. Alors qu’elle trace un bilan de sa vie, la seconde, Florentine, surgit du passé pour se raconter à son tour. S’installe alors entre ces deux femmes une correspondance intime et universelle, par-delà le temps et les océans.

Extrait: Mon pays d’origine est un pays de glace. J’en ai choisi un autre, de soleil et de sable rouge. J’ai laissé derrière moi les lacs, les rivières et les cormorans pour les kookaburras et la mer. On émigre facilement quand on a vingt ans. Mais avec les années, nos racines nous manquent, et la seule mention de notre pays nous attriste. Le mot « Québec » roule sur ma langue, tourne dans ma bouche et se propage dans tout mon être. Dans le mot « Québec » vit cette fillette que j’étais, en canot, sur un grand lac du Nord.

On ne choisit pas son pays de naissance; on l’aime. Celui que l’on choisit, on s’y adapte, on apprend à l’aimer. Je suis une vraie Québécoise « pure laine ». J’ai appris l’anglais avec difficulté, peur et humilité. Je maîtrise maintenant cette langue comme si c’était la mienne. Je ne sais plus si mes rêves se déroulent en français ou en anglais, mes phrases sont parfois confuses et des mots des deux langues s’y marient. Et les années passent. Mon pays me manque un peu plus chaque jour. Le vide dans mon cœur s’agrandit chaque mois qui s’écoule. J’ai perdu doucement la saveur des mots familiers.

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Dans le blanc des âges, de Julie Stanton, Écrits des forges.

Dans le blanc des âges, Julie Stanton

Julie Stanton installe sa poésie au centre même d’une histoire intime, celle d’une femme qui a décidé d’afficher son ardent désir de vivre face à la vieillesse et à la mort. Dans le blanc des âges recèle la gravité de l’inévitable dans un face à face rarement abordé si crûment. L’avancée en âge n’empêche aucunement cette battante de chercher encore et toujours à donner un sens à sa vie ni de fouiller l’univers et l’humanité en quête d’espérance.

Extrait:

Pour l’heure

il s’agit de vivre

tout entière dans ma peau mes os.

Sans nulle expérience du futur

ni boussole ni lorgnette, j’agrandis

mon territoire

dès qu’au sortir des draps je pose pied à terre.

À défaut de courir je traque les mots les célèbre les encre les apostrophe quand ils me résistent les supplie de revenir c’est avec eux que je dors ils m’étreignent au milieu de mes amours perdues.

               

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Un océan de différences

26 mardi Nov 2024

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Un Océan de différences, premier roman de la Québécoise Marie Daoust, vient de sortir en librairie. Et comble du bonheur, nous avons la possibilité de la rencontrer au Salon du livre de Montréal, avant que cette voyageuse ne reprenne son envol vers les terres australes.

Un océan de différences, premier roman de Marie Daoust

Le roman : Née au milieu du vingtième siècle, Marie incarne cette génération d’après-guerre qui s’émancipe. En quête de soleil et de liberté, elle va quitter sa province pour faire du monde son nouveau terrain de jeu.

À la fin du dix-neuvième siècle, son aïeule, Florentine vit le destin typique, mais aussi extraordinaire, d’une femme dans le Québec rural de l’époque.

Deux femmes au caractère bien trempé dont les aspirations, les défis, les joies et les peines s’entrecroisent par-delà le temps, par-delà les océans.

Dans le cadre du Salon du livre de Montréal, Marie Daoust vous accueillera au kiosque 1651, le mercredi 27 novembre de 11h à 14h et le jeudi 28 novembre aux mêmes heures pour une séance de dédicaces et de jasette.

Marie Daoust en dédicaces au Salon du livre de Montréal 2024

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Dans le blanc des âges

06 lundi Mai 2024

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Quand la pyramide des âges s’inverse, l’âgisme rampe et s’installe impunément dans la société, la vieillesse devient un tabou. Et aujourd’hui, nous n’y échappons pas. C’est dans ce contexte que vient de sortir le nouvel opus de Julie Stanton: Dans le blanc des âges (Écrits des Forges).

Toujours à la pointe de l’actualité qui nourrit sa poésie, Julie Stanton nous invite à regarder la vieillesse, tout droit, dans la lumière crue, dans le blanc des âges, avec autant de vitalité que de lucidité et de tendresse. Une poésie à découvrir, surtout quand on croit que « les vieux » forment une caste à cacher sous le tapis.

Un recueil attendu: « Julie Stanton, la doyenne de nos poètes, impose un grand désir de vivre dans sa poésie de résistance au temps, à la dilution des passions. Dans Le blanc des âges, comme on dit « dans le blanc des yeux », le courage d’une femme traduit la volonté de qui affronte sa vitalité malgré ce qui vient. « Livre-bilan », vibrant, n’évitant ni la désolation ni la détermination à poursuivre les mots justes, posés à même le coeur des choses, dans le tremblement d’une vive colère « de braise et de marbre ». Cette irrigation sanguine se fraie un chemin entre « la fureur du premier sang / et le flux de l’apaisement ». Toujours aussi pertinente, cette poésie contient des perles de tendresse. » [Hugues Corriveau, in La poésie d’ici en quelques recueils, Le Devoir, 20.01.2024]

Mot de l’éditeur:

Dans le blanc des âges, Julie Stanton

Julie Stanton installe sa poésie au centre même d’une histoire intime, celle d’une femme qui a décidé d’afficher son ardent désir de vivre face à la vieillesse et à la mort :

je ne sais
comment détricoter les lignes de ma vie
entre la fureur du premier sang
et le flux de l’apaisement

Dès lors, Dans le blanc des âges prend la forme d’un livre-bilan. Voyant l’addition des traces laissées par le temps et par les épreuves, la narratrice note que par-delà ses « jolis mensonges fardés » brille toujours « le vermeil de mon regard ».

J’ai conservé
d’Elle la révolte
devant le saccage du monde
l’absence de contrition
de rédemption.
Quand Elle ressurgit
de braise et de marbre
j’ai les saintes colères
de mes quinze ans.

Dans le blanc des âges est un recueil à de poèmes à la beauté inéluctable, qui recèle la gravité de l’inévitable dans un face à face rarement aussi crûment abordé. L’avancée en âge n’empêche aucunement cette battante de chercher encore et toujours à donner sens à sa vie. Ni de fouiller l’univers et l’humanité en quête d’espérance. De cette manière, elle surveille « L’éclaircie entre deux fins du monde ».

Au sujet de Julie Stanton :

Julie Stanton est poète et romancière. Née à Québec, elle y pratique divers métiers de l’écriture à partir des années 80, dont le journalisme indépendant[1]. Elle fait partie de la délégation des poètes québécoises, qui ont participé en 1997 et 1999 à la « Rencontre Internationale de Poésie féminine Contemporaine de Langue Française », qui s’est déroulée à Paris, sous les auspices des Messagères du poème. Julie Stanton a publié en revues dans Arcade, Estuaire et Le Sabord au Québec, dans Envol en Ontario, dans Les Cahiers Bleus, Midi, Le Temps Parallèle et Lieux d’Être en France. Elle a collaboré à plusieurs anthologies, tant au Québec qu’en France ou au Mexique.

En 2004, Requiem pour rêves assassinés : Hommage à Pablo Neruda[2] est lancé en présence de l’écrivaine à La Chascona[3] et est finaliste en 2005 pour le Prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec. En 2011, Parfaitement le chaos suivi de Élie ma joie est reçu comme « un solide recueil ciselé aux flammes et aux souffrances ». La même année, Carnets de l’Isle-aux-Grues reçoit le Prix du Patrimoine des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches dans la catégorie interprétation et diffusion.

Finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général 2014 dans la catégorie «Poésie» pour Mémorial pour Geneviève et autres tombeaux (2013), Julie Stanton voit Le Bonheur cet illusionniste être publié par Les Écrits des Forges en mars 2017, suivi de L’ultime lettre d’amour en 2019, puis Nos lendemains de feu en 2021. Dans le blanc des âges est son dernier recueil en date.

[1] Lauréate des Grands Prix des Magazines du Québec en 1992, 1994 et 1995.

[2] Traduit en espagnol par Victor Hugo Ramos et publié en Argentine par Ediciones Botella al Mar sous le titre : Réquiem por sueňos asesinados en septembre 2017.

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Un requiem en hommage à Pablo Neruda

23 samedi Sep 2023

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Cela fait 50 ans aujourd’hui que Pablo Neruda, grand parmi les grands de la poésie chilienne, est décédé.

Requiem pour rêves assassinés – Hommage à Pablo Neruda, de Julie Stanton dont Thierry Bissonnette soulignait dans Le Devoir « la belle construction, entre fresque musicale et récit » et disait de « ce chant des morts qu’il est aussi un appel à combattre la noirceur qui nous entoure, celle qui tua les Lorca et les Neruda, celle qui décime les populations. » a valu à son autrice d’être finaliste au Prix de poésie Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec.

Parmi les critiques dithyrambiques reçues, celle du journaliste et critique littéraire, Luis Alberto Mansilla, a particulièrement ému Julie Stanton lors de la présentation du livre à Santiago: « Nous célébrons qu’une poétesse du Nord de l’Amérique, à une distance si grande des volcans, des pierres, des fleuves, qui nourrissent l’œuvre de Neruda, à une telle distance des Indiens, des mineurs et des paysans pauvres, à une telle distance du réalisme magique de l’Amérique du Sud, ait su capter les racines de l’humanisme nérudien, et soit arrivée à partager son invitation à s’engager du côté du peuple innombrable et ses luttes plus que séculaires. (…) nous sommes capables de percevoir la majesté de ce Requiem, que nous recevons avec émotion comme l’un des meilleurs tributs rendus dans le monde au centenaire de notre poète. »

Julie Stanton, Agence littéraire Laëns

Le mot de l’éditeur: Durant la nuit du 31 décembre 1999, alors que partout sur la planète on fête l’arrivée du troisième millénaire, une centenaire est assaillie par des images de son siècle et, à travers celles-ci, par les images de femmes et d’hommes dont la destinée l’a marquée, notamment Louise Michel, Marie Curie, Gaston Miron, Pauline Julien. Traînant dans son sillage leurs existences qu’elle s’approprie, interpellant la figure et l’oeuvre du grand poète chilien Pablo Neruda qui aurait eu 100 ans le 12 juillet 2004, elle célèbre leurs espoirs et pleure leurs rêves assassinés dans un vibrant Requiem où est évoqué aussi le sort de multiples exclus de la Terre. Adoptant l’écriture du chant poétique qui a donné forme à La Passante de Jérusalem, Julie Stanton nous convie à une traversée empreinte de gravité, accrochant ici et là quelques fables fantaisistes sur des vertus et des qualités qui cherchent encore leur vérité. Le texte est illustré par de très belles photographies de Régis Mathieu.

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Kili$ arrive en librairie

24 mercredi Nov 2021

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C’est aujourd’hui que sort en librairie le second roman de Michel Picard, Kili$, un thriller sur fond de trafic d’armes, de réfugiés confiés aux bons soins d’une compagnie pharmaceutique et de terrorisme international.

 

Le roman :

Tchétchène d’origine russe et ancien trafiquant d’armes repenti, Ivan Gouchenko est abattu à son domicile. Le meurtre de ce PDG d’une division turque de la société Apobiotech Pharma, une transaction de 40 millions de dollars, des allégations de blanchiment de fonds et le vol d’un virus prennent une dimension internationale.

Pour percer le mystère, Fisher, directeur des opérations canadiennes chez Neuro-Alpha, demande au docteur Derren d’accéder à la mémoire d’un homme : Jalel Al-Hariz, un des terroristes les plus recherchés. Une mission de routine pour un analyste aux renseignements criminels. Une mission des plus palpitantes pour un neurologue.

Sauf que la belle-fille du trafiquant repenti se trouve au cœur de l’affaire. Et que l’ancienne flamme de Fisher est à son tour accusée de fraude.

Après Memoriam, on retrouve avec bonheur le tandem Fisher-Derren qui n’a de cesse de dénouer cet imbroglio de Kilis à Montréal, de la détresse d’un camp de réfugiés au laboratoire aseptisé de Bio Pharma. Et cela, quitte à défricher les mémoires les plus violentes, quitte à voler des souvenirs par effraction.

L’auteur :

         Titulaire d’un doctorat en sciences politiques, Michel Picard rejoint la Gendarmerie royale du Canada, à titre d’analyste aux renseignements criminels. Il a notamment participé à l’enquête du dossier Norbourg, créé et dirigé le programme de lutte contre la criminalité financière de l’Université de Sherbrooke.

Reconnu pour son expertise en matière de fraude, il donne des conférences tant au Canada qu’au Royaume-Uni, enseigne auprès de différents services de police au Canada et au Maroc et collabore régulièrement avec plusieurs chaînes télévisées (dont LCN, TVA et RDI).

En 2011, il publie aux Éditions Logiques son premier essai, Faites-moi confiance, autopsie des crimes financiers et son second en 2015, La Commission Charbonneau, les aveux d’un système corrompu, cette fois chez Stanké.

Si l’écriture d’ouvrages qu’il qualifie de techniques semblent aller de soi pour Michel Picard, c’est la fiction et les défis qu’elle comporte qui l’attirent. En 2020, son premier roman, Memoriam, paraît aux Presses de l’Université d’Ottawa. Il met en scène Philippe, un jeune neurologue qui consacre sa carrière à la maladie d’Alzheimer et souhaite disculper son père soupçonné de terrorisme. Michel met son expérience en analyse des renseignements criminels et son vécu au service de ses personnages.

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L’affaire du collège indien, de Sylvie Brien au bûcher!

07 mardi Sep 2021

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Sylvie Brien a appris récemment avec stupeur que son roman pour enfants, L’affaire du collège indien, publié chez Gallimard a été non seulement retiré des bibliothèques d’une trentaine d’écoles francophones du Conseil scolaire catholique Providence en Ontario, mais aurait été aussi mis au bûcher!

affaireLa romancière ne pouvait qu’exprimer sa stupéfaction et son indignation, alors que dans L’affaire du collège indien paru en 2006 chez Gallimard-Jeunesse, elle dénonce le sort réservé aux Autochtones dans les pensionnats et le racisme de la société des années 20 envers eux.

Certes, on note que le sort réservé à l’ouvrage de Sylvie Brien s’inscrit dans un contexte particulier : « Une grande épuration littéraire a eu lieu dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence, qui regroupe 30 écoles francophones dans tout le Sud-Ouest de l’Ontario. Près de 5000 livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits dans un but de réconciliation avec les Premières Nations. (…) Le conseil scolaire ne spécifie pas la raison du retrait. [L’affaire du collège indien est] une histoire qui se déroule en 1920 avec des personnages et des lieux fictifs. Dans l’histoire, une adolescente défend un Autochtone accusé à tort d’un incendie. L’auteure rejette tout préjugé : « Au contraire, j’ai dénoncé des choses qu’on ne disait pas ». Elle affirme être une des premières auteur.e.s jeunesse à avoir abordé « les horreurs des pensionnats » en se basant sur des documents d’époque. Bibliothèques et archives Canada (Nouvelle fenêtre) a déjà écrit à propos de ce livre que « Sylvie Brien [y] aborde avec justesse le sujet des pensionnats où les jeunes autochtones, arrachés à leur famille, étaient éduqués loin de leurs parents et de leurs traditions ».» (Thomas Gerbet,Radio-Canada)
Ce matin, au micro du 98.5 fm, Paul Arcand en bafouillait. Car ce roman étudié dans de nombreuses écoles est accompagné d’une fiche pédagogique, a bénéficié de recherches historiques solides et défend les Autochtones. Pour le journaliste, il s’agirait d’un problème de sortie du contexte. Écoutez l’émission ici.

Et RTL se faisait également l’écho de ce scandale en France.

Cet acte de la part de la commission scolaire semble d’autant plus injustifiable que Sylvie Brien dénonce de nombreux abus et injustices perpétrés sur des enfants dans plusieurs de ses romans : L’affaire du collège indien, mais aussi La voie de Zahra (Bayard Canada), Spirit Lake (Gallimard-Jeunesse) en sont quelques exemples.

On peut et on doit repenser notamment la manière dont est enseignée l’histoire autochtone, voire son contenu. Mais brûler, censurer des œuvres qui sont autant d’alliées de la cause autochtone?

Ce que les médias ont dit de L’affaire du collège indien:

17.05.2009      À Voix haute Vol. 2 N°8      « Le style alerte et teinté d’humour de Sylvie Brien enchante. Elle sait glisser à petites doses des éléments de mystère et des notions d’histoire (dans ce cas, la scolarisation forcée de milliers de jeunes Amérindiens enfermés dans des pensionnats très loin de leurs familles) tout en multipliant les sous-intrigues capables de faire progresser l’enquête. » [Claude Daigneault, « Vipérine Maltais, une héroïne pour tous au cœur d’une tragédie de notre histoire »]

05.04.06          La voix du Luxembourg      « Sylvie Brien sait ménager le suspense et attirer notre attention en situant l’action dans un collège canadien qui sert de banc d’essai pour instruire de jeunes Indiens arrachés à leurs parents sous prétexte de les civiliser chez les Blancs… Vipérine, toujours aussi vive et maline, nous entraîne sur ses pas et l’épilogue, bien construit, comme le reste du roman, nous satisfait pleinement. » [C. de Jamblinne]

24.03.2006      Tribune Bulletin – Côte d’Azur     « **** Première satisfaction, le roman est écrit dans un français parfait, bien que simple. Et non dans les approximations branchées fleurissant dans la littérature pour jeune public au prétexte de modernité. (…) Humour, mystère, suspense et forte identité constituent les ingrédients d’une série bien construite. » [Liliane Tibéri]

Mars 2006      Le Messager « Une intrigue à la Agatha Christie dans une atmosphère pleine de charme. »

10.03.06          Chroniques de l’imaginaire            « Le thème de fond, les enfants indiens arrachés à leurs familles pour être placés dans des pensionnats, constitue une bonne trame de départ, qui a été exploitée d’une manière subtile et pédagogique. » [Toonnette, « L’affaire du collège indien »]

2006    Bibliomanes   « Un policier bien ficelé, campé dans le cadre original du Québec des années 1920, dont on découvre avec horreur un épisode peu glorieux: la scolarisation forcée, et dans des conditions déplorables, qu’ont subie de jeunes Amérindiens et ce, jusqu’en 1980. Des peintures ajoutent à l’atmosphère oppressante se dégageant de ce roman mené tambour battant dans lequel on retrouve avec plaisir une héroïne brillante et à la langue bien pendue qui nous réserve une fin théâtrale digne d’Agatha Christie. » [Caroline Ricard]

2006    Ricochet         « Après Mortels Noëls, la petite détective Vipérine revient plus en forme que jamais ! Toujours aussi futée, elle est plus sûre d’elle, de sa position au pensionnat et dans sa famille (elle est orpheline de mère). C’est elle la narratrice, et elle maîtrise le récit : le lecteur ne saura rien de ses déductions au cours de l’enquête ; ses observations nous sont livrées comme des faits. Vipérine garde les réponses pour la fin digne du meilleur Agatha Christie : sur une scène de théâtre, devant des adultes spectateurs ébahis, la jeune fille fait un exposé logique et clair du déroulement du drame. L’époque du début du siècle au Canada est toujours aussi bien mise en scène, avec une dénonciation d’un épisode peu glorieux : la scolarisation de force des enfants indiens dans des conditions déplorables, et ce jusque dans les années 1980. Ce deuxième opus, toujours d’excellente qualité, séduira sûrement les amateurs de Sherlock Holmes et autres Rouletabille ! » [Sophie Pilaire, « L’affaire du collège indien »]

13.05.06          Le Devoir       « S’ils rafraîchissent la mémoire, les ouvrages pour la jeunesse de Sylvie Brien sont loin d’être des romans à thèse lourds et ennuyeux. Il s’agit de véritables petits polars, construits dans les règles de l’art, ponctués de nombreuses pointes d’humour. De plus, si les faits historiques stimulent l’écrivaine, les phénomènes inexpliqués la fascinent tout autant. Il y a donc toujours un fantôme qui rôde, un esprit qui veille ou une apparition mystérieuse dans la trame de ses romans. » [Carole Tremblay, « Littérature jeunesse : le Québec des années 20 continue sa percée à Paris »]

18.06.06          Déjà Grand    « ****1/2 Cet ouvrage ravira les esprits avides de suspense, car l’auteur parvient à l’attiser jusqu’au dénouement qui selon les règles de l’art est surprenant et inattendu. Une écriture fine et précise qui fait plonger le lecteur dès les premières lignes dans ce Québec de 1921 sans jamais l’ennuyer. Rien n’y est superflu et surtout le livre révèle un pan cruel et scandaleux de l’histoire du Canada. Une réussite ! »

Sylvie Brien, auteure

Sylvie Brien Cr. Photo : Jean-François O’Kane

La romancière : Sylvie Brien publie en France et au Canada (24 romans), écrit de la littérature adulte et du jeunesse, tantôt avec un narrateur masculin, tantôt avec un narrateur féminin, se passionne autant pour l’histoire que pour l’archéologie, veille à ce que ses personnages soient attachants et donne de nombreuses conférences.

Ses livres rencontrent un large public, lui permettent d’être invitée au Salon du livre de Paris, à la semaine Paul-Hurtmans du Centre de Littérature de Bruxelles, au Salon international du livre de poche « Saint-Maur en poche », d’être présidente d’honneur du Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue en 2009 et de la Quinzaine du livre de Lanaudière en 2010, et valent à Sylvie Brien la reconnaissance de ses pairs : lauréate du Prix littéraire des enseignants de français AQPF-ANEL dans la catégorie « roman 13 ans et plus » avec 16 ans et patriote et membre du jury du prix littéraire Bernadette-Renaud en 2018, elle a été, entre autres, finaliste au Prix Paul-Hurtmans en 2010, lauréate des Grands prix Desjardins de la culture Lanaudière 2010 et finaliste au Prix Peuplier en 2017. La Fenêtre maléfique a été sélectionné pour l’événement « Montréal capitale mondiale du livre de l’Unesco. » Ses romans font régulièrement partie des sélections des libraires sur France Info.

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Gabriel Osson lance Tambours et assons

10 mardi Août 2021

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Gabriel Osson lance aujourd’hui son premier extrait «Tambours et assons» de l’album D’ici et d’ailleurs disponible en octobre 2021.

Le projet : Gabriel offre une performance poétique des textes qu’il a écrits pour son prochain recueil D’ici et d’ailleurs, à paraître en octobre 2021 aux Éditions Terre d’accueil. Il interprète ses poèmes adaptés pour la scène sur la musique de Dieufaite Charles.

Identité : Entre Haïti et Toronto, ce sont les couleurs de Gabriel qui se déclinent comme autant d’instantanés de ses deux pays. Entre amour et nostalgie, bonheur et consternation, Gabriel Osson nous invite à le suivre dans un parcours célébrant les origines, la transmission de la mémoire et les perspectives d’avenir.

Tambours et assons : Ce texte est un appel à se réunir, à œuvrer pour le développement du pays et à conquérir sa liberté. Les tambours et assons sont des instruments de musique traditionnelle également utilisés dans le Vaudou.

Gabriel Osson, Agence littéraire Laëns

Gabriel Osson (Cr. Ph. : Christine Bérubé)

L’artiste : Romancier finaliste au prix Christine-Dimitriu-van-Saanen en 2017, lauréat du prix Alain-Thomas 2021 et artiste peintre franco-ontarien, Gabriel Osson est né à Port-au-Prince en Haïti. Auteur des romans Hubert, le restavèk et Le jour se lèvera, tous deux publiés aux Éditions David, il est également président de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français (AAOF) depuis 2018. Il anime l’émission hebdomadaire « Franco Découvertes » à la radio de Toronto, CHOQ FM 105.1. En 2019, Radio Canada dresse son portrait dans une série d’articles consacrée aux 25 personnalités noires franco-ontariennes les plus influentes.

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©Agence Littéraire Laëns 2021

Le salon du livre de Hearst accueille Gabriel Osson

08 mercredi Mai 2019

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AAOF, accompagnement littéraire, agence littéraire, agence littéraire laëns, agent littéraire Québec, André Charlebois, Andrée Lacelle, Angèle Bassolé, Antoine Côté Legault, Éditions David, Éditions Prise de Parole, Éric Charlebois, à quoi sert un agent littéraire, Blaise Ndala, Brigitte Haentjens, Catherine Parayre, Chloé LaDuchesse, Clara Lagacé, coaching d'écriture, Daniel Groleau-Landry, David Ménard, Elsie Suréna, François B. Pelletier, Frédérique Champagne, Gabriel Osson, Gilles Lacombe, Gilles Latour, Hédi Bouraoui, Hélène Koscielniak, Hubert le restavèk, Jean Boisjoli, Jean Marc Dalpé, Joséphine Bacon, Lélia Young, Louis Patrick Leroux, Margaret Michèle Cook, Michel Ouellette, Michel Thérien, Michelle Deshaies, Nicole V. Champeau, Paul Ruban, Paul Savoie, Pierre Raphaël Pelletier, Pierrot Ross-Tremblay, Poèmes de la résistance, prix Christine-Dumitriu-van-Saanen, salon du livre de Hearst, Sonia-Sophie Courdeau, Stefan Psenak, Sylvie Bérard, Thierry Dimanche, Tina Charlebois, Véronique Sylvain

Le salon du livre de Hearst accueille petits et grands du 9 au 11 mai pour sa dixième édition sous la présidence d’honneur de Jean-Marc Dalpé. À cette occasion, Gabriel Osson, auteur de Hubert, Le restavèk, publié aux Éditions David, rencontrera ses lecteurs lors de séances de signature.

Kiosque du RECF :
Jeudi 9 mai: 12h à 13h, 14h à 15h et 19h à 20h
Vendredi 10 mai: 13h à 14h, 15h à 16h et 18h à 19h
Samedi 11 mai: 10h à 11h et 12h à 13h

Kiosque de l’AAOF :

Jeudi 9 mai : 9h à 12h, 13h à 14h, 17h à 19h et  20h à 21h
Vendredi 10 mai : 9h à 13h, 14h à 15h, 16h à 17h, 19h à 21h
Samedi 11 mai : 9h à 10h, 11h  à 12h, 13h à 17h

Le 9 mai dès 21h, Gabriel Osson participera à la soirée « Le Nord revisité en lecture » au Pub Notre-Place de l’Université de Hearst aux côtés de : Joséphine Bacon, Antoine Côté-Legault, Jean-Marc Dalpé, Michelle Deshaies, Hélène Koscielniak et Chloé LaDuchesse.

Mais tout d’abord, après la cérémonie d’ouverture du salon, assistez à 16h45 au lancement du recueil POÈMES DE LA RÉSISTANCE (Éditions Prise de parole), réunissant les textes de 37 auteurs franco-ontariens, dont Gabriel Osson, en réponse aux compressions du gouvernement Ford dans les services en français. Gabriel sera à 7h20 au micro de « Y a pas deux matins pareils » sur les ondes d’Ici Radio-Canada Première pour en parler.

Mot de l’éditeur :

« Le poème, c’est l’acte d’être au monde à part entière, au plus intime de notre vie comme au sein de notre collectivité. Consciemment ou inconsciemment, le destin personnel participe du destin collectif. Ce sont des espaces inséparables. Toute poésie est résistance et maîtresse des lieux, car elle occupe la langue et le langage. Parole surgie de la mémoire et de tant d’inconnu, sa pensée part du cœur. Lucide, le poème cherche à dire l’histoire de nos histoires. »
– Andrée Lacelle, Dire la lumière de notre colère, préface

« Résister », « résistant », « résistante », « résistance » : c’est autour de ces mots nécessaires hier et aujourd’hui que trente-sept poètes de tous les horizons culturels de l’Ontario français créent un recueil qui ne cédera ni à la menace ni au temps.

Cet acte de création s’inscrit dans un mouvement de mobilisation artistique et citoyen face aux attaques du gouvernement Ford à l’encontre de la collectivité franco­-ontarienne. Les poètes, par leurs vers, tiennent tête à l’autorité. Animés d’un sentiment vivace, et à l’instar des matériaux les plus nobles, ils résistent au temps, aux causes de la dissolution et aux limitations de leurs libertés.

Avec les textes de : Angèle Bassolé, Sylvie Bérard, Jean Boisjoli, Hédi Bouraoui, Frédérique Champagne, Nicole V. Champeau, André Charlebois, Éric Charlebois, Tina Charlebois, Margaret Michèle Cook, Antoine Côté Legault, Sonia-Sophie Courdeau, Jean Marc Dalpé, Thierry Dimanche, Daniel Groleau Landry, Brigitte Haentjens, Andrée Lacelle, Gilles Lacombe, Chloé LaDuchesse, Clara Lagacé, Gilles Latour, Louis Patrick Leroux, David Ménard, Blaise Ndala, Gabriel Osson, Michel Ouellette, Catherine Parayre, François B. Pelletier, Pierre Raphaël Pelletier, Stefan Psenak, Pierrot Ross-Tremblay, Paul Ruban, Paul Savoie, Elsie Suréna, Véronique Sylvain, Michel Thérien et Lélia Young.

Gabriel Osson, Agence littéraire Laëns

Gabriel Osson (Cr. Ph. : Christine Bérubé)

À propos de l’auteur :            Gabriel Osson est poète et romancier. Né à Port-au-Prince (Haïti), il vit à Toronto. Il donne des conférences et anime des ateliers d’écriture pour différents publics, que ce soient des retraités ou des jeunes du secondaire dans les écoles de langue française en Ontario lors de la tournée Mordus des mots. Très impliqué dans la francophonie torontoise, il anime l’émission hebdomadaire Franco Découvertes à la radio francophone de Toronto, CHOQ FM 105.1. Ses peintures et sculptures se retrouvent dans des collections privées au Canada, en France et aux États-Unis. Gabriel Osson siège aussi au conseil d’administration de Trees That Feed, un organisme voué à la plantation d’arbres fruitiers dans les Caraïbes et certains pays d’Afrique. Depuis le 9 juin dernier, il est aussi président de l’Association des Auteures et Auteurs de l’Ontario français (l’AAOF).

Agence littéraire LaënsGabriel Osson, Hubert le restavèk

Après deux recueils de poésie, Efflorescences et Envolées, il publie J’ai marché sur les étoiles _ Sept leçons apprises sur le chemin de Compostelle, un récit poétique qui relate son expérience du Camino. Son premier roman, Hubert, le restavèk, publié aux Éditions David lui vaut d’être finaliste au prix Christine-Dumitriu-van-Saanen en 2017 et l’amène à parcourir l’Ontario, le fait inviter au Salon du livre de Bruxelles, à Paris, Haïti, au Québec…

Extrait

Quelques échos dans les médias :

22.06.2017      Nuit blanche « Le récit a toutes les apparences de la réalité. On comprend alors que l’auteur prenne la peine d’écrire que « même si les faits relatés sont basés sur la réalité », les personnages sont fictifs. De plus, tous les droits d’auteur seront remis à deux organisations venant en aide aux restavèks. La volonté est nettement sociale, la littérature étant au service de la cause. Le récit n’en est pas moins captivant : Gabriel Osson brosse un portrait sensible et vivant d’une société aux prises avec des problèmes qui semblent insolubles, mais auxquels certains, comme Hubert, Maria-Helena et d’autres autour d’eux, s’attaquent avec détermination. » [David Lonergan]

06.05.2017      Bookivores     « Bien que le sujet puisse s’apparenter à une soirée orageuse plutôt qu’à un après-midi ensoleillé, ce livre se laisse dévorer en raison de la plume magnifique et colorée de l’auteur. Et Hubert!! Ce jeune garçon est si attachant et démontre une telle grandeur d’âme, qu’on désire rester à ses côtés à travers les pages… le prendre sous notre aile. » [Miss Dupont]

30.04.2017      Les chroniques de Passy      « J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur que j’ai trouvée très réaliste sans en faire de trop. La lecture de ce livre a été très addictive, car je voulais découvrir ce qui allait arriver à Hubert que j’avais pris en affection. » [Pascale]

17.04.2017     Les mille et une pages de LM     « Ce roman est un coup-de-poing, plutôt un coup de cœur. (…) Je vous conseille de lire le roman de Gabriel Osson. Je ferme mon livre en ayant un petit serrement dans la gorge. » [Martine Lévesque]

11.04.2017      L’express     « Le roman regorge de mots, expressions ou phrases en créole. Un manje kwit est un mets préparé d’avance et prêt à emporter. Les tiouls sont des gigolos. Les masisis et les madivinèses sont respectivement les gays et les lesbiennes. Bon Dye bon veut dire Dieu est bon. Ou tande mwen signifie Tu m’entends. He, ti-gason, leve, chef la vle pale avèk ou veut dire Lève-toi garçon, le chef veut te parler. Le style de Gabriel Osson est direct et parfois incisif. Il excelle dans l’art de décrire des situations difficiles. Les mauvais traitements subis par ti-Ibè en sont un bel exemple, tout comme les quelques pages consacrées au tremblement de terre. » [Paul-François Sylvestre]

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